Menu


Accueil

Fanfictions

Auteurs

Le Film Resident Evil

Resident Evil Gaiden

Wesker's Report II

Liens

About Me

Contact

Mad Place !Un site francophone dédié aux Fanfictions
 


Resident Evil - Liberté Arrachée - Chapitres 1 à 7
Auteur : Valkiard
14 chapitres - Complet
Date de parution : 2002


Liberté Arrachée
By Valkiard


Chapitre 1 :
Bienvenue...

_"Salut!! t'es le nouveau c'est ça ?? Ravi de te rencontrer, moi, c'est Holson, Nick Holson. Je suppose que tu viens d'aménager au 3° , n'est ce pas ??
Je suis ton voisin, je suis au 4°, juste à côté. Et toi, tu t'appelles...?"
_"Jonhatan Greyllat, mais tout le monde m'appelle Jon..."
_"Ok! Viens, laisse tes bagages deux secondes je vais te présenter aux autres..."

Je viens d'aménager à Raccoon City, une petite bourgade bien tranquille, contrairement à New York, où le bruit ne s'éteint jamais. Je vivais chez mon oncle Frank, il tenait une papeterie bien sympa mais c'était juste suffisant pour nous nourrir tous les deux :
"Ne fais jamais attention à ceux qui ne s'intéressent qu'à ton argent, pas de gaspillages!". Je l'entends encore me dire sa phrase préférée juste avant que je prenne le train, il aurait pu me dire "Salut !" ou bien "A la prochaine !", mais non, ce n'était pas du tout son style.
Il était comme un père pour moi, il ne m'a jamais menti au sujet de mes parents: il pense que c'est durant la jeunesse qu'on prépare la vieillesse...
Mais bon, maintenant, je suis chez ma tante, son ex-femme : Ruby.
Elle était d'origine Britannique et elle est tombée amoureuse de la Campagne américaine, c'est pour ça qu'elle n'est pas retournée sur son "île géante". Je n'ai pas bien compris pourquoi ils se sont quittés, mais je sais que c'était à cause du fait que ma tante ne voulait pas rester en ville, qu'elle voulait du changement. Mais Tonton Frank était contre les changements, à un tel point que, pour ces comptes, j'ai dû, moi, le convaincre que toutes ses transactions seront amplement simplifiées et qu'ils se casserait moins la tête avec ses calculs.... Donc, voilà. A cause d'une stupide querelle, je me vois contraint de m'habituer à cet endroit. Si seulement, Tante Ruby m'avait prévenu un peu avant de venir, j'aurais eu le temps de dire au revoir à mes bons amis... Mais par contre, si Tonton Frank était sympa avec moi, il me considérait comme un adulte ( un peu trop même!!), Tante Ruby, elle, était trop protectrice, elle se sentait comme étant responsable des événements: c'est clair , si elle n'avait pas fait sa "chieuse", Papa ne se serait pas dépêché de rentrer à la maison par ce temps de merde...!!!
Mais bon,calme... On ne va pas se plaindre! Ce petit coin m'a l'air franchement sympathique! Et les habitants m'ont l'air vraiment sympathique : au  moins, Nick pourra me faire découvrir cette région du pays que, jusqu'alors, j'ignorais...
On arrive à une sorte de cabane, au milieu d'un pré, ce qui est très étonnant quand on voit l'urbanisation qu'il y a au centre ville...
_"Hey, Nick!!"
_"Voila, on y est , Jon: je te présente Samantha, Fred, et Zack."
_"Et lui, c'est qui ??" cracha Sam.
_"Je m'appelle Jon." répondis-je du même ton.
Je n'aimais pas trop ce genre de ton, la moindre des choses pousse au respect lors d'une première rencontre...
Nick, qui avait compris l'inamitié qui s'était créée entre Sam et moi, s'empressa de me conduire dans ce qu'ils appellent leur "Château Fort".
_"Tu voies, dit Nick, ici, c'est notre base secrète. Cela pourra te sembler un peu futile, voire gamin, mais si tu savais le temps qu'on y a passé ensemble, tu comprendrais..."
En effet, la cabane semblait très vieille. La seule chose qui me sauta à l'oeil, était le contraste qu'il y avait entre l'âge apparent de la cabane et les divers produits chimiques entreposés çà et là dans la pièce...
Fred, qui avait suivi mon regard, me dit tout fièrement :
_"C'est Umbrella. une société pharmaceutique qui laisse de temps en temps une porte ouverte...."
Je compris alors, grâce aux rires échangés entre les gars, que de nombreuses "expéditions" nocturnes avait eu lieu ....
_"Demain, on va en faire une autre, me dit Zack. On va voir ce que vaut le citadin face à nous!!! D'ici là, essaie de te reposer et ....."
Il n'avait pas pu terminer sa phrase que, au loin, j'entendis une sorte de gémissement.
_"Qu'est ce que c'est?" demandai-je.
Aucune réponse ne se fit dans un premier temps mais au bout de quelques secondes qui me parurent aussi longues que des minutes, Samantha, qui était restée dehors, me dit que ce n'était pas le premier bruit de ce type.
L'après-midi se termina de la sorte :Fred, Zack et Samantha rentrèrent chez eux, comme si cet hurlement était un signal. Pendant ce temps, Nick me raccompagna devant chez moi et me salua d'un signe de tête. Tante Ruby n'avait même pas remarqué que j'étais sorti : trop occupée à parler avec sa voisine du numéro 2....

En me couchant,j'entends encore cet hurlement qui me glace le sang.... Comme s'il m'était destiné... J'ai un mauvais pressentiment.....


Chapitre 2 :
Une nuit agitée

12h30. Je n'arrive toujours pas à me coucher : il n'y a pas assez de bruit à mon goût. J'ai l'habitude de dormir avec un boucan à proximité mais, à la campagne, ce n'est pas ce qui se produira le plus souvent...
12h45. Toujours pas sommeil. Je décide donc, pour me fatiguer un peu, de descendre dans la cuisine pour prendre quelque chose à manger : le repas que j'ai pris avec Tante Ruby n'était pas terrible et j'espère qu'il y a encore quelque chose à manger.
Une fois dans la cuisine, une lumière étrange tire mon regard : le clair de lune. Jamais je n'avais une si belle clarté, "Surtout pas à New York" me murmurai-je pour plaisanter. Alors, mon verre de lait dans une main et un cookie dans l'autre, je me suis appuyé au rebord de la fenêtre pour admirer cette étrange clarté.
Au bout d'une minute, je pense, je vis une lumière au numéro 4 : c'était la maison de Nick : que faisait-il , éveillé, à une heure si tardive ?? La curiosité m'avait emporté, je ne voulais plus dormir mais plutôt savoir ce que faisait Nick. Je regardais donc les ombres projetées sur les fins rideaux de sa chambre ( il me l'avait montrée quand on est passés devant chez lui pour rejoindre les autres à la cabane) de manière à deviner qui se trouvaient dans à l'intérieur. Je vis deux ombres, en plus de celle de Nick que j'avais tout de suite reconnue. Mais ce n'était pas le nombre d'ombres qui m'intriguait le plus, mais plutôt leurs mouvements, leurs actions. J'était tellement aspiré par le spectacle qui m'était donné, que je n'avais pas remarqué qu'une autre personne s'était glissée dans la cuisine : heureusement que j'avais laissé la fenêtre fermée car grâce au reflet, je pus me retourner à temps : c'était ma tante, le couteau à la main, ce qui me fit très peur dans un premier temps. Elle hurla après m'avoir reconnu et quelques minutes plus tard, le temps de faire redescendre la tension, Tante Ruby me dit :
_"Qu'est ce que tu fait là, Jon??"
Pendant qu'elle me posait cette question, elle alla poser le couteau et jeta furtivement un regard dehors.
_"Je n'arrivais pas à dormir, et puis j'avais encore faim..."
Sur ces mots, le visage de ma tante, habituellement serein, changea de couleur. Elle commença à s'approcher de moi doucement, le bras en avant, et m'attrapa. Ensuite, elle me fit diverses "auscultations". Mais ce que je trouvais vraiment bizarre, c'était lorsqu'elle me tâtait la peau, au niveau des carotides et sous les yeux, au niveau des pommettes. Mais, elle arrêta ses manipulations quand elle vit mon verre de lait à peine entamé et mon cookie que j'avais mangé à moitié. Après avoir longuement soupiré, comme lorsqu'on vient d'avoir une peur bleue, elle me demanda pourquoi j'étais resté si longtemps en bas. En répondant à sa question, je vis, dans son regard, comme une sorte de désarroi profond, l'accomplissement d'une fatalité. Remarquant que le fin de ma réponse ne lui avait pas tapée à l'oreille, je décidai de suivre son regard et ce que je vis me coupa le souffle : RIEN!! Absolument plus rien!!
A croire que tout le remue-ménage que j'avais vu n'avait jamais eu lieu... Ma tante, revenant à elle, me dit :
_" Ne te pose pas tant de questions, Jon. Il faut parfois faire l'impasse sur certaines choses et, ici, il y en a seulement plus qu'autre part..."
A la fin de sa phrase, je me retrouvais donc seul dans la cuisine.
_" Mais moi, les trucs où je capte que dalle, ça m'empêche de dormir!!" criai-je. Cet excès de colère fut immédiatement répondu par un bruissement près la fenêtre. Ni une , ni deux , je me suis précipité vers ma chambre et m'y suis enfermé à double tour...
Osant un dernier regard par ma fenêtre, je vis que le rideau de Nick bougeait : _"Il y a encore quelqu'un dedans!!" à ces mots, comme en guise de réponse, le rideau se ferma complètement.
C'est alors que je me suis précipité sous ma couette, jurant que demain, j'aurais des réponses.....


Chapitre 3 :
Révélations

C'est le matin. Je me réveille. Pas un bruit, même pas le coq qui est censé chanter au matin. Heureusement que ce fin rayon de soleil a passé les rideaux pour me forcer le réveil. Faut dire qu'à l'heure à laquelle je me suis couché, j'allais sauter la journée!
Je suis resté quelques temps dans mon lit avant de me lever, histoire de me remettre les idées au clair :
_"Nick!!" me suis-je dis en sursautant.
Je descendis alors l'étage et me dirigeai vers la cuisine. Là, je pris un tout petit déjeuner, trop préoccupé par les évènements de la veille.
Avant de sortir, je décidai de laisser un mot pour prévenir ma tante :
" Je suis sorti faire connaissance avec les autres de la bourgade. Jon."
Je me dirigeai donc vers la sortie sans faire de bruit car avec la peur qu'on a eue hier, elle ne me permettrait jamais de sortir. Mais j'étais trop attiré par ces évènements, on est comme ça, nous, les gens de la ville : on n'aime pas faire "l'impasse sur certaines choses".
En prenant le double des clefs qui m'était destiné, je sortis et je fus tout de suite victime d'une écrasante tension. En effet, une foule se dirigeait vers le centre-ville, en silence, comme pour protester contre quelque chose envers laquelle ils ressentent une sorte de peur, un respect imposé. Je restai donc là, figé, à voir des visages mornes, accablés de peur et vidés de tout espoir.
Une fois revenu à moi même, je me détournai de cet étrange spectacle, et, lorsque j'ai engagé le premier pas, je sentis comme un regard, quelque chose à la fois de connue et de redoutée : un sentiment indescriptible....
Je me suis donc retourné et je vis que tout le monde me fixait. Mais leur regard était différent de ceux qu'ils m'avaient déjà donné: il n'y avait aucune expression sur leur visage. Ecrasé par la tension qu'ils m'infligeaient, je fis volte-face et me dirigeai vers la fenêtre de Nick.
Elle était ouverte. On voulait apparemment aérer la chambre. Je me demandais si j'allais oser frapper à la porte mais cette pensée m'échappa lorsque je fus sifflé par Sam, sur ma droite. Elle voulait me dire quelque chose :
_"Pas ici, suis-moi!" Ce que je fis sans broncher: elle n'est pas le genre de fille à qui on dit facilement non.
On arriva donc à la cabane ( note : elle est dans l'arbre, je ne l'avais pas précisé.. DSL...)et une fois en haut, ils étaient tous là : Zack était sur une Rocking-chair, faisant face à la fenêtre et le regard dans le vague, Fred était dans son coin, avec ses produits chimiques qu'il mélangeait apparemment au hasard vu qu'il n'avait pas de matériel et qu'il marmonnait souvent, Nick, quant à lui, était assis, au milieu de la pièce. Il me fixait. Il me mettait mal à l'aise. J'avais l'impression qu'il me mettait à l'épreuve. A force de détourner le regard, je finis par croiser celui de Sam: aujourd'hui, elle semblait différente, elle était pleine de compassion devinant quelque chose à mon sujet que moi même j'ignore. Je répondit par un faible sourire et refis face à Nick:
_"Une meuf me matte!"me dis-je"J'ai intérêt à assurer..."
Devinant ma détermination, Nick me sourit et se leva. Le bruit, que fit sa chaise en reculant, attira l'attention des deux autres. Une forte pesanteur se fait ressentir dans la petite cabane: ils semblaient gênés, comme s'il était temps de m'avouer une mauvaise nouvelle. On fixait tous le sol sauf Fred qui semblait vraiment pris à son jeu. Nick se décida à prendre la parole :
_"Je suppose que tu veux me demander quelque chose?"
Après un certain de réflexion, qui me fut nécessaire pour savoir si je voulais vraiment être mis au courant, je dis :
_"Qu'est ce que c'est ??"
D'un signe de tête, Zack me montra l'usine, ou plutôt ce qui en restait : en effet, de la cabane, un autre plan nous était offert : d'ici, on ne voit que des ruines, comme s'il y avait eu une explosion.
_"La ville est en quarantaine" dit Nick."Elle est entourée par les militaires"
_"Depuis quand??" fis-je. "Et pourquoi??"
Zack se leva de sa chaise et commença a m'expliquer:
_"Je te sauterai les détails, personne ne les connaît, mais ce qui est sûr, c'est que tous nos problèmes viennent de là-bas. Disparitions, enquêtes qui piétinent, hurlements..."
A ces mots, je frissonnai. Les autres ressentirent la même chose, sauf Fred, qui était vraiment dans ce qu'il faisait.
_"Mais, et hier" dis-je "Nick, c'était quoi ??"
Nick détourna la tête. Sam alla le réconforter car, durant son mouvement, j'aperçus une larme tomber. Zack me faisait face : il commença à cracher le morceau :
_"Les disparus ont été retrouvés, mais dans un sale état. Pire que la décomposition naturelle. Les mots me manquent pour te décrire ce que nous avons vus."
Nick me prit par l'épaule:
_"Ils ont tué mon père, Jon!! Devant moi!! Je ne pouvais rien faire!!" Il fondit en larmes. Je comprenais donc la violence des mouvements des ombres et le regard médusé de ma tante Ruby.
_"Mais je ne comprends pas, en quoi cette usine est responsable de tout ça ???"
_"Ecoute. A la campagne, on est pas plus con qu'autre part: on sait quand même lire" A ces mots, je commençais à rire mais je fus tout de suite interrompus par le regard de Zack qui, lui, était resté sérieux."Quand les "ingrédients" des médicaments disparaissent, c'est que quelque chose de bizarre se passe..."
_"Mais non!! Vous vous faites du soucis pour rien!! Pourquoi le MAL viendrait de là-bas et pas d'autre part??" répondis-je pour rabaisser la tension.
Les regards se figèrent sur moi. J'avais l'impression qu'ils allaient me sauter dessus.
_"Les citadins sont têtus, c'est bien connu" fit Sam.
_"On pensait comme toi avant CE jour." fit Zack, toujours sérieux. "Les ombres qui tournent autour du site nous paraissaient louches. D'ici, on est en sécurité et on a une bonne vue sur l'ensemble du terrain. C'est pourquoi, il y a quelque temps de cela, nous avons décidé de partir vers ce site, et ce que nous y avons vu ne nous a pas réjouit : derrière l'usine, un peu plus loin dans la forêt, il y une sorte de manoir qui est constamment surveillé par des chiens énormes lâchés en liberté. Justement, parlons-en des chiens!! Ils ne sont pas énormes, je devrais plutôt dire monstrueux et le terme est bien choisi! Ils sont plus gros que la normale et ils sont tous dépecés!" Zack saisit ma surprise. "Si, je te jure, DEPECES!!"
Zack continuait son histoire et, sans le vouloir, j'y croyais. Il était 15h. Fred se leva et se pencha sur la fenêtre pendant que Nick m'expliquait le fait que tous les habitants se dirigeaient vers la ville pour réclamer protection à la police. Fred se baissa et murmura quelque chose à Zack et Nick.
_"Bon, si tu ne nous croies pas, viens, on va te montrer : la voie semble vide." fit Nick

Bien sûr que je les croie!! Des hurlements de mort, des ombres qui se battent, des questions restées sans réponses et des bruissements sous ma fenêtre! Si avec tout ça, ils croyaient que je ne me doutais de rien!

15h30. On se dirige vers le site en question. Zack est devant, avec Sam. Moi et Nick sommes juste derrière. Fred est un peu plus loin, toujours dans ses pensées, en train de marmonner quelque chose d'inintelligible.
J'ai l'impression que nous ferons bien autre chose que de jeter un coup d'oeil......


Chapitre 4 :
Voir la Mort de très près...

_"La voilà." me dit Zack.
_"Je dois avouer qu'elle impose le respect, cette baraque." lançai-je à Nick.
_"C'est la deuxième fois qu'on y vient et pourtant, elle me fait toujours aussi peur..."rajouta Sam.
Nous étions face à une grande porte brune.
_"Ca me fait penser à une porte de château fort, pas vous?" demandai-je dans le but de faire chuter la tension qui ne faisait que s'accroître.
_"Plutôt à une porte de prison." me dit Zack." Je n'ai toujours pas revu les gens entrés dans ce manoir..."
_"C'est vrai!" lança Nick. "on y rentre mais personne n'en sort: c'est bizarre..."
Au bout de quelques instants, je commençai à me sentir de plus en plus mal à l'aise, comme si quelque chose me guettait:
_" J'la sens mal cette baraque. On y va?"
_" Bonne idée!" me lança Sam. "Pour une fois, je suis d'accord  avec toi!"
_" Pas le moment de faire de l'humour, vous deux!" Dit Zack. "Elle inspire pas confiance cette maison: retournons à la ville."
Zack, qui nous faisait face, semblait surpris. Suivant son regard, je vis Fred, agenouillé près d'une petite souche d'arbre:
_"C'est bien ce que je pensais" se dit-il.
_"Quoi? Qu'as-tu trouvé?" lui demanda Zack, qui semblait de plus en plus nerveux.
_"La preuve que tous nos ennuis viennent du labo pharmaceutique." lança-t-il tout fièrement."Cela faisait des jours que je me cassais la tête pour comprendre..."
_"Comprendre quoi?? Moi, je suis complètement à l'ouest!!!" lançai-je, désemparé.
_"Je sais pas si vous vous en rappelez, mais on est dans une propriété privée, ici." rappela Zack. "Quelque soit ta découverte, elle attendra qu'on soit en sécurité, en ville, pour que tu nous l'explique!!"
Sur ces mots, nous nous mîmes tous en route, mais Fred semblait hypnotisé par sa découverte: il ne tenait quasiment plus en place:
_"Vous vous en rendez compte?? JE l'ai trouvé!! MOI!! La police sera obligée de reconnaître que j'avais raison!!"
_"Calme-toi!" lança Nick. "Tu vas nous faire repérer!"
_"Qu'ils nous repèrent s'il le veulent! Ils ne peuvent plus rien contre nous! J'AI TROUVE LA PREUVE !!!"
Ces mots étaient de trop. Fred cria tellement fort que sa voix résonna dans toute la région. Un silence de mort s'abattit. Les oiseaux se turent, les insectes semblaient être absents et, au loin, le hurlement de mort se refit entendre.
_"Je l'sens très très mal celui là!!" Dit Sam en tombant à genoux.
_"Putain!! Fred!! tu l'as fait exprès ou quoi !! T'es vraiment qu'un ....."
Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase que Nick, qui était un peu plus haut, sur un petit plateau, en descendit en courant et nous cria, sans s'arrêter:
_"Cassez-vous!! Vite !!!"
Sans réfléchir, nous nous engouffrâmes dans la forêt, et nous nous dirigions, instinctivement, vers la cabane.
Je voyais Zack courir à grandes enjambés, tenant par la main Sam qui semblait éprouver quelques difficultés à utiliser ses jambes. Fred, lui, était encore à moitié dans son rêve éveillé: il courait aussi vite que nous, mais il continuait son délire sur la preuve qu'il venait de trouver.
_"Ca nous rattrape!!! Plus vite!!!" cria Nick qui était toujours derrière nous.
En courant aussi vite que je pouvais, la pensée de jeter un regard derrière moi me traversa l'esprit et, après l'avoir osé, la première chose que me frappa, fut le visage apeuré de Nick. Mais la tête que faisait mon ami fut immédiatement effacé par la masse énorme qui se déplaçait derrière lui: une masse sombre se déplaçant avec une vélocité étonnante pour une taille semblable et par laquelle sortait un grognement venu des Enfers, jamais entendu sur Terre.
_"Qu'est ce que..."
Je n'eus même pas le temps de terminer ma pensée que je me remis à courir de plus belle, ne pensant qu'à m'éloigner le plus possible de cette "créature".
Jamais je ne vis chose semblable. Une masse énorme, comme l'avait dit Zack quelques temps auparavant, se déplaçant avec une vélocité hors du commun, surtout pour un tas de chair de cette taille. "quelle putréfaction !!" ai-je pensé. J'aurais pu continuer à porter mon jugement encore plus longtemps si le visage de Nick, apeuré par les grognements de la bête, ne m'avait pas rappelé que notre vie était apparemment en jeu...
Au bout de quelques minutes de course effrénées, les grognements se faisaient de moins en moins proches, la bête semblait se lasser de cette poursuite. Nous continuâmes, malgré tout, à courir jusqu'à notre cabane.
Une fois en sûreté, sans même reprendre son souffle, Zack frappa Fred violemment:
"On a failli y rester à cause de toi!!"
Je fis irruption entre les deux, afin d'empêcher Zack de se défouler sur lui:
_"C'est bon, on est en sécurité, maintenant." à Fred: " Mais c'est vrai qu'il a raison, pourquoi t'as crié comme un malade?"
Fred sortit une poignée d'herbes desséchées de sa poche, celle qu'il avait trouvé sur le pas de la porte d'entrée du manoir:
_"Elle sont toutes desséchées!!"
_"Et alors??" fis-je.
_"Comme les corps retrouvés!" dit Sam qui semblait avoir repris un contrôle de ses esprits "Elles tombent en morceaux, et secs en plus..."
Un moment de silence se fit sentir. Tout le monde réfléchissait.
_"Allons voir les flics. Ils pourront faire quelque chose si on leur dit qu'on s'est fait attaqué."lança Zack.
_"Allons-y pendant que la "bête" ne s'intéresse plus à nous." dit Nick.
Ce souvenir, encore trop récent, fit frissonner les habitants de la cabane.
_"Le commissariat est à 10 minutes d'ici." dit Zack. "On y sera sûrement plus en sécurité..."
A ces mots, nous décidâmes de nous dépêcher d'aller au centre-ville. On passera pourtant par chez nous histoire de voir si quelqu'un était resté. Mais une fois à l'entrée de la ville, le vide semblait très grand. Pas un seul mouvement. Pas un souffle. Rien.
"C'est trop calme, même pour la campagne..." dis-je.
"T'as raison. Je suis sûr que plusieurs personnes sont restées ici, mais pourtant...." Un gémissement plaintif coupa Zack dans sa phrase.
Nous fîmes volte-face pour voir d'où venait le bruit.
"C'est quoi, CA ??" cria Nick.
Des choses, à silhouette humaine, se dirigeaient vers nous. Mais seulement d'apparence car leur peau, décolorée, tombait en morceaux, leurs yeux, vidés de toute humanité, semblait nous fixer. Ils tendaient leurs bras dévitalisés vers nous, traînant des pieds et un bruit semblablement emplis de mort sortait de ce qu'on appellerait leur gueule.
_"Je l'sens de plus en plus mal!!" ressortit Sam.
_"Zack!!" dit Fred." Regarde! Ils ressemblent aux gars retrouvés morts!! et ils sont...."
Le pauvre garçon n'eut pas le temps de voir que, sur la gauche, une forme humanoïde s'approchait doucement, à quatre pattes, et d'un coup l'attrapa à la gorge en dépliant sa longue langue.
Horrifié, nous prîmes la fuite, toujours en direction du commissariat. Les larmes aux yeux, nous nous retournâmes pour voir ce qu'il advenait de notre "ami": les zombies, comme les avant appelés Zack, prenaient plaisir à se délecter de sa chair, mais ce qui fût également surprenant, était le fait que le truc rougeâtre, l'assassin de Fred, ne pris pas part au festin: il se contenta de replier sa langue en rentra dans la bouche d'égout.
_"Mon père a un fusil de chasse." dit Sam. " Va le prendre au cas où..."
Zack ne se fit pas prier et s'engouffra dans la maison. Inquiets, Nick, Sam et moi attendions dehors, lorsque soudain, nous entendîmes un hurlement de douleur: c'était Zack!! Sans réfléchir, nous nous sommes dirigés vers la source du cri, pour voir, finalement, ce que nous redoutions: un autre mort. Cependant, le doigt de Zack montrait une direction: derrière nous. Nous n'eûmes même pas le temps de réagir lorsqu'un cri perçant et proche se fit entendre. Je vis une ombre et, par réflexe, je me suis jeté à terre, faisant face au mort, Nick fit de même mais il se jeta sur le fusil. Sam n'eut malheureusement pas la même chance: l'expression de surprise sera à jamais gravée sur sa tête désormais séparée du reste du corps. Devant nous, se dressait une bête dépecé, ressemblant, pour la silhouette, au gorille.
_"Il nous croît morts." pensai-je. c'est notre chance.
Apres un rapide regard échangé, Nick et moi sommes sortis de cette maison.
_"Quand même, il est con ce monstre,non ?" dis-je
A peine ma phrase fut-elle terminée, le-dit monstre lança comme une sorte d'appel, un cri qui résonna dans toute la région. Tout d'un coup, Les portes s'ouvrirent, l'action avait repris.
_"J'espère que tu vas tenir la distance!" me dit Nick."Parce que moi, je te donne rendez-vous au commissariat!"
_"Je te suis! T'as le fusil et je te lâche pas!!"
Sur ces mots d'encouragements, nous nous mîmes à courir. Peu de chose réellement différentes étaient à signaler lorsque nous étions dans notre course: quelques zombies ici et là, facilement évitables.

Une fois en ville, la catastrophe semblait toute autre: des débris partout, aucune traces de vie. Tout d'un coup, un bruit déchire le silence mortel: des cris, des ordres, des demandes d'aides....
_"Suis-moi!!" dis Nick. "Au commissariat!!"
Nick semblait connaître la ville par coeur: en moins de deux minutes, nous fûmes à quelque centaines de mètres des portes du commissariat, et seulement à quelques pas d'un nombre incalculable de zombies poursuivant des gens "sains"!! Le premier nous cria :
_"Qu'attendez-vous!?? Courez vers le commissariat!!"
Et nous exécutâmes les ordres, sachant qu'un pauvre fusil serait inefficace. Traversant la place du centre-ville, je vis qu'il était 17h38, cela fait 2h30 que je cours sans arrêt et je suis las, fatigué, mais je ne veux pas mourir.
A quelques mètres des grillages, nous vîmes que les policiers s'étaient barricadés et pointaient leurs armes vers nous: ici aussi, un fusil est inutile. Le pire, c'était qu'ils refusaient de nous laisser entrer et ils ont ouvert le feu! Nous avions beau insister, leur refus restait le même. L'homme qui nous avait dit de fuir reprit la parole:
"Suivez-moi!! Si les flics ne veulent pas nous protéger, tant pis pour eux !!!"
Nous décidâmes donc de le suivre sauf 2, une femme et un vieil homme. Je ne sais pas se qu'ils ont demandé aux policiers, mais cela n'avait pas l'air de marcher. Au bout de quelques instants, un cri de femme se fit entendre et les plaintes du vieil homme aussi.
_"Vengeons-les !!!" voilà la dernière chose que j'ai entendu avant de m'écrouler par terre, mort... de fatigue.


Chapitre 5 :
Survivre

_"Jon! Réveille toi! allez un peu de courage, on est pas sorti de l'auberge!"
Je me levai avec beaucoup, voire trop de mal:
_" ....  Où sommes nous?" demandai-je, après avoir fait un tri dans ma tête.
_"En sécurité, pour l'instant. Tu m'as fait une de ces peurs! Tu t'es écroulé d'un coup! Heureusement qu'ELLE était là..."
_"Qui ça 'elle' ?" fis-je.
_"Elle!"
Je suivis donc son regard, et je vis une magnifique femme. Elle semblait inquiète, elle regardait dehors, par la fenêtre. Au bout d'un certain temps, je remarquai que nous étions plusieurs: un homme en blouse blanche, sûrement un docteur, occupé à soigner un autre homme, une femme, un homme assez gros, blond, qui semblait plus que tous les autres, touché par les évènement récents. Nous étions donc 7.
Au bout d'un certain temps, après que je me sois rassis auprès de Nick, la femme prit la parole de manière à ce que tout le monde l'entende:
_"Il faut qu'on sorte d'ici!" fit-elle.
Dès qu'elle termina sa phrase, une tension accablante prit place, un sentiment de peur traversa tout les regards, sauf cette femme. Je pris donc la parole, car personne ne semblait apte à le faire, pas même Nick:
_"Deux questions: Primo, qu'allons-nous faire contre ces monstres? Les flics ne veulent pas nous protéger! et deuzio, Où allons-nous aller?"
En guise de réponse à ma première question, elle me lança un regard terrifiant, comme si j'avais touché un point sensible, j'avais l'impression qu'elle se sentait visée par ma critique envers les policiers. Elle s'approcha vers moi: je vis qu'elle possédait une arme, un flingue. Alors que j'étais en train de regarder le pistolet, complètement omnubilé par le respect qui en sort et par la beauté matérielle qui s'en dégageait, je n'avais pas remarqué que le femme était face à moi.
_"Je ne peux pas donner de réponse à ta première question, je suis moi-même choquée par leur réaction. Par contre, je peux te dire qu'à quelques kilomètres de la ville se trouve un poste de militaires..."
Elle fut coupée, dans son élan, par le blond:
_"Ca va pas ?? C'est trop dangereux dehors! Mieux vaut rester ici, en sécurité! J'ai perdu ma fille dehors!"
Après s'être calmé, il continua:
_"J'ai entendu dire que le gouvernement a été mis au courant de la situation: je suis sûr qu'ils prendront les mesures nécessaires!"
La tension se dissipa quelque peu, suffisamment pour que Nick balbutia:
_"Supposons que nous sortions, que faire contre ces monstres? Nous avons déjà perdu 3 de nos amis..."
_"Ecoute" fit la femme armée "J'ai également beaucoup perdu, mais je ne baisse pas les bras. Ils m'ont tout pris, absolument tout. Mais je vais survivre, ils ne pourront pas m'arrêter..."
Sur ces mots, elle sortit. Le blond, lui, alla s'enfermer dans un contener.
Nous restâmes donc avec le docteur:
_"Et vous, qu'allez-vous faire?" fis-je.
_"Je dois encore le soigner. Et puis, si le gouvernement va nous aider, pourquoi ne pas l'attendre sagement."
Nick me regarda et je lus dans son regard qu'il ne semblait pas très enjoué à l'idée de rester ici. Comme moi, il avait un mauvais pressentiment envers cet endroit.
Nous décidâmes donc à sortir. Même si Nick était armé du fusil et quelques cartouches, moi, je n'avais rien. Juste mes jambes pour fuir. Nick me demanda donc:
_"Et maintenant, on fait quoi?"
_"Je pense qu'avec ce fusil, on ira pas très loin..."
_"Très juste." dit il "Allons chez Kendo, c'est l'armurier, il doit sûrement être en vie..."
Nous nous mîmes donc en route. Nick était devant, le fusil pointé de manière quelque peu maladroite. Au bout de quelques rues, bizarrement vides et calmes, nous arrivâmes au magasin. Au lieu d'être rassuré, un frisson nous parcourut l'échine: la vitrine était brisée. Lorsque nous fîmes face au guichet, un léger bruit attira notre attention. C'est le genre de bruit qu'on déteste entendre, non pas parce qu'il est impoli de faire du bruit en mâchant, mais plutôt parce que ce n'était ni le moment de manger, ni l'endroit. C'est pourquoi, Nick dit, en s'appuyant sur le guichet:
_"On ne fait pas de bruit quand ....."
Il ne termina pas sa phrase mais il fit un bond en arrière. Pointant son arme en direction de la caisse, toujours maladroitement, il cria:
_"Jon! Recule!"
A ces mots, un monstre d'apparence humaine se leva. Il râlait. Ses cris étaient trop forts pour nous être destinés.
_"Ferme-la!" fit Nick, juste avant d'appuyer sur la détente.
La tête du zombie ne résista pas à la puissance du fusil. Mais, alors que nous étions en train d'admirer la qualité de la nouvelle couche de peinture que vient de poser Nick, d'autres monstres se firent entendre. Plutôt par réflexes que par soucie de protection, nous nous mîmes à couvert, derrière le guichet. Inconsciemment, je posai la main sur une arbalète, recouverte de sang, le pauvre homme à dû l'utiliser.
_"J'en ai plus besoin que toi." Dis-je
Nous étions prêts. Nick avait appuyé son fusil sur le rebord. il avait l'air confiant. D'autant plus qu'il avait trouvé une bonne quantité de munitions. Quant à moi, j'étais encore en train de charger mon arme.
_"C'est le moment de venger nos potes"Fit Nick. "Attention! les voilà!"
En effet, ils venaient de tous les côtés mais ils étaient contraints de baisser le flux pour entrer dans le magasin. C'était mieux pour nous, plus gérable.
Je venais de terminer le chargement de mon arme, mais Nick m'avait pris de vitesse. Il avait déjà commencer à faire parler la poudre. Son regard avait changé: il semblait en transe. Ce n'était plus le même Nick, pas celui qui m'avait accueilli si aimablement. Alors que j'étais perdu dans mes pensées, Nick me rappela à l'ordre:
_"Qu'est ce que tu fous?? Tires!!"
Je revins à moi et mon regard se porta devant moi. A mon grand désarroi, le nombre de zombies n'avait pas changé. Et ils semblaient de plus en plus agressifs. Je pointais mon arbalète:
_"Celle là, C'est pour Fred." Dans un bruit de craquement d'os, la tête fut arrachée du torse, pour se faire transpercer et planter sur le mur. Nick me regarda, abasourdi:
_"Faut pas t'énerver!"
Je ne répondis pas. J'étais occupé à venger mes amis:
_"Pour Zack!" Deux zombies, qui avait fait la bêtise de se mettre l'un derrière l'autre, ne purent pas comprendre pourquoi leurs têtes furent emportées.
_"Et pour Sam" Ce dernier n'eut que le bras emporté. Je me mis donc à le mitrailler. 6 flèches plus tard, il était mort pour de bon. Pendant ma prise de revanche, Nick, dans un rythme infernal, vidait sa haine envers ses monstres.
Tout allait pour le mieux jusqu'au moment où nos munitions commençaient à faire défaut. Mais les monstres affluaient avec toujours le même entrain, la même cadence, le même nombre...
Nick jeta un regard furtif autour de nous. Dans un premier temps, à notre droite, il fut déçu. Sur notre gauche, son regard tenait un peu plus longtemps:
mitrailleuses, pistolets gros calibre et fusil étaient exposés. Son visage fut illuminé. Ignorant les zombies qui n'étaient qu'à quelques mètres, il se précipita vers cette vitrine. D'un coup de poing, il cassa la vitre et se saisit de la seule mitrailleuse. Aussitôt, il déclencha le mécanisme en appuyant sur la détente. En quelques secondes, la salle fut nettoyée. Nick, dans son élan, tenait le feu et sortit. Pendant ce temps, je pris un de ces gros calibre et me mis à l'aider. Nous réussîmes donc à repousser l'attaque. Mais pour combien de temps?
_"Prenons le plus possible de munitions, il faut sortir de cette ville!" fit Nick
_"Pour sortir d'ici, je suis d'accord. Mais comment? La ville s'étend sur plusieurs kilomètres!"
_"C'est vrai. Faut qu'on trouve un moyen de locomotion, histoire de foncer sur les zombies. Comme ça, on sera plus en sécurité..."
Sur ces mots, que j'approuvais d'un signe de tête, nous commençâmes à remplir des sacs de munitions, gros calibre, sûrement du .47, de chaque cotés des hanches, un fusil sur chaque épaule, du petit calibre sur les cuisses. Je pouvais à moi seul tenir la même fusillade qui venait d'avoir lieu. Pareil pour Nick. Je décidai tout de même de rajouter un couteau de combat. Peut être pour le style mais je pensais qu'il allait m'être utile.
Il était 3 heures du matin. Nous étions désormais prêts. Prêts à combattre pour survivre. Survivre contre Raccoon City...


Chapitre 6 :
Rencontre Fortuite

_"Bon, et maintenant?" fis-je.
_"On trouve une bagnole et on se casse d'ici. T'as quelque chose à rajouter?"répondit-il sur un ton blagueur.
Nous nous mîmes donc en quête d'une voiture suffisamment bonne pour nous ramener loin d'ici le plus rapidement possible. Notre quête nous dirigea vers un parking, car toutes les autres étaient soit en flamme, soit détruites.
_"Dis-moi" fis-je, "quand je me suis endormi, quelque chose d'important s'est produit?"
Nick me m'adressa un regard pleins de compassion, comme s'il me prenait pour un frère. Ce regard me troubla dans un premier temps: "Pourquoi me regarde-t-il comme ça?"me dis-je. Il me frappa sur l'épaule et me dit :
_" C'est vrai que tu m'as fait peur!"dit-il avec le sourire."Heureusement que ce docteur était là: sans lui, c'était l'hypoglycémie assurée! T'es sûr d'avoir bouffé ce matin? Mais bon, peu importe, l'important, c'est que tu sois là"
_"Tout petit dej'." dis-je timidement. Après quelques secondes, j'osai:
"Pendant que je dormais, t'as fait quoi? parce que moi je suis en pleine forme, mais, toi, t'as dormi?"
_"Ouais, un peu, mais pas autant que toi. T'as vraiment frôlé le coma, tu sais! Et puis, la femme, Jill qu'elle s'appelle, m'a appris à me servir du fusil. Sinon, elle m'a dit plein de trucs intéressants au sujet de ces monstres. Tu veux savoir?"
A contrecœur, j'ai accepté d'être au courant, sachant pertinemment que ce que j'allai entendre allait être dur à croire. Une fois son histoire terminée, nous fîmes une halte: il était lancé dans son récit, moi, j'étais plongé dedans, par conséquent, aucun de nous deux n'avait fait attention à la route que nous avons emprunté. Je me tournai donc vers Nick, afin d'être sûr qu'il connaissait l'endroit. A mon grand désarroi, il avait fait de même, en espérant que je connaissais le quartier. Son histoire était vraiment longue. Trop longue apparemment car, à cause d'elle, on s'est perdus. Rien de familier ne m'attire le regard. Pareil pour Nick apparemment. La seule chose que me semblait particulier, c'était son calme. Trop calme pour être vrai. Ce silence bourdonne dans mes oreilles, j'entends mon coeur battre. Tout d'un coup, un cri de femme retentit. Elle criait, elle demandait de l'aide. Les cris se rapprochaient. Que faire? Lui venir en aide et courir le risque de ne pas en sortir, ou bien chacun pour soi? Nous étions encore face à un dilemme tout juste bon à nous faire perdre du temps. Nick et moi pensions la même chose lorsque notre regard se croisait encore une fois. Le risque était trop grand. Notre peau d'abord, les autres ensuite. Mais notre départ fut trop tardif: nous voulions commencer à fuir lorsque la femme en question apparut quelque mètres plus loin. Nous étions obligés de l'aider. Il était temps de voir ce que valait notre attirail. Les monstres étaient à portée mais quelque chose me frappa:
_"Nick! C'est quoi ça? ils ont l'air vraiment méchant ceux-là!"
_"Tant qu'ils restent loin de toi, t'as rien à craindre. Contente-toi de tirer!"
J'obéis. Tout se déroulait à merveille. Les monstres ne pouvaient pas approcher. Mais, la femme que nous venions de sauver, se faisait toute petite, comme si elle voulait qu'on l'oublie. Une fois le travail terminé, Nick me dit:
_"Inventaire!"
_"Quoi? quel inventaire?"
_"Vérifie tes munitions!"
Là, le mat blesse. J'était tellement entraîné par la folie, que je n'avais pas géré mon stock. Nick était dans la même situation, mais il n'avait pas utilisé son fusil, c'était l'essentiel.
Le femme se décida à nous parler:
_"Je vous suis très reconnaissante. Sans vous, je serai déjà morte."
Nick était en train de regarder les cadavres, sûrement pour les identifier. Soudain, alors que je discutais avec cette demoiselle, un cri perçant se fit entendre: c'était Nick. Il venait de se faire mordre à la cheville par un zombie qui rampait. Il réussit tout de même à s'en défaire. Le zombie se leva. Il se dirigea lentement, d'un pas quelque peu assuré, vers Nick. Celui-ci ne pouvait rien faire, seulement reculer à mesure que le monstre avançait. La jeune femme semblait elle aussi terrorisée. Instinctivement, je pris le fusil et le pointa sur la tête de monstre. Il s'arrêta brutalement et me fixa. A ce moment, un sentiment bizarre me traversa. Ce visage, malgré les nombreux hématomes et autres écorchures, m'était familier. Mon hésitation fut suffisamment longue pour permettre au zombie de se remettre en route pour son festin. Je n'osai pas tirer. Malgré les suppliques de mon camarade et celles de la demoiselle, je ne pouvais pas "tuer" ce monstre. Finalement, après un effort surhumain que je ne pourrai jamais fournir, j'ai réussi à déclencher le mécanisme. La tête fut réduit en poussière. La tension retomba. Nick, qui souffrait encore de sa plaie, gémissait. La jeune femme vint pour l'examiner:
_"Ne bouge pas, je suis un docteur."
Elle sortit son matériel. Elle semblait vraiment savoir comment procéder. L'agilité avec laquelle elle opérait était prodigieuse, on avait l'impression qu'elle avait déjà fait ce genre d'intervention. Elle termina en lui injectant un sérum. Sur ce, Nick osa:
_"Merci. Vous .... Tu es Rebecca, c'est ça?"
Elle fut surprise:
_"Comment le sais-tu? Qui te l'a dit? Ils sont encore en vie?"
Elle mitrailla Nick de questions. Ce dernier eut du mal à l'arrêter. Il réussit néanmoins à placer:
_"Je ne vois pas de qui tu veux parler par "Ils" mais une certaine Jill m'a raconté certaines choses. Je suis au courant."
_"Dans ce cas, il ne faut pas perdre de temps. Il faut quitter la ville."
Je me sentais extérieur, étranger à leur discussion. Je ne comprenais pas leur énervement. Apparemment, il ne m'avait pas tout dit. Je n'avais pas envie de passer pour un poids, je m'imposai:
_"Pas mal l'idée! On n'y avait pas pensé!"
Mon intervention était trop ironique, déplacée. Ce n'était pas le moment de faire des blagues. Plus de munitions et, apparemment, pas assez de temps. Nick fut remis sur pied. "Etonnamment puissant ce sérum."me suis-je dit. Rebecca tira Nick par la main, elle voulait nous ramener quelque part. Par l'expression de son visage, c'était notre dernière chance. Alors que nous commencions à courir, mon regard se posa sur le cadavre franchement tué par mes soins. Mes yeux furent soudainement inondés de larmes et je ne pus les contenir davantage. Nick me ramena à la réalité, il avait compris que ce monstre n'en était quelconque.
_"....Ruby, Tante Ruby........ Excuse-moi......."
Quelques contractions me vinrent en réponse. Je m'appuyais un peu sur l'épaule de Nick. C'était le seul en qui j'avais confiance désormais. Rebecca nous amenait quelque part, cela m'importait peu. Je voulais quitter cet endroit. Pas que ce quartier, mais je voulais sortir de cet enfer. D'abord les amis, ensuite la famille. Cette chasse m'avait vaincu, je n'ai pas envie de continuer. Surtout pas pour perdre encore quelqu'un de proche.
_"T'en as mis du temps!" fit un homme bien baraqué.
_"J'ai failli mourir. S'ils n'étaient pas là, je serai morte, tout simplement."
Encore une fois, je me sentais étranger. Toutes ses installations ressemblaient à une grosse radio.
Je ne me sens pas du tout à l'aise ici, ils ont tous l'impression d'avoir perdu leur humanité, pire que tous ces monstres, ils sont plus proches de la machine de guerre, même Nick. Pendant ma réflexion, l'homme baraqué, Barry semblait-il, reçut un signal. Apparemment, il était à la recherche de signaux semblables:
_"Mauvaise nouvelle: La ville va être rasée. il ne nous reste plus beaucoup de temps."
_"Encore une mauvaise nouvelle, on n'en avait pas assez! Vous n'en avez pas d'autres?"dis-je au bord de la crise de nerf.
En guise de réponse, des regards indifférents. Ils pensaient avoir compris mon état d'esprit, mais ils étaient à côté de la plaque, je le savais. Ils étaient différents. Je suis seul dans cet enfer. Personne ne peut me venir en aide. Chacun pour soi. Pour survivre, je devais me débrouiller seul. C'est décidé: je me casse d'ici, par n'importe quel moyen.


Chapitre 7 :
Un autre Univers

Cela faisait une bonne heure que nous nous cachions dans cette sorte de caserne. Barry et Rebecca étaient toujours en train d'intercepter le moindre signal, aussi petit soit-il. Nick s'était assoupi et pour ma part, j'ai largement eu le temps d'explorer les moindres coins et recoins de cet endroit. A la fin de ma visite, je pouvais conclure que nous étions dans un studio de radio, sûrement à cause du nombre de micros et des émetteurs. D'après les dires de Rebecca, nous nous trouvions au dernier étage du bâtiment et, juste au dessus de nous, se trouvait une piste d'atterrissage pour hélicoptère. Jamais je n'aurais pensé avoir une issue de secours si proche : l'escalier qui conduisait au toit était barricadé, mais pas avec quelques planches de bois et autres meubles, mais plutôt avec un énorme placard en fer. Il semblait vraiment très lourd. Néanmoins, sur le sol, tout près de la base de ce meuble, j'aperçus quelques traces, comme si on avait déjà tenté de le déplacer. Le plus étrange, ce n'était pas qu'un tel meuble se trouve ici, mais plutôt la manière dont il était positionné: en effet, si un quelconque explosion avait eu lieu, le placard aurait été renversé, mais là, il était droit, fier, comme s'il avait été mis ici pour nous empêcher d'accéder au toit. Quelqu'un, ou quelque chose, ne voulait pas que l'accès à l'héliport soit possible. Après un bon moment de réflexion, je suis arrivé à la conclusion que, malgré les apparences, ce placard n'est ici que par pure coïncidence, par hasard.
Il était 5 heures du matin. A part le tout petit déjeuner de ce matin et ce que le docteur m'avait donné pendant mon sommeil, je n'avais rien mangé. Il est vrai qu'à cause des évènements qui se sont produits, on n'avait pas vraiment le temps de penser à notre ventre. Je me mis donc, discrètement, en quête d'une quelconque nourriture, de quoi apaiser ma faim et celle de Nick. Dans une autre pièce, je trouvai une sorte de minibar, par conséquent, j'étais sûrement dans la salle de repos. A ma grande surprise, ce que je trouvais me remplissait de joie: chocolats, boisson et quelques conserves étaient soigneusement rangés sur une étagère. Je vis également que, par terre, plusieurs emballages déchirés et autres boîtes ouvertes gisaient. Ils avaient déjà mangé. Revenant dans ce qui était la salle d'enregistrement, que j'appelais la salle principale, je me suis empressé de réveiller Nick, il avait sûrement faim:
_"Nick, réveille-toi! J'ai trouvé de quoi bouffer!"
Il se réveilla en vitesse. Croyant que nous étions attaqués, il me mit en joue avec son fusil:
_"Non! Nick calme-toi! T'as dû faire un mauvais rêve."
En se frottant les yeux, il réalisa sa faute et s'excusa timidement:
_"Ouhla! Excuses moi, Jon. J'ai failli faire une grosse bêtise.... "
_"Pas de mal, moi aussi je suis stressé."
On rit. Cela faisait un bon moment qu'un tel moment de joie ne s'est pas produit. Quelques instants plus tard, après s'être calmé, Nick me questionna:
_"Alors, t'as fait quoi pendant ce temps?"
_"Rien de spé'. Je me suis occupé en cherchant de quoi bouffer et j'ai finalement trouvé quelque chose!"
Un timide sourire se lisait sur ses lèvres.
_"Cool! Voilà une bonne nouvelle pour une fois!"
On commença à manger. Au bout de quelques instants, Nick me demanda:
_"Et eux, ils n'en veulent pas?"
_"Laisse-les. Ils ne nous ont même pas demandé si on avait faim. Et ne t'inquiète pas pour eux, ils se sont déjà régalés..."
Sur ces mots, Nick se jeta sur les boissons pendant que moi, dans l'allégresse, j'entamais mon dessert à base de chocolats. Au bout de quelques minutes, on avait fini. Rien n'avait été laissé.
Un bon moment s'écoula avant que Rebecca ne se retourne. En nous voyant, elle dit avec un splendide sourire:
_"Apparemment, vous deviez avoir vraiment faim!
_"Ouais" fis-je pour continuer sur un ton ironique "Merci de nous avoir demandé si on avait faim!"
Sur ces mots, elle semblait tellement gênée que moi aussi, je commençai à me sentir mal à l'aise. Nick était resté à l'extérieur de cette discussion mais il avait remarqué notre gêne. Il lança:
_"C'est bon, vous ne pouviez pas savoir que nous n'avions rien mangé. Ce n'est pas grave. On ne va pas se faire la guerre pour de la bouffe!"
Il avait quand même raison. C'était vraiment puérile. Je m'excusai donc et elle fit pareil avant de demander l'age de Nick:
_"19 ans, et toi?"
Je ne voulais pas entendre la suite de cette discussion, j'avais deviné qu'elle était en train de le draguer. Ce n'était, apparemment, pas son genre: elle semblait trop timide pour accoster. En haussant les épaules, je les laissai et me suis levé afin de m'étirer un peu. Quelques secondes plus tard, Barry cria:
_"Silence! Je capte quelque chose!"
Il mit les haut-parleurs:
_"Jill!  Réponds! C'est Carlos!"
_"Je suis là! Que se passe-t-il?"
_"La ville va être détruite! Il faut vite trouver un moyen ......."
On entendit plus rien. Il y avait d'autres survivants et le nom de "Jill" m'était familier. Le regard de Nick croisa le mien et, sur un signe de tête, me confirma que c'était bien la femme que nous avions rencontré dans l'entrepôt. Rebecca avait rejoint Barry et il semblait qu'ils cherchaient la provenance du message. Pendant ce temps, je dis à Nick:
_"Et ben! quelle femme pas vrai?"
_"Ouais, t'as raison. En plus, elle est libre..."
Il semblait dans les nuages. Apparemment, il était tombé amoureux de Rebecca. En le secouant, je lui dis:
_"Pas elle, imbécile! Je te parle de Jill!"
_"Hein? Jill? Qui sait? Ah oui! Jill! euh.. oui! quelle femme!"
Il rougit. Il semblait vraiment très gêné, mais cela ne m'intéressait pas du tout.
_"T'en fais pas pour ça. Le plus urgent, pour l'instant, c'est de trouver un moyen de se casser d'ici."
_"Je pense qu'il ont sûrement un moyen de partir d'ici, sinon, ils ne seraient pas resté ici bêtement..."
_"C'est vrai. Mais, apparemment, ils ne veulent pas encore partir: ils veulent sauver leurs amis. On est un fardeau pour eux."
_"Tu dis ça pour tenter de m'engrainer, Jon! Arrête tout de suite ton délire! c'est pas le moment!"
_"Et tu crois que c'est peut-être le moment de draguer" dis-je hors de moi avant de me lancer sur Nick.
Une bagarre s'en suit. Nick était allongé sur le sol, ses mains autour de mon cou. Moi, tout en lui donnant des coup de genoux, je tentais de me libérer de sa poigne. Les coups que je lui portais finirent par avoir de l'effet: sa poigne se desserra et je pus m'en défaire. Alors que je me jetais sur lui, Rebecca s'interposa:
_"Arrêtez tout de suite!"
Elle n'en avait pas l'air, mais elle avait de l'autorité. Me redressant, je vis que tous les visages étaient tournés de mon côté, Nick m'adressa un regard de vainqueur, Rebecca, tout en l'auscultant, me foudroya d'un regard du coin de l'oeil, Barry, lui, avec ses airs supérieurs, les bras croisés, me regarda de haut. Je ne me suis jamais senti si rejeté jusqu'à aujourd'hui. Il est désormais clair que je ne fais pas parti de leur univers. Même s'ils ne me jetaient pas dehors, ils m'avaient abandonné. Je suis encore une fois seul.
_"Soit! Je me débrouillerai tout seul!" dis-je.
_"Débrouille-toi tout seul, gamin."fit Barry "Ta disparition ne sera pas une grande perte."
Sur ces mots, un énorme flux de colère m'envahit que je pus, malgré tout, contenir. Alors que je me dirigeais vers le balcon afin d'escalader l'étage qui me séparait du toit, quelques bruits, provenant du gros placard attirèrent l'attention Barry. C'était la raison pour laquelle il ne m'empêchait nullement dans mes actions. Je passe une jambe par la fenêtre, Barry s'approche de cette armoire. Alors que je fis passer mon autre jambe, une énorme explosion retentit et Barry est projeté à quelques mètres. Plutôt par réflexe, je regardai à l'intérieur, bien caché. Une sorte de commando fit irruption dans la salle. Un homme, cheveux blonds plaqués en arrière, lunettes de soleil et combinaison de combat noire, entra en dernier, les bras croisés. Il semblait vraiment confiant. Rebecca cria:
_"Wesker! Vous êtes encore en vie? Traître!"
_"Tiens donc? Rebecca Chambers. Toujours vivante? Je pensais t'avoir tué dans le labo du manoir. Et toi, Barry, encore en train de fouiner?"
Barry semblait tétanisé face à cet homme qui n'a pourtant rien d'extraordinaire d'apparence. Wesker s'approcha de Barry. Ce dernier se releva et voulu dégainer son arme. Wesker, d'une vitesse surhumaine, se saisit du fusil qui reposait près de Nick et se plaça derrière Barry et dit, sur un ton moqueur:
_"Décidément, tu es vraiment trop lent..."
Néanmoins, il n'appuya pas sur la détente. Il se contenta de les faire prisonniers. Alors que 2 membres du commandos les conduirent aux toits, le reste analysait le contenu des ordinateurs.
Je m'empressai de grimper sur le toit tout en me questionnant sur ce que j'allai faire une fois en haut et, surtout, pourquoi j'agissais de la sorte. J'arrive sur le toit avant eux. Deux hélicoptères de combat, type Chinook, y étaient posés. Rebecca et Nick montèrent dans le premier, Barry était conduit vers l'autre. Je me fichais pas mal du sort de Barry. C'est pourquoi je me préoccupais plus du sort des deux autres. Le reste du commando montèrent à leur tour. Wesker prit le même hélico que Rebecca et Nick. Les palmes commencèrent à tourner. Qu'allais-je faire? Je ne fais pas du tout le poids contre ces vétérans de la guerre! Inconsciemment, je me dépêchai d'agripper les roues de l'appareil. Je ne savais pas du tout combien de temps cela allait durer. Ni même pourquoi et comment j'allais venir en aide aux autres. De toutes façons, c'était fait. Je dois assumer mes actes. Mais comment? On verra ça plus tard: pour le moment, il ne faut surtout pas lâcher...

Suite