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Resident Evil - Le Virus "V"
Auteur : x1alpha
1 chapitre - Complet
Date de parution : 2002


Le Virus "V"
By x1alpha


Des gens couraient dans une plaine déserte, remplie d'herbes vertes, de grands arbres les entouraient.
Ils étaient six. Tous, étaient de jeunes gens de seize ans environ.
La forêt  était très calme, les oiseaux et cigales semblaient absents, seul le vent sur les feuilles pouvaient s'entendre.
Le ciel était bleu, sans le moindre petit nuage en vue.
Les ados s'étaient arrêtés au milieu de cette plaine.

" Ron ! Pourquoi on reste dans cet endroit, y a rien à foutre ici !"
" Ouais et alors, tu veux aller en ville ?! Bah vas y. Et bonne chance."
Jonny le dévisageait.
" Pourquoi fallait-il que je vienne avec vous ?"
" Sans doute car t'étais tout seul comme un con, estime toi heureux qu'on t'ai accepté !"
Les autres jeunes éclatèrent de rire.
" Pfff, c'est clair que j'aurais pas du vous suivre…"
Jonny s'éloigna du groupe.
L'une des deux filles du groupe parla au grand brun:
" Qu'il est lourd ! Mais il a raison sur un point, que faisons nous ici Ron ?"
" T'inquiète Saly, on restera pas longtemps"
" Hum…"
Un autre jeune se mis à parler.
" Une chose est sure, ils ne nous trouverons pas ici !"
" Ca, c'est certain."
" Ouaip, mais… vous croyiez que les animaux d'ici sont…"
" Non !" Répondit Ron. " Il n'y a aucune bête dans les parages de toutes façons !"
" Où peuvent-ils bien aller ?" Demanda un autre.
" Aucune idée… peut-être en ville, pour chercher à bouffer."
Plus personne ne parlait. Tous se couchèrent dans l'herbe, le soleil commençait à taper.
Seul l'un d'entre eux restait debout,  surveillant les environs.

Je m'appelles Rick Holson, j'ai dix-sept ans, je suis originaire de France, c'était un très beau pays, avant "V", mais maintenant… on ne peut plus vraiment dire ça.
Nous sommes aujourd'hui entre le douze et quinze Juillet 2002, mais je n'en suis plus totalement sûr, les journées passent d'une rapidité déconcertante.
Chaque jour, nous nous déplaçons, parcourons quelques kilomètres à pied où en voiture pour éviter que quelqu'un où quelque chose ne nous suive.
En faisant comme ça, nous n'avons presque jamais eu de problème.
Parfois, je me dis que j'aurais mieux fait de mourir, j'en ai eu maintes fois l'occasion.
Nous sommes quelque part dans une petite forêt de l'Amérique du Sud.
L'un des seuls endroits où la civilisation ne s'est pas vraiment développée sur ce pays.
Je me demande souvent si j'ai bien fait de quitter le très vieux continent qu'est l'Europe, là-bas, c'est tout de même moins risqué…
J'ai rencontré ces jeunes il y a quelques mois. Avant, j'errai seul, sur les routes avec ma Porsche 911, que bien sur, j'ai volé.
Il faut dire que personne ne s'en ait plaint.
Ma famille, quand à elle, n'existe plus. Je suis le seul survivant des Holson à présent.
Je repense encore à me petite sœur dans son lit d'hôpital… avant que le mal ne l'emporte.
Elle souffrait terriblement, je me souviendrais toujours de son visage, elle n'avait que neuf ans.
Mais tout ça est du passé. Je dois à présent me préoccuper de mon futur, si j'en ai un…
Quand "V" a été identifié, il était déjà trop tard, plus aucun antidote n'a pu être créé.
Il y a trois mois, j'avais entendu dire par un homme, que des scientifiques, isolés en plein désert du Nevada, mettent au point un vaccin.
Je doute qu'ils réussissent à faire quoi que ce soit, mais un peu d'espoir ne fait pas de mal.

" Allez en route !" Nous dit Ron.
Tout le monde obéit au jeune, qui semblait le plus âgé. Une fois tous le monde de levé, Ron déclara:
" On est que cinq, il en manque un."
L'une des filles lui dit:
" C'est Jonny."
" Encore ! Mais où est-il passé ?! Je me demande ce qu'il peut bien foutre dans cette forêt."
" Le voilà !"
L'un d'entre nous pointa le doigt vers la lisière de la forêt.
" Il court non ?"
" Ouais, il a peur qu'on se casse sans lui."
Tout le monde commençait à lui crier:
" Allez Jonny, fais un peu de Sport ! Grouilles toi !"
Moi, au lieu de ça, j'observais plus attentivement la scène.
Jonny était du genre à ne jamais faire de sport, vu comment il était gros.
Il courait aussi vite qu'il le pouvait, les autres ne semblaient pas l'avoir remarqué, mais quelque chose de sombre était derrière lui… quelque chose de sombre le pourchassait.
" Ron !" Lui criais-je. " C'est quoi derrière lui ?"
Celui ci me fixa bizarrement, les autres firent de même.
Ils tournèrent à nouveau la tête vers Jonny pour laisser place à la peur.
Je regardais aussi… Maintenant, c'était plus clair et visible, car Jonny et son poursuivant n'étaient qu'à trente mètres.
Je pouvais nettement voir ce qui le suivait.
C'était un chien. Pas n'importe quel canidé, car celui ci avait doublé de volume par rapport aux chiens domestiques que j'avais l'habitude de voir l'année dernière, avant que "V" n'apparaisse.
Ces bêtes ne sont plus vraiment des chiens.
Leur peau est entièrement dépecée, les yeux sont d'un blanc pâle, complètement dénués d'expressions et de vie, pour résumer, ils sont vides.
Contrairement aux domestiques, ceux ci sont sauvages, et terriblement dangereux, qui mettraient n'importe quel membre de la SPA en pièces en deux secondes.
Alors si en plus, ils sont infectés par "V", courir ne nous mènera pas loin, et c'est ce que commencent à faire les autres, car Jonny, où plutôt, la future proie du monstre n'est qu'à une dizaine de mètres de nous à présent.
Je commence à courir avec eux.
Dans notre course, j'entend le cri horrible de Jonny Dawson. Quand le repas du monstre sera fini, il se mettra à notre recherche.
" En voilà d'autres !!!"
En courant, je regarde à ma gauche, c'est Cécile,  la seule française, et pour la même occasion, la seule Européenne avec moi dans ce groupe, qui a criée.
J'observe maintenant l'endroit vers où elle pointe le bras:
A notre gauche.
Trois autres mastodontes dépecés comme l'autre, sortent des bois pour nous poursuivre.
Moi qui suit le plus à droite, je n'ai pas grand chose à craindre d'eux, mais je réalise que trois d'entre nous ne survivrons pas à cette course mortelle.
Je regarde à nouveau devant moi.
Nous courons tous à perdre haleine, les monstre nous poursuivent sans relâche, les autres sont tout aussi paniqués que moi.
Notre survie ne tient qu'à un fil.
J'entend un nouveau cri.
C'est Saly, la petite amie de Ron, qui vient de tomber dans la course folle, Ron, tout en courant, lui cri de se relever, mais c'est trop tard pour cette pauvre fille, les trois monstres se jètent sur elle et commencent par la démembrer d'une furie abominable avant de la dévorer.
Nous arrivons enfin au bout de la plaine.
Il y a une petite pente avec des arbres, derrière, se trouve les deux voitures que nous utilisons pour rouler sur les routes désertes.
Ces deux véhicules sont garés sur le chemin de terre qui traverse la forêt.
Ma Porsche, quand à elle, je l'ai abandonnée à Los Angeles, à cause des monstres apparus à cause du virus "V", ils l'ont complètement détruite.
Los Angeles était surnommée "La cité des Anges"
Mais maintenant, cette cité est devenue un Enfer, c'est même l'une des premières ville où le virus est apparu.
Les symptômes de ce virus sont très clairs, vous commencez à avoir mal de partout, vous perdez le contrôle de vous même, votre peau démange et des ampoules apparaissent, les yeux changent jusqu'à devenir blancs, vous moisissez tel un cadavre avec une vitesse ahurissante et enfin, un appétit de chaire fraîche monte en vous et vous vous jetez sur tous les êtres vivants que vous rencontrez.
Les seules raisons pour laquelle toute l'humanité a été décimée, c'est que une fois que le virus vous a infecté, les symptômes mettent le temps qu'ils veulent pour apparaître.
Ça peut ainsi varier de trois jours à quatre mois. Les scientifiques n'ont jamais compris pourquoi.
De cette façon, un civil américain infecté sans le savoir, peut partir visiter la Chine et devenir Zombie là-bas, deux mois après l'infection, et peut avoir infecté 100 personnes entre-temps par simple attouchement.
L'armée était intervenue pour contrer les monstres en vain, à présent, fuir est la seule chose à faire, les armes à feu étant devenues inefficaces.
Peu après que l'Europe ait commencée à avoir des cas de maladie identiques à celle des États-unis, Certains pays ont envoyé des expéditions en Antarctique et Arctique pour essayer de coloniser et ainsi sauver l'humanité mais personne n'a jamais pu confirmer que les hommes envoyés étaient encore vivants.
De toutes façons, que pourraient-ils faire là-bas ?! Attendre que le reste du monde se calme pour revenir ?!
" Rick !"
Une voix me fit reprendre raison. C'était Cécile Brea.
" Quoi ?"
" Viens, on n'attend plus que toi."
Je vis que les autres étaient déjà montés dans la décapotable rouge.
Je suivais Cécile, et nous montions dans l'autre véhicule, une camionnette neuve, que nous utilisions pour transporter la bouffe.
A l'origine, moi et Cécile étions avec Tom Delvis et Jonny Dawson.
Comme Jonny était en pièce, il n'y avait que moi et Brea dans le pick-up.
Tom, quand à lui était monté avec les autres dans la voiture rouge, étant donné que Saly était morte.
Nous nous mîmes en route.

Ça fait cinq minutes que nous roulons, nous avons quitté le chemin de terre pour rejoindre la nationale.
Nous roulons en direction du Nord. Des panneaux abîmés en bordure de route indique qu'une petite ville est à dix kilomètres.
Dans la voiture de devant, la musique était à fond, c'était une cassette de R&B. Ils écoutaient toujours la même chose, ce qui devenait lassant.
Cécile me demanda de ralentir, pour que la musique soit moins proche, donc moins forte pour nous.
Elle entama une discussion.
" Dis, pourquoi es-tu venu dans notre groupe ?
" Je n'aime pas trop me balader seul dans des villes remplies de monstres, pourquoi cette question, ça te gène ?
" Non, je voulais juste savoir…"
" Et toi ? Tu es française non ?"
" Oui… toi aussi je crois, comment es tu arrivé en Amérique ?"
" En cargo… clandestinement, quand le virus a été signalé en France."
" Ah, je vois. Moi, je suis venue dans ce pays quelques mois avant l'apparition du virus.
"…"
" Dis…"
" Quoi ?"
" Tu y as déjà pensé ? Tu as déjà pensé qu'on était les seuls survivants ?!
" Non."
" Moi oui, mais avant, j'étais avec d'autres gens."
" Ils sont…"
" Oui, le virus les a tué."
" Mais… et toi ?"
" Je l'ai attrapé il y a quelques mois, en même temps qu'eux, les symptômes commencent à peine à se présenter, et je vous ai filé la maladie à tous…"
Je la regardai d'un air abasourdi.
Je ne sais pas si en fin de compte, l'humanité se relèvera de cette catastrophe un jour, mais l'extinction n'est pas loin.
Tous les autres sont certains que nous sommes les uniques survivants de l'espèce humaine.
Pour ma part, je pense la même chose.
Le virus "V" a été créé par l'humanité, leur création les a mené à leur perte.
Nous atteignons enfin la ville.

Des gens nous accueillent, plus d'une centaine en tout, ils disent être le regroupement de tous les humains survivants dans le monde.
Je m'approche de l'un d'eux, et le sers dans mes bras......

FIN