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Resident Evil - Les Soldats de l'Enfer - Chapitres 7 à 11
Auteur : x1alpha
11 chapitres - Non finie
Date de parution : 2002


CHAPITRE 7 :
DESESPOIR

Miller se retrouva à nouveau dans la ruelle qu'il avait pris.
Il avait deux passages accessibles: A sa gauche, où avait eu lieu le massacre entre les Zombies et mercenaires, à droite, pour arriver face à l'immeuble qu'ils avaient emprunté, lui et les autres agents, et enfin, la porte de la pharmacie.
La première solution était trop risquée car les ennemis devaient être là, la pharmacie aussi.
La droite était le passage le plus sur actuellement.
Il dépassa la ruelle pour atterrir dans la grande rue.
Là, une vision plutôt désagréable s'offrait à lui.
Certains Zombies, précédemment à terre, lors de l'arrivée, étaient maintenant debout, et dévoraient les cadavres à leur portée.
David évaluait la situation:
Trois Zombies assez éloignés à droite, un en face, de l'autre côté de la chaussée et deux à gauche.
Celui de devant l'aperçu et se leva, abandonnant son repas en vue d'un nouveau, avec une chair plus fraîche.
Il poussa un râle horrible, et tous les autres se mirent debout.
Tous marchaient lentement vers l'agent, en tendant les bras.
L'homme prit son Sigpro et blasta le plus proche et isolé.
Celui ci s'écroula bizarrement en un seul coup au ventre.
Ceux de droite étaient suffisamment loin pour ne pas présenter une menace directe, il se concentra sur les deux autres.
Il tira quelques balles, le premier s'écroula et se mis à ramper, l'autre prit une accélération soudaine, David paniqua et tira toutes les balles de son chargeur.
Il était vide, mais l'ennemi était toujours debout, un bras venait de tomber.
Miller chargea son autre, et dernier chargeur de 15 balles.
Le Zombie n'était qu'à deux mètres.
David visa la tête et tira.
Il tira aussi une nouvelle balle dans le rampant.
Il ne restait à présent que trois Zombies, pas mal rapprochés, et les balles manquaient.
Il pris une grenade et la balança sur eux.
BAAAAMMM!!!
Les agresseurs explosèrent, bras, jambes, têtes, tout volait en l'air.
Il n'en restait quasiment rien.
Il compta les dernières balles: Treize…, une grenade et un minable couteau.
Bien qu'ils aient récupérés l'armement de Kyle, c'était Nick qui avait été chargé de les garder.
D'autres Zombies commençaient à se lever, David prit le chemin par la droite, en courant.

Au bout de dix minutes, courant à perdre haleine, et évitant les rares Zombies dans les rues, il se retrouva devant une nouvelle rue, bloquée par des herses bleues et quelques planches.
Il les passa sans grand problème et se retrouva dans la rue.
Il n'y avait rien d'anormal. Deux voitures de police étaient accidentées, et un bidon rouge placé au milieu de la route. A gauche, il y avait une ruelle menant à deux portes.
Il se dirigea vers là et entra par la porte grise.
Il était dans un petit couloir, il y avait des cartons avec un petit vélo jaune.
En voyant cela, le soldat espérait vraiment de ne pas avoir à tuer des gamins Zombifiés.
Il s'avança devant la porte, un panneau signalait:
"DEFENSE D'ENTRER, Réservé au personnel".
- Hum, j'aurais pas d'ennuis de ce côté là… Se dit-il.
Il entra. David se retrouva dans un entrepôt, il fut accueilli par un flic armé d'un fusil Benelli.
- Qui êtes vous ? Etes vous infecté ?
- Primo, je suis David Miller, secondo, non, de toutes façons, je n'ai aucune blessure.
- Okay, les monstres ne vous ont pas suivi ?
- Non, où alors je n'en ai pas vu.
Il abaissa son arme et descendit de petits escaliers menant à une place où des cartons, seaux, caisses et élévateurs étaient entreposés.
Il y avait quelques personnes ici:
Un mercenaire, une femme avec un gosse, le flic plus un homme.
Il s'adressa au mercenaire, assis près d'un élévateur.
- Vous êtes le seul soldat ici ?
Il se mis à rire nerveusement.
- Haha, moi un soldat ? Tu parles mon vieux !
- Qu'est ce que tu veux dire ? Je comprend pas.
- Umbrella nous a mené en bateau.
- Umbrella, oui, c'est vos employeurs non ?
- Pfff, ils nous ont bien eu, chapeau.
Il secoua la tête.
- Pourquoi ont ils envoyés leurs équipes ?
- Bah pour réparer leurs erreurs.
- Comment ?! Je ne comprends rien à ce que tu dis.
- Laisses tomber, avec l'armée qui encercle la ville, nos chances de survie sont nulles.
- Mais je...
- Je ne veux plus rien entendre, laisses moi tranquille maintenant.
Le mercenaire se releva, franchit la porte et quitta les lieux.
Il restait encore pas mal de gens à interroger, il se dirigea vers le flic discutant avec un homme.
Lorsqu'il s'approcha, les deux tournèrent la tête vers lui.
- Alors soldat, que faites vous là ?
- Je ne suis pas un militaire.
- Ah ouais ?! Bah de toutes façons, ça ne change rien, on va tous...
Le policier fit signe de se taire à l'homme et lui dit doucement:
- Il vaudrait mieux ne pas décourager certaines personnes.
Il parlait du gosse et d'une femme, sûrement sa mère.
- Ah parce que vous croyez qu'ils se doutent de rien ?!
- Non mais... ils ont l'air épuisé.
- Et nous alors ?!
Miller s'adressa au flic.
- Hum, excusez moi mais… vous êtes membre du RPD ?
- Oui, pourquoi ?!
- Où en sont-ils là-bas ? Je veux dire, il y a encore des survivants au commissariat ?
- Oh, le commissariat… je sais pas trop ce qu'il se passe, voyez vous, j'ai été recruté hier, ils avaient besoin de flics… les Zombies commençaient à apparaître, mais ils n'ont pas voulu que j'entre.
- Comment ?! Et pourquoi ?!
- Ils étaient barricadés, et ont même abattu des civils qui voulaient entrer, pour ma part, je n'avais pas ma tenue de flic, donc…
- Mais on a plus de nouvelles ?
- Z'avez qu'à vous y rendre, mais ce sera sans moi.
- Auriez des armes à me prêter ?
- Hahahaha, ici, il n'y a que moi qui suis armé avec ce fusil Benelli, et puis, vous croyez vraiment que vous allez revenir ici ? Et même si vous le vouliez, vous crèveriez avant d'atteindre le bureau de police. D'après certains, il y a un monstre géant habillé en noir qui traînerait aux alentours.
- C'est quoi ces conneries ?
- Je pense que c'est vrai, avec tous les monstre verts ou roses… mais ce n'est qu'une rumeur.
- Hum, pourtant je dois y aller.
Miller se disait que Nick et Chloé devaient être là-bas, il fallait qu'il s'y rendre.
- Bon, bonne chance, méfiez vous des fenêtres surtout.
Miller sortit.
En retournant dans la ruelle, il vit que des Zombies squattaient la zone, il prit la porte de gauche.
Il était sur un chemin avec des lattes en bois, un escalier se présentait à lui, il le prit.
En faisant quelques pas, plusieurs choix se présentèrent.
Une porte grise métallique à sa droite, un passage droit devant menant à une nouvelle porte et un passage à gauche.
Miller préféra prendre d'abord à gauche.
Il se trouva devant un escalier qui menait vers le bas, il pouvait entendre des gouttes d'eau tomber.
Le soldat s'avançait lentement et atterri dans une minuscule salle.
Il n'y avait rien, à part de caisses de bouteilles d'eau.
David retourna en arrière et prit le passage. Au bout, il y avait une porte rouillée, qu'il prit.
Il était maintenant dans une rue.
Tous devant, il y avait une porte coulissante avec de tags dessus.
Il s'avança, permettant d'avoir un meilleur champ de vision.
A droite, le chemin était bloqué par des herses et autres objets volontairement placés, certainement pour empêcher la progression des Zombies.
Il marcha vers la gauche.
Au bout d'une dizaine de pas, deux accès étaient possibles, droit devant, qui semblait mener dans d'autres rues, ou à droite.
Comme rien d'hostile où même, de vivant, ne traînait, il se mis à marcher entre les magasins, Sigpro à la main. Il y avait beaucoup de portes barricadées par des meubles, seulement deux portes n'étaient pas protégées.
Une porte menant à un bar, ainsi qu'une porte s'ouvrant sur une boutique de vêtements.
Il s'approcha de celle du bar, au moment de l'ouvrir, un groupe de Zombies débarquèrent de l'autre chemin, il s'empressa de l'ouvrir et la referma derrière lui.
Un loquet était placé sur la poignée, il le plaça, pour éviter que les Zombies ne puissent entrer.
Seulement, quelqu'un où quelque chose d'autre que lui était présent dans la salle.


CHAPITRE 8 :
LE COMMISSARIAT

Quelque chose l'observait, David fouilla la salle des yeux, de là où il se tenait.
C'était un nouveau monstre vert. Comme celui qui avait tué Kyle lors de leur arrivée en ville.
La chose l'observait mais ne semblait pas s'en préoccuper.
Elle était debout, de l'autre côté du comptoir. A la gauche du monstre, il y avait une porte.
Comme la créature ne s'intéressait vraiment à lui, Miller commença à regarder la salle.
Elle n'était pas particulièrement grande.
Il y avait deux Flipper dans l'un des coins.
Un téléphone était juste à côté de lui avec un briquet sur la table.
Une demi-douzaine de tabourets étaient face au comptoir.
Derrière celui-ci, des bouteille placées sur des étagères.
Il dirigea maintenant la tête vers le monstre, toujours immobile.
Le soldat fixa les yeux du monstre, et remarqua que celui ci ne l'observait pas...
En fait, la créature regardait bien vers lui, mais juste au dessus.
Miller tenta un œil vers le plafond.
Une créature rose était accrochée, elle fixait le Hunter.
Le Licker regardait son rival.
David ne bougeait plus du tout, il était à présent pris au piège.
Un Licker au dessus de sa tête, un Hunter droit devant et les Zombies derrière la porte.
Contre toute attente, le monstre pendu au plafond fit un saut, les griffes en avant vers la créature verte.
Celle-ci réagit aussitôt et sauta à son tour.
Un bruit de déchirure se fit entendre lorsqu'ils furent en contact, en plein vol.
Le hunter tomba aux pieds de l'homme, mais ne bougeait plus.
Tandis que l'autre, était retombé proprement.
Le seul monstre encore vivant, s'avançait maintenant vers l'agent, mais avait du mal.
Il était très mal en point, et il laissait une traînée de sang rouge sur son passage.
David le contourna sans problème et ouvrit la porte du fond, laissant l'agresseur mourant.
"Génial, ces sales bêtes ne se supportent pas." Se dit David dans sa tête.
Il était dans un couloir en extérieur menant à une petite cour.
Une affiche, juste à côté de la porte qu'il avait franchi, était accrochée au mur.
"Umbrella a découvert une substance révolutionnaire. Elle vous fera rajeunir de 10 ans !"
- Pfff, les habitants de cette ville ont surtout pourri de 10 ans !!!
Cette phrase terminée, David commença à se poser des questions.
"C'est Umbrella qui a envoyé ses troupes ici, mais pourquoi ?!"
Finalement, il se dit que cette société pharmaceutique avait voulu donner un coup de main pour sauver la ville, mais avait échoué.
L'homme se remit en route.
Après avoir passé une cour, il se trouvait devant trois passages.
Il prit le plus proche.
David était à présent dans une allée sombre.
Un bruit étrange attira son attention.
Des bruits de mâchouillement se faisaient entendre au fond de l'allée.
Un groupe d'individus en décomposition avancée se rassasiait de quelques cadavres.
Les monstres ne l'avait pas encore vu, étant trop concentrés sur leur repas de chair fraîche.
Il s'avança jusqu'à une porte, les Zombies déjeunaient toujours et ne l'avaient même pas remarqué.
Il remarqua une herse bleue apposée sur le mur de droite.
Il la poussa de sorte de bloquer les morts-vivants.
Miller franchi la porte.
Il était encore dans un passage, à part les bruits de mastication derrière lui, rien ne le perturbait.
A deux mètres de lui, se trouvait une corde et un jerrican d'essence.
Si les Zombies faisaient tomber la barricade, ils s'en prendraient aux éventuels survivants dans la zone.
Pour éviter que les monstres ne passent pas là, il attacha la corde sur la porte et l'aspergea d'essence, comme ça, si c'est un homme qui tente de passer, il n'aura qu'à la brûler, si il a un briquet...
Il avança jusqu'à atteindre la porte la plus éloignée et se retrouva dans la rue.
Une porte rouillée était droit devant, des voitures en feu à sa droite interdisaient tout passage.
Il prit à gauche et traversa la rue pour se retrouver devant le commissariat.
En s'avançant un peu plus, il pouvait apercevoir une dizaine de Zombies déambulants.
Ceux ci le l'avaient pas remarqué, alors qu'il s'apprêtait à faire demi-tour, quelqu'un cria.
Il se retourna et vit les Zombies se faire déchiqueter par quelque chose de bruyant.
Le bruit s'arrêta lorsque les monstres n'étaient plus qu'un amas de chair à canon.
Un voix l'interpella venant du commissariat, des gens lui faisaient signe à travers des fenêtres barricadées.
Il s'avança jusqu'à la grille, et la franchit.
Des hommes lui ouvrirent, c'était des flics.
- Merci les gars, je m'apprêtais à repartir lorsque j'ai vu tous ces Zombies, c'était quoi qui a...
- Une mitrailleuse lourde.
C'était un homme armé d'une Gatling qui parla.
- Entrez donc.
David entra dans le hall, gigantesque.
Un petit bureau était visible au fond de la salle, trois portes étaient visibles.
- Pourquoi m'avoir fait entrer ?
- Pourquoi ne l'aurions nous pas fait ?!
- Eh bien, j'ai rencontré des civils qui disaient que vous tiriez à vue, vous êtes nombreux ici ?
- Huit, dont deux blessés. Les pertes ont été énormes dans nos rangs, et les munitions viennent à manquer.
- Ouais, en plus des écorchés !
C'était un flic noir au bout de la salle qui parlait.
- Les écorchés ?
- Ces monstres étranges, on les dirait faits de muscles uniquement, avec leurs griffes géantes, ils sont concentrés à l'étage supérieur ainsi que vers les couloirs de la chambre noire, nous avons isolé cette zone.
David vit entrer deux hommes avec outils et planches et commencèrent à condamner la porte de gauche, il ne restait que celle près de l'accueil et à droite.
- Que comptez vous faire ?
- On a décidé de fuir dans les égouts de la ville, pour aller à l'usine des ordures, mais on n'a pas la moindre idée de ce que l'on y trouvera, on part demain.
- Pourquoi pas maintenant ?
- Il y a quelques heures, on a envoyé notre équipé d'intervention au centre-ville, on les attend toujours, si ils ne reviennent pas, on devra quitter les lieux.
- Ah... combien d'hommes ?
- Dix-Sept, ils sont partis en voitures, le seul problème, c'est qu'il est impossible de les contacter, rien ne marche, pas même les téléphones.
- Ecoutez, j'ai une solution plus simple, moi et mon équipe pouvons...
Il venait de se rappeler que la radio était HS.
- Quoi ? Quelle équipe ?
- Je suis un agent de la R6, un Black Ops si vous préférez, j'ai été séparé des autres membres lors d'une attaque, nous avions le moyen d'appeler un hélico mais maintenant... c'est foutu.
- Eh merde, donc, on a pas le choix, on doit rendre visite aux rats.
- Vous n'auriez pas vu des collègues à moi ?
- Non, désolé, juste quelques civils et militaires...
Un flic, auparavant silencieux l'interrompit.
- C'est pas des soldats, tu as oublié ?
- Ouais je sais, ils sont avec Umbrella, mais ils sont de notre côté.
- Tu parles !
L'homme partit et pris la porte de droite.
- Je peux savoir de quoi il parle ?
- D'après des hommes de l'équipe spéciale de Raccoon, Umbrella est responsable de ce qu'il se passe ici, mais ce ne sont que des rumeurs, bien que...
Des tirs retentissaient dans le bâtiment, suivis de cris.
- Merde, ils ont besoin d'aide, grouillez !
- Qui ?
- Ford et les autres, dans la chambre noire, venez tout le monde, on y va !
Tous les policiers foncèrent par la porte à côté de la réception, mais David était resté sur place, hésitant. Il se décida finalement à les suivre, au moment de partir, les grandes portes principales s'ouvrirent violemment et un monstre géant en imperméable vert se montra, il frappa David du poing, celui-ci ne put que l'encaisser au visage, il tomba au sol, sur le marbre du commissariat, tout devint noir......


CHAPITRE 9 :
DETENTE TEMPORAIRE

Lors de l'attaque des morts-vivants contre le groupe, les trois agents de la Rainbow 6 furent séparés.
David Miller put fuir sans encombre, Nick Anderson, quand à lui, leur avait échappé à l'aide de quelques mercenaires, et Chloé Wilson, avait été aidée par Carlos Oliviera plus un autre soldat de Umbrella.

Quelques minutes seulement après l'attaque, Chloé, Carlos et Ray Dixon se réfugièrent dans un petit magasin, certainement l'épicerie du coin, à deux rues de leur séparation, au Nord.

- Chloé, vous allez bien ? Demanda Oliviera.
Celle ci commença à se réveiller.
- Je crois oui, où… sommes nous ?
Elle observa la salle des yeux. Il y avait quelques rayons, où étaient entreposés principalement des aliments et boites de conserve.
- On a pu se réfugier dans cette épicerie.
- Ah oui je me souviens, j'ai dormi longtemps ?
- En fait, vous vous êtes évanouie, ça n'a duré que quelques minutes.
- Ah…qu'est ce que c'est ?!
Elle désigna une ombre vers le fond de la salle, qui faisait du bruit.
- C'est Dixon, il est de mon équipe, il cherche de quoi manger.
Carlos vit dans ses yeux qu'elle commençait à s'inquiéter.
- Où est David... et Nick ?
- Je ne sais pas, votre chef m'a demandé de vous mettre à l'abri, mais pour Nick, je ne sais pas. Je suis sur qu'ils vont bien.
Carlos se dit qu'elle n'en crut pas un mot, ce qui était exact, mais elle acquiesça quand même de la tête.
- Ah, merde !
Oliviera regarda vers son collègue.
- Ray ? Que se passe il ?
Il y eu un court silence.
-…Des rats ! Ils bouffent tout se qu'ils trouvent !
Carlos et Chloé firent un souffle de soulagement, ce qui fit baisser la tension d'un cran.
Le Sud-Américain se leva, et marcha vers Dixon, laissant Chloé assise sur une table.
Elle examina sa jambe, le bandeau qu'elle avait placé après l'attaque des Hunters avait arrêté l'hémorragie, la douleur était passée d'horrible à supportable.
"S'ils n'avaient pas été là, je n'aurais pas survécu…" Se dit elle.
Des tirs retentissaient de temps en temps dehors, mais ils semblaient éloignés.
Carlos revint vers Chloé avec de la nourriture et de la bière fraîche.
- Où avez vous dégoté ça ? Demanda t-elle en désignant la bière.
- Il y avait un frigo, pour la bouffe, ça n'est pas périmé.
- Pour ça, aucun problème, l'accident n'est survenu que depuis quelques jours.
- Oui, possible, tenez ! Il lui passa une canette de bière et la nourriture.
- Désolée, je ne bois pas de bière.
- Ah bon ?
- Si, mais pas maintenant, avec ce qu'il se passe dehors, je ne tiens pas à être bourrée.
- Ahahah, vous avez peut être raison.
Le second mercenaire se joignit à eux.
- Alors, Carlos, qu'est ce que tu comptes faire à présent ?
- Pas la moindre idée, attendons l'aube, les monstres craignent peut être la lumière.
Chloé et Ray pouffèrent de rire.
- Bah quoi ? J'ai dit une connerie ?
- Tu regardes trop de films d'horreur vieux, ici, c'est la triste réalité, ces saletés ne nous laisseront pas le moindre répit.
- Ouais, mais il y a bien un moyen de leur échapper ?!
- Oui ! Répondit Wilson. Nos armes sont la seule chose qu'ils craignent.
- Hum, c'est justement ce qui nous fait défaut, moi, je n'ai que ce vieux fusil, avec 6 cartouches, Carlos, son Sigpro, et toi ?
- J'ai mon arme de poing avec deux chargeurs, un couteau et deux grenades à fragmentation.
- C'est très léger. Conclut Carlos.
Plus personne ne dit quoi que ce soit.

Une heure passa lentement sans que rien ne se produise.
Les trois rescapés n'avaient pas la moindre idée de l'heure qu'il était actuellement, personne n'avait de montre, Chloé ayant cassé la sienne.
Carlos s'était endormi sur une chaise, Ray, était à l'arrière boutique, cherchant quelque chose d'utile.
Wilson n'avait pas bougé depuis qu'elle était ici, à cause de sa blessure infligée par David, mais celui ci s'était pardonné en l'aidant à se déplacer.
La jeune femme tenta de se lever, elle y parvint.
Elle marchait en s'aidant des objets stables sur son chemin, elle se dirigeais vers l'arrière boutique.
Carlos se réveilla.
- Que faites vous ? Vous êtes blessée.
- Je sais, mais il faudra bien que me débrouille seule à un moment où à un autre.
Oliviera hésita à se lever pour l'aider, mais ne le fit pas, celle ci était déterminée.
Finalement, elle atteint le fond de boutique.
Ray Dixon s'y trouvait, il feuilletait un journal local.
Il la vit, quand elle s'assis prêt de lui. Il lui montra des coupures de  journaux qu'elle commença à lire.

"RACCOON TIMES, 22 JUIN, 1998

HORREUR A RACCOON CITY !

NOUVELLES VICTIMES

RACCOON CITY – Les corps d'un jeune couple ont été retrouvés dimanche matin dans Victory Park, faisant de Deanne Rush et Christopher Smith les huitième et neuvième victimes du règne de violence qui terrorise la ville depuis la mi-mai.
La disparition des jeunes gens, tous deux âgés de 19 ans, avait été signalée par leur parents inquiets dans la nuit du samedi. Les policiers ont retrouvé leurs cadavres sur la rive ouest du lac Victory aux alentours de deux heures du matin. Malgré le silence des autorités, des témoins de la scène confirment que les deux jeunes gens portaient des traces de morsures similaires à celles des autres victimes. Que leurs agresseurs soient humains ou animaux, on l'ignore encore.
Selon leurs amis, le jeune couple s'était mis en tête de braver le couvre-feu instauré par les autorités pour traquer les "chiens sauvages" récemment repérés (selon la rumeur) dans l'épaisse forêt du parc.
Le maire Harris donnera une conférence de presse cet après-midi au cours de laquelle on attend de sa part l'annonce d'un couvre-feu renforcé…"

Une fois la lecture terminée, elle demanda.
- Ça fait depuis tant de temps que ça dure ?
- Non, ça s'est arrêté quelques temps après, mais ça a dû recommencer.
- C'est étrange, je n'en avais jamais entendu parler.
- Effectivement, cette ville semblait coupée du monde bien avant les événements, en plus, les flics avaient accusé Umbrella de responsable, mais il n'y a jamais eu de preuves, en tout cas, personne, en dehors de Raccoon n'a été au courant de ce qu'il s'est passé ici.
- On dirait que c'était voulu, je peux vous assurer que si je n'avait pas été engagée dans la R6, je n'en saurais toujours rien.
- Ouais, par contre, je n'ai rien trouvé de plus récent comme journal.
- J'ai l'impression que ce n'est pas qu'un accident.
- Oui…
- Écoutez, Carlos et moi avons décider de partir après l'aube, je vous conseille d'aller vous reposer, il ne doit rester que quelques heures avant le lever du jour, moi, je monte la garde.
- Très bien.
Chloé s'assis sur une chaise non loin de la caisse, elle n'eut pas de mal à s'endormir.


Notes: Bon, pas d'action ici et vous avez dû remarquer que le perso principal est passé de David à Chloé, il devrait y avoir d'autres chaps avec elle, ensuite, je passerai peut être à Nick, ou même Carlos, pour ce qui est des coupures de journaux, je l'ai récupéré sur "RESIDENT EVIIL, LA CONSPIRATION D'UMBRELLA" de S.D PERRY, mais vous aviez dû le remarquer, enfin, ceux qui ont pu le lire (moi même, j'ai eu du mal à l'avoir).


CHAPITRE 10 :
SORTIE EN VILLE

Raccoon City, 27 Septembre, aux alentours de 5 heures du matin.

Chloé fut réveillée par Ray.
- Levez vous, on va pas tarder à partir.
Elle se leva, Carlos n'était plus sur sa chaise, mais devant la vitre, il regardait dehors, la lumière du soleil, encore faible, pénétrait dans le petit magasin.
Il se retourna.
- Ah, vous êtes réveillée ! Il s'adressa à Chloé et Ray. Il vaut mieux que l'on parte par la porte arrière, il y a trop de Zombies dans la rue principale.
Elle acquiesça, ainsi que Dixon.
Carlos aidait la femme à marcher, elle y arrivait mieux qu'hier.
Après quelques pas, ils franchirent la porte arrière, menant à une petite ruelle vide.
Celle ci menait à la rue, mais des croassements retentissaient au dessus d'eux.
- Regardez ! Dit Chloé.
Ils levèrent la tête, des corbeaux survolaient le bâtiment, d'autres étaient perchés sur les toits alentours.
- Vous croyez… qu'ils sont infectés ? Demanda Ray.
- Possible Répondit Carlos. Restons sur nos gardes.
Les volatiles les fixaient de leur petits yeux étincelants, les oiseaux étaient noirs…comme tout corbeau, mais les yeux semblaient avoir virer au rouge.
Carlos fit signe à ses compagnons de se taire, et il avança vers la route quelques mètres plus loin.
Ils aboutirent en fait sur un parking entouré de bâtiments, la sortie se trouvait à l'autre bout.
Sur cette place, de rares Zombies déambulaient entre les véhicules.
La plupart des voitures étaient intactes, bien que trois où quatre étaient en feu.
Les macchabées ne les avaient pas vu. Par contre, des mâchouillements s'entendaient légèrement.
- On fait quoi ? Demanda la jeune femme.
- On évite le combat.
- Vous n'irez pas vite avec moi.
Carlos oublia ce qu'il venait de dire.
- Merde, il y a bien un moyen, non ?
- Bousiller tout le monde semble le plus simple. Dit Dixon, en chargeant son fusil.
- Tu as oublié de dire: Et le plus coûteux.
- Pfff, bah décidez si vous si malins que ça !
Ray avait trop monté la voix, et l'un des Zombies les remarqua.
- Trop tard maintenant, bouffe toi ça ! Dit-il.
Il pointa son arme vers le monstre et tira.
BAM!!!
Le tir n'eut pour effet que de faire tomber le bras de l'ennemi et le stopper une seconde, avant de continuer sa marche macabre.
- Merde ! Dit Chloé. Tu aurais dû le savoir !
- Quoi ?
- C'est simple Ray, c'est un Benneli que tu as en main, pas un fusil Sniper, fallait attendre qu'il approche !
- J'y avais pas pensé...
Elle sortit son flingue, visa et tira en pleine tête du mort-vivant qui s'écroula à l'impact.
- A gauche ! Hurla Carlos.
Quelques Zombies, venant de nulle part approchaient, ils n'étaient qu'à deux mètres seulement.
Le Sud-Americain recula et tira ses deux alliés par le col.
Carlos donna un ordre à Ray, ce qu'il n'avait pas fait depuis leur atterrissage.
- Ray ! Attend qu'ils arrivent assez prêt et bute les !
Le bidasse attendit, lorsque les quatre monstres apparurent, il appuya sur la gâchette.
BAM!!!
Contrairement à l'autre tir, celui ci fut mortel, et pour plusieurs ennemis à la fois, ils s'écroulèrent tous en même temps.
La fille et les deux gars se décontractèrent.
- Attention ! Il bouge ! Cria Ray.
Effectivement, l'un des Zombies écroulés bougeait toutes les deux secondes, Chloé le visa, mais Carlos la retint.
- Quoi ? Demanda t-elle.
- Regarde, ce n'est que les nerfs.
Elle observa le mort quelques secondes avant de répondre.
- Tu as raison.
Ils avancèrent vers le parking, à part les bruits de mâchouillements, et les deux Zombies de l'autre côté, rien n'était inquiétant.
Carlos regarda à gauche, dans le mur, une petite alcôve était présente, c'est là que devaient être cachés les Zombies.
Les trois humains dépassaient les véhicules garés proprement par la droite pour savoir d'où venaient les bruits de mastication.
C'était assez écoeurant, deux Zombies étaient entrés dans une voiture rouge, les agents, du côté de l'avant, pouvaient voir le pare-brise taché de sang.
Alors que l'un des monstres était carrément entré dedans, l'autre s'était penché à la vitre gauche pour dévorer leur proie.
Tellement occupés à bouffer, les Zombies n'avaient pas remarqué leurs éventuelles où même futures cibles.
- Venez. Dit doucement Carlos.
Les autres suivirent, ils se dirigèrent vers la sortie du parking.
Ca menait à la rue.
Trois passages étaient possibles, la rue à droite, à gauche et une ruelle devant.
- On va où les gars ?
Ils mirent du temps à décider, finalement ils prirent à gauche.
Ils avançaient droit devant eux, au milieu de la grande route.
La chaussée était dégagée, deux où trois cadavres étaient visibles, ainsi qu'un véhicule retourné et calciné. A part ça, la route était tranquille.
Carlos était en tête, armé d'un Sigpro, Chloé au milieu et Ray fermait la marche.
Chacun d'entre eux pensait aux événements survenus ici.
Oliveira se demandait où pouvait être le Beffroi St Michel, car c'était là-bas qu'il pouvait appeler un hélico.
Ray, lui, se demandait si Umbrella était impliqué d'une manière où d'une autre dans cet enfer, après la discution qu'il avait eu avec Wilson.
Chloé, quand à elle, pensait aux membres de son équipe, David et Nick étaient manquants, Kyle était mort peu après leur arrivée en ville, et Roland Stacey, leur principal objectif de mission était porté disparu.
Un cri puissant, effroyable et inhumain retentit dans la ville, les trois personnes sursautèrent et regardèrent de tout côté, le hurlement semblait venir de n'importe quel endroit.
- Ça venait de là bas ! Cria Carlos.
- Non, de là, je crois… Dit Wilson
- Putain de merde, en fait, on en sait rien du tout. Conclut Dixon.
GRROOOOAAAAAARRRR!!!!!!
Le cri retentit à nouveau, mais cette fois ci, accompagné d'autres hurlements, humains, venant de devant, un peu vers la droite.
- Des gens ont besoin d'aide !
Après avoir dit ça, Carlos avançait vers l'origine des cris, mais Chloé le retint par le bras.
- Attend ! Je le sens mal.
- Peu importe que tu le sentes mal ou non Chloé, des humains appellent à l'aide, il faut qu'on aille... Ray l'interrompit.
- Tu veux les aider ? Alors c'est le moment.
Une quinzaine de personnes courait, ils sortaient d'une ruelle à environ 100 mètres des soldats.
Les gens semblaient en bonne santé, lorsqu'ils virent Chloé, Carlos et Ray, après un instant d'hésitation, tous, coururent vers eux.
A peine les gens purent avancer que, contre toute attente de la part des trois soldats, une créature géante sortit de la ruelle et, très vite, fendit l'air de ses gigantesques griffes et 4 personnes furent découpées en deux, au niveau de l'estomac, le sang gicla de partout, et les civils survivants se séparèrent dans la rue, le monstre prit un adolescent en chasse...


Notes: Voilà un new chapitre, un p'tit peu d'action, j'ai l'impression qu'il y aura un beau bain de sang pour le prochain, vu la fin de celui ci, pour ce qui est de la créature, vous verrez ce que c'est bientôt, je devrais continuer avec Chloé encore un ou deux chapitres, je verrai bien.


CHAPITRE 11 :
LES TITANS

Les civils couraient dans tous les sens, les agents ne savaient quoi faire, le monstre étant très impressionnant.
Il était grand, de plus de deux mètres de haut, ses griffes devaient, chacune, faire un mètre vingt de long.
Le géant était principalement gris, et son visage était étrangement ressemblant à un humain.
La créature avait pris un ado en chasse, celui ci n'eut pas le temps de faire quelques pas, que le monstre le trancha en deux au niveau de la poitrine avec un craquement d'os qui put s'entendre d'assez loin, le sang se déversa sur la route.
Certains civils armés de flingues et fusils tiraient sur la créature, celle ci ne bronchait pas pour autant.
Les trois soldats se dirigèrent vers le monstre, qui avait à nouveau tué un homme.
- Comment on va l'avoir lui ? Demanda Ray.
- Aucune idée, les balles n'ont aucun effet sur lui, faut trouver un moyen...
- Chloé, tes grenades !
- T'as raison, mais il est vraiment rapide.
- Une diversion, faut l'attirer dans un coin ou mieux, une ruelle.
- Et ce sera qui l'appât ?
Personne ne répondit.
- Ahhh, au secours !
Les gens criaient toujours, certains d'entre eux couraient vers les mercenaires et Chloé, d'autres étaient cachés des yeux du monstre derrière des voitures et bennes à ordures.
La créature géante aperçut une belle brochette: Les trois soldats.
Elle se mis à courir plus rapidement encore que d'habitude.
- Oh merde ! Cria Carlos.
Ray commençait à déverser ses cartouches de fusil sur l'ennemi qui approchait, mais les deux autres partaient en retrait.
Wilson se retourna et vit que Dixon était toujours là.
- Ray ! Qu'est ce que tu fous ? Ramène toi, grouille !
Celui ci ne l'écoutait pas et tirait encore... jusqu'à qu'il n'ait plus de balles et que le monstre l'atteint pour lui foutre la raclée, le géant leva le bras et l'abattit droit devant lui.
Mais apparemment, le mercenaire avait prévu ça et fit une roulade vers la droite, le monstre fut surpris et poussa un nouveau hurlement, un autre répondit ensuite.
- Encore un ? Demanda la femme.
Ils regardèrent le monstre, celui ci s'était arrêté au moment où il allait frapper Ray.
Le géant regardait à sa gauche, il semblait inquiet.
- Tu crois qu'il a un ennemi ? Demanda Oliveira à Chloé en souriant.
Elle ne répondit pas, mais observait le monstre qui regardait en direction des toits.
Dixon, quand à lui, était allongé au sol à un mètre de l'ennemi, il semblait faire le mort.
Soudain, sur un toit de 20 mètres de haut, un nouveau géant apparu.
Il était différent de l'autre, il portait un énorme lance-roquettes, et avait une combinaison noire.
Celui ci hurla à nouveau, pointa son arme vers le gris... et tira.
La roquette toucha le sol, le géant ne put l'éviter, Ray non plus.
- RAY !!! Hurla Carlos.
Son compagnon était à terre, et ne bougeait plus, il était mort.
Carlos voulut s'approcher mais la fille le retint.
- Arrête ! On peut plus rien pour lui, tu vas te faire tuer !
Au même moment, le géant noir sauta de son perchoir et atterrit sur le goudron.
Les deux monstres s'observaient, seul une dizaine de mètres les séparait.
- Carlos, viens !
Elle le prit par la main, et s'éloignèrent, ils virent des gens leur faire signe des mains dans un bâtiment, les deux soldats s'en approchaient.
Pendant ce temps, le géant gris coura vers Nemesis, celui ci riposta en tirant sa roquette, que l'autre encaissa à nouveau, il commençait à faiblir.
Le géant noir lâcha son arme et approcha de l'autre, il leva ses énormes mains et frappa son ennemi, l'autre s'écroula.
Nemesis fit l'erreur de s'approcher de trop près, le Tyran l'embrocha de ses griffes, bien qu'il était à terre.
Le monstre poussa un cri de douleur et recula, les griffes du Tyran s'étaient enfoncées profondément.
Nemesis reculait, prit son arme et sauta sur un nouveau toit, moins haut que le précèdent, laissant le Tyran gisant sur le sol, mais toujours vivant.

Pendant le combat des Titants, Carlos et Chloé avaient pu rejoindre quelques civils réfugiés dans le bureau de presse "CITYSIDE".
- Merci d'avoir essayé de nous aider. Leur dit un homme.
- On a pas pu faire grand chose, et on a perdu l'un des nôtres. Lui répondit Carlos.
- En fait, si le monstre noir n'était pas intervenu, nous ne serions pas là en ce moment.
- Oui...

Chloé examinait la salle des yeux, ils étaient dans un bureau de presse.
C'était en désordre, il y avait un distributeur de boissons, un téléphone, bien sûr, hors d'usage, un porte frise marquée: "ESCALIERS" plus un ascenseur.
Il y avait trois civils ici, l'homme qui venait de leur parler, il était brun, un vieillard et une femme quarantainere.
Le vieux essayait de faire marcher le distributeur tandis que les deux autres parlaient.
Carlos s'approcha du distributeur.
- Vous voulez que je vous aide ? Demanda t-il au vieillard.
- Oui mon p'tit, ce s'rait gentil.
Chloé approcha de la femme et l'homme.
- Vous n'êtes que trois ici ?
- Non, il y a deux gosses qui sont montés, ils disent que leurs parents bossaient ici.
- Ah...
La femme s'adressa à elle.
- Vous êtes de l'armée ?
- Non, pas vraiment, j'ai été envoyée pour rechercher des rescapés, mais maintenant...
- Sortir de cette foutue ville se révèle impossible à présent, depuis que ces militaires ont mis Raccoon en quarantaine.
Chloé acquiesça, un bruit de verre brisé l'avertit que Carlos avait pu faire "abdiquer" le distributeur.
- Bon, il faudrait que je monte, je peux prendre l'ascenseur ?
L'homme acquiesça de la tête.
- Oui, il devrait être en marche.
Wilson entra dans l'ascenseur, Carlos fit signe de la tête qu'il restait là.
Elle ferma les portes, et appuya sur le bouton du second étage, ensuite, elle ferait le troisième.
En quelques secondes, il s'arrêta et les portes s'ouvrirent sur un nouvel endroit.
La première chose qu'elle vit était l'homme pendu au milieu de la salle, entre les bureaux.
Celui là avait dut se suicider.
Bien qu'il n'y avait pas de vent ici, le cadavre pendait légèrement de gauche à droite.
Chloé détourna les yeux et observa la zone.
C'était une salle où une dizaine de bureaux étaient alignés, ici, rien ne faisait penser que la ville était ravagée vu le rangement. Tout, sauf le tableau noir en fond de salle avec inscrit à la craie rouge:
" LES MONSTRES DE L'ENFER NOUS EMPORTERONT !"
Chloé passa entre les bureaux et approcha du tableau, de près elle put voir que la phrase n'était pas inscrite à la craie... mais au sang, il était sec.
Il était certain que les gosses n'étaient pas venus ici.
Wilson marcha vers la droite, un Zombie était à terre, on pouvait nettement voir des balles de petit calibre dans son corps, elle regarda sur l'un des bureaux, un pistolet mitrailleur Uzi était apposé, elle le pris et vérifia le chargeur, il était à demi plein.
Elle rangea son Eagle 6.0 et garda sa trouvaille en mains, en se dirigeant vers l'ascenseur, le râle significatif du mort-vivant se fit entendre, c'était l'homme pendu qui était réveillé... en partie...


Notes: Voilà, j'ai toujours voulu mettre un combat de Nemesis contre un Tyran, c'est ce que j'ai mis. Pour le bureau de presse, j'ai relevé le nom "CITYSIDE" de la "conspiration de Umbrella", aucun rapport avec celui de RE3 (à coté du petit parc, pour aller au tramway).

A SUIVRE...