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Dino Crisis - Réveil aveugle
Auteur : x1alpha
1 chapitre - Non finie
Date de parution : 2004


Dino Crisis :
Réveil Aveugle

By x1alpha


Je viens de me réveiller.
Je viens de me réveiller. Mais personne ne se charge de moi.
Pourtant je suis dans un hôpital. Je pense.
On m’a allongé sur un lit. Très peu confortable. Avec des couvertures et des draps blancs. Il y a un appareil près de moi. Ça s’appelle un transfuseur. Je crois. Ou quelque chose qui y ressemble.
Que fais-je ici ? Dans cet hôpital...
Je suis allongé sur ce lit. Ce lit se trouve dans l’un des coins. D’une très grande pièce. Il y a une multitude d’autres couchettes. Comme la mienne. Des dizaines et des dizaines. La plupart ont des gens couchés dessus. Enormément.
Une jeune femme est étendue sur le lit. Voisin du mien. Elle est sur le dos. Elle est belle. Elle semble dormir. Paisiblement. Il y a un appareil comme le mien. Près de sa couche. Un transfuseur. Il me semble bien. Que c’est ça.
Elle reste immobile. Je vois un bandage. Qui entoure son torse. Et du sang passe légèrement. Au travers.
Blessée par balles ?
Quant à moi. Je me sens bien. Alors que fais-je ici ? Dans cet hôpital.
Mais...
S’agit-il d’un hôpital ? Est-ce vraiment cela ?
Le plafond est blanc. Eclairé par. Des néons. Presque éblouissants. Certains sont éteints, ne semble pas fonctionner. Un autre est hésitant, s’éteignant, se rallumant. Sans cesse. En boucle.
Les lits sont étranges. Ce ne sont pas des couchettes d’hôpital. Pas toutes. Seulement une minorité. D’autres semblent. Etre ceux que l’on voit. Dans les casernes. Suis-je dans. Un hôpital militaire ?
Suis-je soldat ?
Je réalise difficilement.
Que tout est oublié. Ma mémoire.
Je ne connais plus rien. De mon passé. Qui suis-je ? Que fais-je là ? Et pourquoi ?
Je ne suis pas blessé. Je crois.
Et pourtant. Je suis ici.
Allongé dans ce lit d’hôpital. Sans comprendre. Ce que je fais ici.
Qu’est devenu mon passé ? A-t-il sombré dans l’oubli ? Mais pour quelle raison.
Je n’aime pas cet endroit. Il y reigne une odeur. Déplaisante. Génante.
Mélange de sang. De désinfectants. Et de cadavres...
Des infirmières. Et des médecins.
Ils passent continuellement. Près de mon lit. Et ceux des autres. Ils viennent voir. Si tout va bien.
Sauf moi. Ils me voient. Mais ne disent rien. Parce que je ne suis pas blessé ?
Une femme approche.
Elle va près du lit. De ma voisine.
Que fait-elle ?
Elle semble vérifier. Son poul.
Mais...
Elle débranche la machine. Le transfuseur.
La voisine. Ses yeux sont ouverts. La femme les ferme. Elle se signe.
Puis prend le corps. Pour le poser sur un chariot. Où se trouvent déjà.
Deux autres morts. Un enfant. Un vieillard. Le petit est mort. Une plaie béante. Sur sa poitrine. On dirait. La stigmate d’une. Mâchoire. Une grande. Mâchoire. La femme. S’en va.
Que se passe-t-il ?
J’entends des bruits. Qui semblent venir. Du dehors. Je les perçois. A travers la cloison. Des crépitemments. On dirait. Des coups de feu.
La guerre ? Je comprend. Mieux. Quelle année ?
Et pour quelle raison ?
Les gens sont agités. Les infirmiers.
Je ne suis pas. A l’aise.
Il doit se passer. Quelque chose.
Les crépittements ont cessé. La bataille. Est terminée. Mais. Est-elle. Gagnée ? Cette bataille ?
Je vois. Et. J’entend. Des gens. Ils approchent.
Des cris. De douleur. Des pleurs. Il faut. Que je me lève.
Mais. Je n’y arrive. Pas. Je n’ai plus. De force.
Tout énergie. M’a quitté. Je suis. Vidé.
Il y a une porte. Non loin de moi. Beaucoup. De médecins. Font des. Allers-retours. Mais
De nouvelles personnes. Entrent.
L’un d’eux. Attire. Mon attention. Un soldat. Des vêtements kaki. Il porte. Une arme. Un fusil d’assaut. Je vois. Une insigne. Sur son. Dos.
Quatre lettres. T. R. A. T.
Que signifient-elles ? A quelle. Armée. Appartient-il ?
Il parle. Avec une femme. Elle lui dit. Quelque chose. Qui semble. L’étonner. Son regard change. Il répond. Il semble hésitant.
La femme. C’est. Une infirmière. Elle veut. Dire quelque chose. Mais. Des cris. Retentissent. Encore. Cette fois. Je sens. Quelque chose. Le sol.
Il semble. Vibrer. Non. Il tremble. Est-ce un tremblement. De terre ?
C’est. Régulier. Comme. Des déplacements.
Ce sont. Des pas. Qui font trembler. La terre.
Les gens s’agitent. Dans leurs couches. Mais je reste. Calme.
Ils pleurent. Je vois. Des gens. Ils courent. Vers des fenêtres. De l’autre côté. De la salle. Le soldat. Le T. R. A. T. Il reste. Immobile.
Il semble attendre. Que quelque chose. Se passe.
Je regarde. Les gens. Ils sont penchés. Vers les fenêtres. Une demi-douzaine. De personnes. Je vois. Quelque chose. Une masse. Sombre.
Ça approche. Vite. Les gens. Penchés. Reculent. Mais pas assez vite.
Ils crient. Se protégent de leurs bras. Mais un bruit. Assourdissant. Se produit. Le mur fenêtré. Explose. Se pulvérise. Les gens penchés. Disparaissent. La masse sombre. Entre. A travers. Le mur. C’est. Un monstre. Horrible. Gigantesque. Il entre. Sa gueule. A travers. Le mur.
Attrape des lits. Avec des blessés. Et les avale. Le soldat. Le T. R. A. T. Il ne bouge pas. Mais ses yeux. Il est. Terrifié. Il n’ose pas. Bouger.
Je veux lui dire. De fuir. Mais je n’y arrive pas. Ma gorge me brûle.
Le géant. Avale d’autre blessés. Sa tête progresse. Les gens quittent. La salle. Ils emportent. Quelques mourrants. Mais abandonnent. La plupart. Des autres. Moi. Y compris. Je vais mourir.
La tête progresse. Elle voit. Le soldat.
Celui-ci. Ne bouge pas.
Le monstre. Pousse un rugissement. Le T. R. A. T. semble. Se ressaisir.
Il sort. De sa torpeur. Il s’enfuit. En aidant. Un infirmier. Ils portent. Un blessé. Qui hurle. Un unijambiste.
Ils disparaissent. De ma vue. Nous sommes encore là. Nous. Quelques blessés. Des blessés. Qui vont mourir. La gueule approche. De nous. Un odeur horrible. Me parvient. Aux narines. Dégoûtant. La gueule attrape. Mon lit. Et l’emporte. Moi avec. Ses dents. Sont énormes. Gigantesques.
Le géant. Referme. Sa gueule. Sur moi.
J’essaie. J’y arrive.
Je pousse un hurlement. De terreur.
Le premier que j’entend. Venant de mon propre intérieur.
Et le dernier.

FIN