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Resident Evil - Les
Policiers de Raccoon - Chapitres 21 à 23
Auteur :
Rodoudou
Genre : Épouvante/Action/Aventure - 23 chapitres - Non finie
Date de parution : ?
Chapitre 21
L’éternelle question, à savoir “
qu’allons nous faire ?” , était toujours d’actualité ...
Nous nous mîmes d’accord avec Kevin pour tenter une ultime sortie de la ville
dans les prochains jours en tenant compte de l’évolution de la situation via les
médiats. Ce ne fut en fin de compte pas très difficile à choisir. En effet, nous
n’allions quand même pas rester ici éternellement n’est ce pas ? Nous serions
sortis un moment ou un autre. Nous n’avions bien sur quasiment aucuns espoirs
entre les créatures zombies et les militaires aux sorties de la ville mais s’il
restait une infime chance, nous devions la saisir...
Il était 18H07, la télévision était toujours allumée et les interventions des
journalistes s’étaient calmés, ceux-ci n’ayant pas d’informations
supplémentaires à communiquer pour le moment. Kevin et moi même somnolions
légèrement du fait de notre fatigue accumulée ces derniers jours, et ce fut
quelques minutes plus tard après avoir entamé ce repos que j’entendis le bruit.
Un bruit de pas très léger résonnant sur le parquet vieux, moche et usé de
l’appartement... il était au début si peu audible que je n’y prêtai pas vraiment
attention, ce pouvait paraître incroyable mais la fatigue y était sûrement pour
quelque chose. Malgré tout, au bout d’un moment et alors que le bruit de pas
devenait de plus en plus clair, je me réveillai. Il faisait sombre, la nuit
étant tombée précédemment. Le son de la télévision était à peine perceptible et
avait peu être malgré tout contribuer à couvrir le bruit du pas. Le pas qui se
rapprochait toujours d'ailleurs. Kevin dormait à moitié et ne l’avait guère
remarqué... le pas était proche à présent... et la personne à laquelle il
appartenait se trouvait probablement dans la pièce ! Mais ou était elle ?! Il
faisait sombre ! Je ne la voyais pas ! J’avais beau scruté dans la pénombre mais
je ne voyais personne ! La lumière ! La source la plus proche était juste à côté
du canapé ou j’étais assis précédemment ! Clik, fit l’interrupteur de la lampe
quand je l’actionnai. Je regardai alors derrière le canapé , son dos faisant
face à la plus grande partie du salon et sûrement à la personne marchant . Et la
vision d’horreur se fit... Un enfant ! Un enfant marchait laborieusement,
légèrement penché sur le côté gauche... il lui manquait un oeil et une petite
partie de son visage (la droite) était arrachée !
-” Oh non... pitié seigneur non... Kevin ! Kevin putain réveille toi !
Ce dernier se leva subitement, un air de panique sur le visage puis se retourna
et vit l’enfant.
-” Oh putain ! fit-il . Met le en joue Fred !”
Il brandit son béretta et je fis de même une seconde plus tard, j’avais en effet
oublié ce geste primordial. Avait-ce été parce que le monstre présent n’était
pas... habituel par rapport à son jeune âge ?
Le zombie enfant avançait toujours, il était à trois mètre de nous et était très
lent. Il passerait entre le fauteuil et le canapé...
-” Inutile d’attendre Fred, me dit Kevin, on ne pourra pas lui échapper
éternellement et de toutes façon il ne faut pas s’enfuir, nous sommes en lieu
sur ici, il faut le descendre...”
Un enfant. Enfin... ce n’était certes plus vraiment un enfant mais il était plus
dur psychologiquement de tuer un zombie qui avait été enfant...
Nos deux armes étaient brandies. Quatre balles 9 mm parabellum dans celle de
Kevin et trois dans la mienne. Le zombie était à deux mètres.
-” Qui le descend ?” demanda Kevin.
- Toi, dis-je, tu as une balle de plus que moi.
- Tu as raison.
- Une seule balle, dans la tête.
- Oui, dit mon camarade d’un ton grave et déterminé.
L’ennemi était à un mètre cinquante. Kevin tira. Pan !!! L’enfant monstre reçut
la balle en pleine tête. On entendit les os craquer et une gerbe de sang gicla
sur le parquet.
- Putain de merde ! Il tient encore debout ! dit Kevin.
- Non attend !
Il était vrai que le zombie n’était pas tombé, pas directement du moins car
quelques secondes plus tard il reposait par terre.
- Sortons-le d’ici, dis-je.
Nous nous dirigeâmes alors vers l’ennemie à présent inoffensif puis en prenant
chacun un mollet, nous le traînâmes dans le couloir. Nous revînmes ensuite dans
l’appartement. Une épreuve de plus était passée...
Une minute plus tard, on entendit un léger pas sur le bitume qui provenait du
dehors suivit d’une voix humaine !
- Eh ! disait-elle, il y a quelqu’un d’humain ici ? Répondez !
Kevin et moi-même nous dirigeâmes alors rapidement vers la fenêtre et vîmes ce
qui était sûrement un soldat !
- Qui êtes-vous ? demanda Kevin. Attendez, montez jusqu’ici !
Quelques secondes plus tard, et après que nous eûmes déplacer une partie des
meubles des escaliers servant de barrage contre d’éventuelles créatures, l’homme
arriva dans le couloir, il était blond, jeune et grand. C’est alors que je vis
son M16 et l’insigne sur sa tenue : U.B.C.S ( Umbrella Biohazard Countermeasure
Service ).Cet homme travaillait donc pour la compagnie responsable du désastre
de cette ville ! Kevin l’avait aussi aperçut et alors que l’homme allait
commencer à dire quelque chose, mon collègue donna un fantastique coup de pied
dans le fusil d’assaut qui tomba dans ma direction. Je le ramassa alors que
Kevin avait mit en joue notre homme ! Nous étions à deux mètres de lui.
- Mains sur la tête ! Exécution ! Maintenant !
Le soldat, qui avait apparemment un peu plus d’une vingtaine d’année, obéit à
l’injonction sans broncher devant le sérieux de Kevin.
- Bien, continua de dernier, maintenant retourne toi !
Encore une fois, l’homme fit ce qui lui était demandé.
- Les genoux à terre ! Doucement !
Une fois que l’individu fut sans dangers pour nous, je dis :
- Alors comme ca tu travaille pour Umbrella ! Tu fais partis de leur petit
groupe de soldats... qu’elle est votre mission ?!
- Nous devions secourir les civils...
- Quoi ?! hurla Kevin. Putain fait gaffe ou je t’éclate ! Répond franchement !
Allez !
- Je vous jure que c’est vrai ! Nous devions secourir les civils ! Et je ne vois
pas ce qu’il y a de mal là dedans ! Putain vous êtes qui vous ?!
Kevin s’avança alors de l’homme et posa son flingue sur l’arrière de sa tête.
- Ecoute moi bien espèce de petit connard, je vais compter jusqu’à dix, si à dix
je n’ai pas la vrai réponse à ma question, je te descend !
- Mais putain je vous jure que c’est vrai ! Merde on devait secourir les civiles
et se rejoindre au beffroi pour évacuer !
- Un.
- Merde putain je vous dis la vérité ! Ecoutez moi !!!
- Deux.
- Eh vous ! Dîtes à votre copain de pas me tuer ! Je dis la vérité ! La pure
vérité !
- Trois.
- Nous sommes les forces de secours d’Umbrella ! Nous sommes chargés de secourir
les civils...
- Quatre.
- ... de Raccoon City attaqués par des créatures venant d’on ne sait ou !
- Cinq.
- Merde dites lui !
- Six.
- Je vous en supplie !!!
- Sept.
- Je n’ai plus de contact avec les autres ! Ils se sont tous fait tuer !!!
- Huit.
- S’il vous plaît !!! J’ai entendu votre coup de feu et je suis venu pour une
entre aide c’est tout !!!
- Neuf.
- Pitié...
C’est alors que j’hurla :
- Kevin stop ! Il dit la vérité !!!
Pan !!! ... cling... cling ...
Kevin avait tiré, et la balle se trouvait à présent dans une latte de parquet ,
à un mètre de l’homme. Kevin avait détourné son canon...
- Ouf, dis-je, j’ai bien crus que ...
- Je n’aurais pas pu Fred ! dit Kevin qui regrettait malgré tout d’avoir
gaspillé une balle.
- Oui... désolé d’en avoir douté...
L’homme, qui était pétrifié, réussit à articuler un mot :
- Merci, je vous jure que je dis la vérité...
Kevin me figea alors.
- Comment sais-tu qu’il ne ment pas ?! Il travaille pour Umbrella nom de dieu
!!!
- Réfléchis, dis-je, après tout ils ne sont que soldats, et même si les soldats
d’Umbrella savaient que le virus provenait de leur société, tu pense bien que
l’information n’aurait pas été tenue secrète très longtemps ! Ils sont
véritablement ici pour sauver les civils ! Umbrella a donc non seulement réussit
à cacher que c’était elle le responsable, mais elle aide par l’intermédiaire de
l’U.B.C.S à protéger la ville ! Ce qui la fait reconnaître comme “une gentille
organisation qui contribue à sauver la population” ! C’est tout !
Kevin baissa alors la tête et me dit que j’avais sûrement raison, puis je dis à
l’homme de se relever, ce qu’il fit avant de dire :
- Umbrella est le responsable de ce qui se passe dans cette ville ?...
- Oui, dis-je, je me présente, je suis Fred. Et voici Kevin. Nous sommes tout
deux policier et travaillons dans Raccoon City. Notre groupe d’intervention
S.T.A.R.S sait que c’est la société Umbrella qui a fabriquée le virus
responsable de cette catastrophe. Ils n’ont malheureusement pas de preuves
formelles... ou disons plutôt qu’ils les ont perdus dans ... enfin c’est une
longue histoire.
Le soldat était stupéfait. Il s’avança alors et dit :
- Je m’appel Alex, je me suis engagé dans l’U.B.C.S il y a un an.
Nous nous serrâmes la main et il fit de même avec Kevin qui s’excusa au passage.
- Ce n’est pas grave, dit Alex, j’ai bien cru que j’allais mourir mais bon...
vous pensiez que j’étais complice de ce désastre... vous avez une excuse...
c’est un enfer...
- Allons dans l’appartement, dis-je.
Une minute plus tard, nous étions autour de la table du salon et après que j’eu
raconté notre situation à Alex, celui-ci fit de même.
- On ne nous a informé de notre mission il y a seulement quelques jours, ils
nous on dis que des personne devenues complètement folles avaient envahi la
ville de Raccoon City. Nous devions les secourir puis les faire évacuer par
hélicoptères en donnant un signal. Ce dernier est de faire sonner la cloche du
beffroi...
Kevin se leva alors rapidement.
- Mais alors c’est toujours faisable ! dit-il avec une infime lueur d’espoir
dans les yeux.
- Oui, dis-je, ce n’est pas très loin mais avec toute la population zombie... et
nos... cinq balles...
Quelques très courtes secondes s’écoulèrent puis Alex dit doucement :
- J’ai deux chargeurs pleins pour le M-16 que vous m’avez confisqué...
- Mais c’est vrai ! hurla Kevin.
- Bon sang je l’avais oublié celui-là !
Je me pencha alors légèrement pour attraper l’arme que j’avais posé contre la
table. Je la mis alors en évidence sur cette dernière.
- C’est un standard, dit Alex, il n’a pas de lance-grenade malheureusement mais
on ne va pas se plaindre, j’ai deux chargeurs plein donc.
- Cela peut-il suffire pour arriver au beffroi ? demanda Kevin.
- Je ne sais pas, dis-je, on risque d’épuiser les munitions très rapidement...
Alex, les autre membres de ton équipe...
- ...son tous mort... ou alors je ne sais ou quelque part dans la ville... et je
n’ai pas vu de civils normaux... tous malades !
- Ce ne sera donc pas facile niveau munitions... déduit Kevin.
- On ne pourrait s’en servir qu’en tout dernier recourt, proposa Alex.
Nous discutâmes ainsi sur la stratégie à adopter pour atteindre le beffroi de la
ville.
Il était 19H12 quand nous nous eûmes mis d’accord sur tous les ponts, puis nous
mîmes au courant Alex de l’obstination du gouvernement à faire croire à la
population l’épidémie de peste. Enfin, je proposai le moment ou nous agirions
pour tenter de se frayer un passage jusqu’au beffroi :
- Demain matin, dis-je, ça vous va ?
- Oui c’est bien, dit Kevin.
- Pas de problèmes, conclu Alex.
Le beffroi... une cloche à faire sonner... un hélicoptère à porté... notre
dernier espoir... seulement quelques kilomètres nous séparaient de notre
objectif... Alex pourrait finalement avoir sauver deux personnes... peut-être...
sur toute une ville.
Chapitre 22
29 septembre, 5H23 , il fait encore
nuit. Je suis le premier à me reveiller.
C’était aujourd’hui le jour “j” . Nous avions en effet décidé la veille de
tenter une sortie de la ville. Et même si cela parraissait suicidaire, nous ne
pouvions rester ici éternellement...
J’avais faim. Je me dirigeai alors dans la cuisine de l’appartement ou nous
avions trouvé refuge puis j’ouvris le frigidaire. L’odeur du jambon attira mon
attention. Je le pris puis après avoir pris des couvers et une assiete, j’en
mangeai une partie. Les autres dormais toujours. Il allait bientôt falloir que
je les reveille pour partir le plus tôt possible. Je réfléchis alors à la facon
dont nous allions nous rendre au beffroi , ou une fois la cloche sonnée, un
hélicoptère de l’U.B.C.S viendrait nous chercher. Surement en voiture. Il
fallait donc en trouver une avant, ce qui était beaucoup plus facile qu’en temps
normal. Le problème, c’était le peu de munitions. Deux chargeurs de M-16 et cinq
balles de beretta... cela ne durerait pas longtemps contre ces créatures. Si
seulement nous nous rendions directement à une des sorties de Raccoon et qu’il
n’y avait pas ces militaires... Il faudrait les supprimer. Mais ils étaient bien
armés et ne tiendrions pas 2 minutes... si seulement les zombies avaient la
bonne idée de marcher jusque là et... Mais oui ! Il faudrait que nos ennemis
affrontent nos autres ennemis ! Ce serait génial... nous pourrions alors passer
discrètement le barrage après l’affrontement ! Mais comment les zombies
pourraient ils marcher de leur plein gré à une des sorties qui se trouvaient
quand même à quelques kilomètres ? Comment pourrions nous les attirer ? Les
attirer... Ma tête se tourna vers mon bout de jambon. Mais ! Oui !
Je me levai en trombe et alla réveiller Kevin et Alex.
-” Allez ! Réveillez vous ! Vous voulez partir d’ici à quelle heure bon sang !?”
Alex, qui avait surement plus l’habitude des réveils matinaux, fut le premier à
se lever et se dirigea sans rien dire vers la cuisine. Kevin , quant à lui, se
redressa légèrement et bailla avant de m’adresser la parôle :
-” Aahhh... bonjour Fredo.
- Bonjour Kevin, il faudrait peut être penser à se lever non ?
- Et bien... t’es pressé de mourir à ce que je vois...
- Non mais j’ai eu une idée qui va peut être nous sauver, dis je avec
entousiasthe.
- Ah bon ?! dit il avec un air beaucoup plus réveillé, qu’est ce que c’est ?!
- Mangez d’abord toi et Alex et je vous explique.
Kevin se leva alors et alla manger.
-”Bon ok ! fis-je alors que mes deux coéquipiers ( je considérait aussi Alex
comme tel ) était assis en face de moi. Nous avions tout d’abord prévus d’aller
jusqu’au beffroi ou...
- Ah parce qu’on y va plus ? me coupa Kevin.
- Eh bien non, repris-je.
- Pourquoi donc ? demanda Alex, il y a un hélicoptère !
- Réfléchissez, Kevin tu sais comme moi qu’avant de pouvoir atteindre le
beffroi, nous sommes obligés de passer par un tas de petites rues, celle-ci
doivent être bourrées de zombies ! Et avec le peu de munitions se sera vraiment
très complexe !
-C’est vrai, admit Kevin, mais si nous n’allons pas au beffroi, ou allons nous ?
On ne va pas forcer un barrage quand même ?!
Je souris alors en répondant :
- Pas nous, se sont les zombies qui vont le faire à notre place.
Kevin et Alex étaient tout deux stupéfié.
- Euh... c’est une blague Fredo hein ?
- Pas du tout, dis-je, mais laissez moi vous expliquer.
5H30 : Pentagone. Le
gouvernement américain est rassemblé dans la salle habituelle.
-” Il n’y a donc plus d’espoir ?
- Plus un seul Monsieur le Président, répondit le Général. La quasi-totalité de
la ville est infectée.
- Monsieur le Président ?
- Allez y Monsieur le Ministre.
Le Ministre de la Défense se leva.
- Messieurs, comme précédemment suggéré, je demande la destruction de la ville.
Des chuchotements , aussi bien d’approbation quer de mécontentements,
s’élevèrent dans la salle.
Le Président se tourna alors vers le Général. Il n’eut pas besoin de poser de
question.
- Eh bien, commenca le Général, je pense que nous ne pouvons éviter cela, il n’y
a plus personne à sauver et le fait de garder cette ville, même en quarantaine,
augmente les risque de se voir propager le virus au delà de Raccoon... Nous
devons donc faire disparaitre la ville.”
-” Mais c’est
complètement fou ! s’exclama Kevin.
Il était vrai que mon idée parraissait folle, mais pas impossible.
- Réfléchissez, dis-je, les zombies sont des cannibales !
- Bien, repris Kevin, réexplique nous ton plan encore une fois.
- Ok, dis-je, alors voila : la boucherie la plus proche se trouve à un kilomètre
d’ici, on trouve une cammionnette et on y va. Ensuite, on prend toute la viande
que l’on trouve et on en asperge le véhicule ! Cela attirera les zombies ! On
passe alors vers les quartiers proche du barrage Est et on s’y dirige quand on a
un bon nombre de ces créatures à nos trousses ! Une fois là-bas les zombies
s’occuperont des militaires ! On en profitera pour passer discrètement !
Folle, étrange, ridicule, tels étaient les mots adéquats pour qualifier mon
idée... mais... pourquoi pas ?
- Ok, dit Alex, ca me va, après tout nous n’aurions pu vaincre les militaires,
mais les zombies, eux, peut être.
- Ok, dit Kevin, ca marche.
- C’est notre dernière chance les gars, notre dernier espoir. Allons y.”
Nous prîmes alors nos armes et sortîmes de l’appartement. Pour une fois, j’avais
la joie de savoir que les zombies étaient résistants et puissants... les
militaires n’allaient pas résister, du moins, je l’espérais, désolé pour eux,
mais je ne veux pas mourir... mes amis non plus...
Chapitre 23
29 septembre, 5H53.
Moi, Kevin et Alex étions prêts. Prêts pour attirer les zombies vers le barrage
des militaires pour qu’ils s’entrent tuent. Pour attirer les morts, nous devions
d’abord faire un petit passage à la boucherie la plus proche...
Je me tournai vers mes deux coéquipiers.
- On y va ? dis-je d’un ton neutre.
Ils me firent un bref signe de tête.
Nous décendîmes les escaliers de l’immeuble puis arrivâmes devant la porte
principale. Juste avant d’ouvrir cette dernière, je m’adressa aux autres :
- C’est compris ? Moi et Kevin on se charge de trouver une camionnette le plus
vite possible et toi Alex tu nous couvres.
- Ok, répondit Alex, mais tachez de faire vite, deux chargeurs seulement sa ne
suffira pas à les retenir longtemps...
Malgré la fraicheur du matin, nous transpirions et mon coeur battait la chamade.
La peur était présente parmis nous bien que , depuis le début de cette aventure,
mourir était peut être la seule solution à notre problème finalement...
J’ouvris la porte. Quelques zombie trainaient 100 mètres plus loin.
- Allez Kevin, dis-je, trouvons une cammionnette !
Moi et ce dernier commencâmes alors à scruter la rue ou nous nous trouvions
pendant qu’Alex nous suivait, son M-16 à la main. Nous marchions sans bruit pour
ne pas attirer les zombies. Il y avait de nombreux véhicules, certains
accidentés, il y en avait même un en feu.
- Une Ford, une Buick, putain de merde c’est toujours pas ca, disait Kevin en
cherchant, Fred t’es sur qu’il faut une camionnette ?!
- Oui, dis-je, sinon ce sera pas assez grand.
- En voilà une ! s’exclama Kevin. Elle est à 50 mètres sur la droite !
- Je la vois ! fis-je , Alex on y va ! Courrez !
Alors que nous atteingnions bientôt notre objectif, deux zombies se dressèrent
devant nous.
Alex prit son M-16 et tira vers la tête. Ta ta ta ta ta ta ta! ! ! Quelques
balles firent exploser celles-ci en arrosant au passage notre futur véhicule.
- Allez on y va ! dis-je en ouvrant la porte de la camionnette et en montant
côté conducteur.
Kevin se mit sur le siège passager et Alex monta par les portes de derrières.
- C’est une camionnette de livraison, dit-il, y a plein de produit
électro-ménager ! Des magnétoscopes, lecteur dvd, télévision, ordinateur...
- Ba jette moi tout ca, dis-je, dans quelques minutes se sera plus le même
décort.
- Dommage quand même... fit Kevin, j’en ai pas moi de lecteur dvd...
- En route ! dis-je après avoir trouvé les clefs et avoir fait démarré le
véhicule.
Barrage instauré à la ville de Raccoon City par les militaires sur ordre du
gouvernement des Etats Unis : Barrage Est , armée de terre, 300 hommes. Armement
lourd. Commandement : Général Pillsbury.
Conversations radio de l’armée captées sur les ondes de Raccoon City à 6H03 du
matin , le 29 septembre.
- J’appel les militaires , m’entendez vous ? J’appel les militaires du barrage
Est.
- Ici le général Pillsbury, veuillez décliner votre identité.
- Vous m’entendez bien ?
- Veuillez décliner votre identité.
- Voilà, je m’appel Frank, je suis professeur d’un lycée à Raccoon, je suis avec
des élèves, une centaine, peut être plus. Nous avons survécus à la peste et nous
aimerions sortir de la ville.
- Je regrette mais c’est impossible monsieur Frank.
- Bon sang !
- Ici le lieutenant Fisher, zone C du barrage Est, m’entendez vous leader Est ?
A vous.
- Ici le général Pillsbury, je vous entend lieutenant. Que se passe-t-il ? A
vous.
- De nombreuses personnes sont rassemblées à environt 500 mètres du barrages et
elles n’ont pas l’air contente du tout. A vous.
- Quels genre ? A vous.
- Je dirais des jeunes à première vue... ils sont environ une centaine. Qu’est
ce qu’on fait ? A vous.
- Général vous m’entendez ?!
- Qui est ce ?!
- Taisez vous professeur Frank ! Zone C, c’est un professeur qui a prit contact
avec nous, les lycéens que vous voyez ce sont ses élèves. On ne fait rien pour
l’instant Zone C.
- Compris leader Est. Terminé.
- Professeur Frank, vous et vos élèves veuillez ne pas approcher du barrage
sinon nous serions dans l’obligation de tirer.
- Mais putain de merde ce sont des gosses ! Vous n’allez pas tirer sur des
gosses nom de dieu !
- Si vous approchez d’avantage, nous tirons. Terminé.
- Zone A du barrage Est, colonel Wood. M’entendez vous leader Est ?
- Général Pillsbury, leader Est, je vous recoit 5 sur 5 colonel. A vous.
- Signal d’un atroupement à environ 500 mètres du barrage. A vous.
- Ne faites rien pour l’instant Zone A. Terminé.
- Ici le Général Pillsbury : leader Est , à l’intention des Zones du barrage Est
: Un attroupement de lycéens se trouve à 500 mètres du barrage. Ordre de ne rien
faire pour le moment, attendez les ordres. Zone C, lieutenant Fisher, vous êtes
chargé de m’avertir à la moindre alerte. Terminé.
- Bien compris leader Est. Terminé.
- Allo !!! Allo !!! Putain répondez enfoirés !!!
- Veuillez déclinez votre identité.
- On s’en fout de mon identité enculé ! On veut sortir de la ville compris ?!
J’ai 18 ans et j’ai pas envie de mourir ! Alors on va calmement approcher du
barrage et vous allez nous laisser passer ok ?!
On entendit des cris de rage derrière le jeune civil.
- Désolé, nous ne laissons passer personne. Terminé.
- Enfoiré !!! Vous n’oserez pas tirer !!!
On entendit le bruit d’un petit bouton de radio qu’on tourne.
- Ici leader Est. Zone B Est vous me recevez ?
- Zone B Est. Je vous recois 5 sur 5 leader Est.
- Ordre de faire feu à 100 mètres de l’atroupement avec mortier. Ne les touchez
pas ! Je répète , ne les touchez pas et respectez bien la distance de 100 mètres
devant eux ! Feu à volonté.
- Bien compris leader Est.
On entendit des bruits d’explosions au loin.
- A... Allo... je suis le professeur Frank... Général... écoutez moi... vous
savez tout comme moi que vous avez fait ca juste pour nous faire peur mais que
si nous approchons, vous n’oserez pas tirer...
- Professeur Frank, faites ce que vous voulez mais si j’étais vous je
n’approcherais pas. Je coupe votre fréquence désormais, on ne pourra plus vous
entendre. Terminé.
- Allo !?... Général !?... Vous n’oserez pas tirer !
- Passez le moi prof... merci... allo ?! Allo ! Répondez ! Répondez !!! Vous
n’oserez pas tirer sur nous ! Vous ne pouvez pas tirer sur des civils !!! Allo
??!!
- C’est inutile ils ne nous entende plus...
- Bon ! Au cas ou vous nous entendriez encore , on va s’approcher du barrage !!!
Les conversations reprirent une minute plus tard.
- Zone C Est, appel leader Est. A vous.
- Ici leader Est. Que se passe-t-il Zone C ? A vous.
- Les lycéens se rapprochent doucement du barrage. Quels sont les ordres ? A
vous.
- Attendez Zone C... clic... voilà... ici leader Est, alerte pour toutes les
zones du barrage Est, les lycéens vont essayer de franchir le barrage. Ordre de
tirer quand je le dirai .
- Zone A, bien compris leader Est.
- Ici Zone B, bien compris. Attendons votre signal. Hommes en alerte et prêts.
Une minute plus tard
- Zone C, les lycéens sont à 300 mètres maintenant leader Est. A vous.
- Prévenez moi quand il seront à 200 mètres Zone C.
- Compris.
- Zone C ?
- Oui leader Est.
- Comment sont ils posissionnés ?
- En ligne leader Est. Ils avancent en ligne. Ils laissent de l’espace entre
eux.
- Autre chose ?
- Euh non... ah si attendez... ils ont fait des croix de Jésus qu’ils
brandissent... ils ont aussi des drapeaux américains. C’est tout leader Est.
- Compris Zone C. Clic... ici leader Est, Zones du barrage Est, n’utilisez que
les balles de vos M-16.
- Ici Zone C ! Leader Est ils sont à 200 mètres du barrages !
- Bien compris Zone C. Clic... A toutes les zones du barrage Est........... feu
à volonté.
On entendit alors le crépitement des balles déchirer le silence du matin.
- Ici Zone C !!! C’est horrible ils... putain de merde ils tombent comme des
mouches !!! Ils ne... nom de dieu ! Du sang...
- Ici leader Est ! Cessez le feu ! Ordre de cessez le feu ! Zone C au rapport !
- Ici Zone C... certains tentent de s’enfuir...
- Attendez Zone C j’ai un autre appel... clic... ici leader Est. Veuillez
décliner votre identité.
- Ici leader Or. Vous avez Ordre de tous les tuer.
- Mais leader Or... ils battent en retraite. A vous.
- Ce sont les ordres leader Est ! Ils pourraient revenir avec des armes ! Nous
pourrions alors perdrent des hommes. Tuez les tous leader Est. Désolé...
- Et si les hommes refusent ?
- Ils seront exécutés. Terminé.
- ... Ici leader Est. A toutes les zones Est. Eliminez tous les jeunes en fuite.
Je répète, éliminez tous les jeunes en fuite. Ceux qui refuseront de tirer
seront exécutés. Feu à volonté.
Le crépitement des balles reprit alors, plus faible. Bientôt on entendit plus
rien.
- Ici... ici Zone C... ils sont tous morts leader Est... A vous... leader Est ?
- Je... c’est horrible... ce n’est pas de moi que cet ordre vient... comment...
- C’est aussi dur pour nous leader Est... les hommes sont choqués... je...
Terminé.
- Ici leader Or. Demande votre rapport leader Est.
- Ici... leader Est... Ils sont tous morts leader Or...
- Très bien leader Est... désolé... Terminé.
-” On arrive ! dis-je en voyant la boucherie à quelques mètres devant nous.
- Espérons que ces satanés zombies seront vraiment attirés par cette viande...
dit Kevin.
Nous décendîmes du véhicules puis marchâmes jusqu’à la porte lorsqu’Alex, qui
était devant nous, fit signe de s’arrêter.
- Qu’est ce qu’il y a ? demanda Kevin.
- Ils sont déjà là, dit Alex d’un ton ferme.
Ils braqua alors son M-16 vers la vitrine cassée du magasin. Une goutte de sueur
perla sur son visage et alla se perdre quelque part.
- Merde, dis-je, je n’avais pas prévu ca...”
A
SUIVRE...
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