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Resident Evil - Les Policiers de Raccoon - Chapitres 5 à 8
Auteur :
Rodoudou
Genre : Épouvante/Action/Aventure - 23 chapitres - Non finie
Date de parution : ?


Chapitre 5

2H00. John me réveilla en m’appelant:
-”Fred! Viens! Il y a une nouvelle attaque! Et pas du même ennemi cette fois!”
Je ne comprenais pas ce qu’avait voulu dire mon meilleur ami mais je le suivis. Après l’attaque d’hier et le départ du sergent Calsten pour le centre ville 1H auparavant, nous avions décidé qu’un groupe serait de garde pendant que l’autre se reposerait. Alors que notre groupe s’était couché il y a une demi-heure dans les salles d’attentes Ouest ou Est (j’étais dans celle-ci, qui est placée à l’étage), je me demandais quand nous pourrions enfin dormir. J’aperçus Ken qui passa en trombe devant moi, son lance-grenade à la main.
-”Comme si on avait pas assez de problèmes comme ça!” dit-il pour lui même.
Je ne comprenais toujours pas ce qui se passait mais je le compris en sortant du commissariat quand je regardai en direction des grilles. Derrière celles-ci se trouvaient des dizaines et des dizaines de... gens non-contaminés! Ils paraissaient furieux et désespérés.
-”Qu’est ce qu’ils veulent? Ils savent très bien qu’on ne les laissera pas entrer” dis-je a Phil.
-”Justement! répondit ce dernier. Ils menacent de faire tomber les grilles si nous ne le faisons pas! Le sergent David essaye de les raisonner mais ça parait impossible! Ils sont déchaînés!”
En effet, David avait un porte-voix à la main et s’efforçait de raisonner la foule:
-”Mesdames et Messieurs! Pour la dernière fois! Nous ne laisserons entrer personne! Partez d’ici ou nous tirons!”
Mais les gens n’étaient pas du même avis que notre sergent et un homme nous cria:
-”Si vous nous laissez pas entrer on va faire tomber ces putains de grilles et on entrera nous même!”
-”Et ça t’avancera à quoi? Connard!” répliqua un agent du groupe du sergent Douglas.
Ce dernier dit alors à ses hommes:
-”Préparez-vous à tirer!”
David nous dit la même chose et reprit son porte-voix:
-”Allez! Cassez-vous ou on tire!” dit-il.
-”On ne va quand même pas tirer sur la foule?” dis-je à John.
-”On suivra les ordres du sergent!” me dit-il crispé.
David tira quelques coups de feu en l’air pour disperser la foule, ce qu’il regretta tout de suite car il ne fallait pas user de munitions. Mais finalement, cela ne servit pas à rien car les gens commencèrent à se disperser et il n’y eut plus personne devant les grilles au bout d’une dizaine de minute.
-”Ouf! Ça a marché! me dit John d’un air soulagé. Je me voyais mal tirer sur eux!”
-”Ouais! Moi aussi!” dis-je.
-”Réunion dans la salle habituelle!” lança un agent qui sortait du commissariat.
Tout le monde se retourna vers lui. Il continua:
-”C’est le capitaine Irons! Il veut aborder un problème qui nous concerne tous!”

A 2H30 tout le monde était réunit dans la salle de réunion hormis quelques policiers qui étaient de garde. Nous étions tous très fatigués et le commissaire commença:
-”Si je vous réunis encore une fois ici, messieurs, c’est pour parler d’un grave problème!”
Je me demandais alors que pouvait être ce grave problème étant donné que nous étions déjà dans une situation des plus dérangeantes : en effet, tout le monde était contre nous! Que ce soit des zombies qui veuillent nous bouffer ou encore des gens normaux qui étaient furieux qu’on ne les protèges pas! Mais le capitaine continua:
-”La nourriture!”
Personne ne comprit tout de suite où voulait en venir Brian Irons mais il dit:
-”Oui messieurs! Oui! J’ai bien dit nourriture!”
Maintenant, nous comprenions tous!
-”Nous sommes dans un commissariat, est-il besoin de vous le rappeler, et nous n’avons rien à manger! Juste de l’eau à boire et quelques canettes de bières venant du distributeur!”
Des murmures s’élevèrent dans la salle et nous nous demandions ce qu’allait faire le capitaine pour palier à ce problème. Il reprit:
-”Je vais donc demander à un petit groupe de volontaire de bien vouloir accepter la mission suivante, à savoir: trouver un stock important de nourriture et nous le ramener ici.”
Personne ne se désigna volontaire jusqu’à ce qu’un agent dise:
-”Hum... commissaire?”
-”Oui?Vous êtes volontaire?”
-”Hum... non commissaire. Je voudrai simplement savoir ce qui était arrivé au groupe du sergent Calsten. Cela fait maintenant une heure et demi qu’ils sont partis!”
Tout le monde secoua la tête en signe d’approbation.
-”Eh bien... je n’ai pas de nouvelles d’eux pour le moment... Mais je suis sur qu’ils vont très bien et qu’ils reviendront bientôt!” répondit Irons.
Mais personne ne semblait en être aussi sûr que lui.
-”Alors? Pas de volontaire?”
-”Si! dit Ken en se levant,son lance-grenade à la main. Je suis volontaire!”
-”Bien! Un volontaire seulement? Il me faut au moins quatre hommes!” dit le commissaire.
Et bientôt, deux autre agents se levèrent. Je regardai John et je vis sur son visage que tout comme moi, il ne voulait pas se désigner. Finalement, un autre homme se leva.
-”Parfait! dit le capitaine apparemment satisfait. Vous prendrez un car et devrez rapporter le plus de nourriture que vous pourrez! Vous agirez à 4H00!..."
Mais il n’eut pas le temps de finir à son habitude en disant ”des questions?” car au même moment un policier qui était de garde arriva en trombe dans la salle et nous cria:
-”Alerte!!!!!!!!! Les civils sont fous!!!!!!!!!!!! Ils veulent enfoncer les grilles à l’aide d’une voiture!!!!!!!!!!!!!!! Venez vite!!!!!!!!!!!!!!!!!”
Tout le monde se leva et se dirigea vers les grilles. Une trentaine de civils se tenaient à environ à 50 mètres de celles-ci. Mais ce qui me surprit le plus, c’était que l’un d’entre eux était dans une voiture et s’apprêtait à foncer sur nous! En effet, il démarra 10 secondes plus tard. Le sergent David cria:
-”Tirez dessus! Tirez sur la voiture!”
Quelques coups de feu partirent alors! BLAM!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! BLAM!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! La voiture n’était plus qu’à 40 mètres et les balles ne semblaient pas la ralentir! BLAM!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Je vis alors quelque chose d’horrible : le conducteur (qui de toute évidence avait prévu de sauter avant l’impacte) avait été touché par une de nos balles qui avait traversée le pare-brise et n’avait maintenant plus de tête! La voiture n’était plus qu’à 30 mètres! BLAM!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Soudain, Ken m’écarta et visa la voiture avec son lance-grenade qu’il plaça entre deux barreaux. La plupart des hommes s’arrêtèrent de tirer car ils avaient compris que leur balles n’avaient aucun effet sur la voiture, et l’arme de Ken (qu’il n’avait encore jamais utilisée) leur semblait plus efficace, ce qui était compréhensible.
-”On va voir si une caisse résiste aussi bien à un M79!” dit Ken.
La voiture était à 20 mètres! Ken tira alors et la grenade atterrit pile à l’intérieur de la voiture qui prit feu... mais ne s’arrêta pas! Elle avait simplement dévié de sa trajectoire initiale qui visait la grille principale et elle se dirigeait maintenant à l’Est, où le sergent Douglas et ses hommes se trouvaient! Ces derniers eurent juste le temps de faire un pas et Ken de dire: ”Merde” avant que la voiture atteigne les grilles Est et n’explose! SSSPPPPPPPPP
PRRRRRRRAAAAAAAAAATTTTTTTTTTTCCCCCCCCHHHHHHHHH!!!!!!!!!!!! Certains hommes s’enflammèrent! D’autre furent projetés et le sergent Douglas fut empalé par un barreau! Cela aurait été étonnant s’il n’y avait eu ne serait-ce qu’un seul survivant parmi son groupe. Mais ce n’était pas fini! Avant que nous ayons eu le temps de faire quoi que ce soit, les civils étaient déjà (ils suivaient la voiture depuis le début) à 10 mètres de l’endroit où il n’y avait plus de grilles ! David n’eut pas besoin de nous ordonner de tirer car ce que tout le monde fit immédiatement. BLAM!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! BLAM!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Les malheureux civils furent vite anéantis sous nos tires nourris et tout était fini au bout de 30 secondes.
-”OK! dit David. Maintenant que les grilles ne servent plus à rien tout le monde rentre dans le commissariat et prend position derrière les fenêtres! Allez! Go! Go! Go! On se magne les gars! Vous deux! Allez voir s’il y a des survivants parmi l’autre groupe!”
10 minutes plus tard, notre groupe c’en était divisé en deux nouveaux composés de 7 hommes de chaque côtés. David,qui jugea préférable de mettre ensemble des gens qui se connaissaient, nous mis donc lui,Phil,Clark,John,Elliot,Ken et moi toujours à l’Ouest et les 7 autres policiers à l’Est. Il n’y avait eu aucun survivant parmi le groupe de Douglas. Un des quatre homme qui s’était désigné pour aller chercher les vivres étant mort,ce fut un agent que je ne connaissais que de vue qui le remplacerait. Brian Irons paraissait abattu. Enfin,il ne nous restait quasiment plus de munitions et ce que dit David me pétrifia alors que nous nous apprêtions à aller en chercher.
-”Peter!Lui seul peut ouvrir l’entrepot d’arme!Et il est mort brulé!Sa carte avec lui!”


Chapitre 6

Dans ce chapitre, nous suivons Ken et le récit est à la troisième personne.

3H50.Plus d’une heure et demi que les quatre volontaires se préparaient à leur mission, qui devait avoir lieu à 4H00. Celle-ci consistait à trouver un stock important de nourriture et de le ramener au commissariat. Ils prendraient un car. Les hommes participants à l’opération étaient:Ken,qui était le chef de mission (Brian Irons en avait décidé ainsi) et qui possédait un lance grenade M79 (avec 10 grenades),William,qui avait un Remington M-1100(avec 15 cartouches), Steven, lui aussi avait cette arme (15 cartouches également) et enfin Keith, muni d’un Desert Eagle 50E (avec 2 chargeurs de 8 balles chacun).Tout quatre portaient un Beretta (avec seulement 15 balles pour chaque arme). Les policiers avaient tout fait pour retrouver l’autre lance-grenade du groupe de Douglas mais il resta introuvable. Les quatre hommes partirent pour le supermarché le plus proche à bord du car. Il ne restait alors que 14 personnes dans le commissariat.


Le supermarché n’était qu’à deux kilomètres. A la moitié du trajet, Ken dit à ses hommes:
-”Bon écoutez! On arrive! On rentre si y a pas trop de zombies! Je vous couvre avec le M79!Vous prenez la bouffe la plus nourrissante que vous trouvez et vous la fourrez dans des sacs que vous vous grouillez de mettre dans le car! On se dépêche de rentrer et notre mission est un succès! Pas de questions!?”
-”Non! Chef!” dirent les trois hommes.
-”Alors préparez vous! On arrive!”
En effet, le car n’était qu’à 100 mètres du supermarché, il n’y avait aucun zombies à l’horizon et Ken dit:
-”Allez! On y va!”
Ils descendirent alors,Ken en dernière position, et rentrèrent dans la grande surface. Il n’y avait personne, vivant et mort-vivant confondus.
-”Ce sera plus facile que prévu!” dit Steven.
-”Restez sur vos gardes!” ordonna Ken.
Ils commencèrent à remplir des sacs avec des pâtes, du riz et toutes choses dans le même genre, qui étaient nourrissantes. Ils avaient bientôt finis et étaient rassurés de ne pas avoir eu à combattre.
-”Allez! Encore deux sacs!” dit Ken.
-”On pourrait prendre quelques pierres! dit Steven. On risque d’en manquer...”
-”Non! dit Ken. On doit prendre seulement...”
Mais un bruit l’empêcha de finir. Tap,tap,tap,tap,tap,tap,tap...
Tout le monde se tut.
-”C’est quoi se bruit?” fit William.
-”Putain! Ça vient du plafond!” dit Ken en levant son arme.
Tous l’imitèrent mais il n’y avait rien. Le bruit recommença: tap, tap, tap, tap, tap.
-”Y a quelque chose dans le faux plafond!” dit Keith.
-”Ne sois pas stupide! s’exclama Steven. Un zombie dans le faux plafond! Ah! Ah! Le gag! Le pauvre se serait coincé ? Ah! Ah! T’imagine le...”
-”Ta gueule! ordonna Ken. Préparez vous à tirer!”
Tap, tap, tap, tap, tap, tap.
-”Peut être une sourie zombie?” dit Steven.
-”Putain tu fais chier Steve! C’est pas le moment de ...”
Mais Ken s’arrêta. Tout le monde regardait le plafond derrière Steven. Une griffe en sortait.
-”Casse-toi!” hurla Ken.
Trop tard! La créature était descendue et se trouvait en face de l’agent qui s’était retourné. C’était un monstre! Cette chose n’avait pas de peau et était de couleur rouge. Elle avait des griffes d’au moins vingt centimètres au bout de chaque bras. Ses yeux globuleux étaient fixés sur Steven qui n’osait pas bouger et en une fraction de seconde la créature sauta sur le malheureux jeune homme et lui transperça le ventre avec ses griffes. Du sang gicla sur les trois autres hommes. Steven hurlait:
-”Ahh! AAAAAhhhhhhhhh!!!!!!!!! Gggg!!!!!”
Personne ne tirait car même s’il était à douter que le pauvre s’en tire, ils ne voulaient pas le blesser encore plus. Mais la créature régla le problème, elle retira ses griffes du ventre de sa victime qui tomba sur les genoux et lui arracha la tête dans un coup d’une violence inouï! Le pauvre policier tomba sur le côté et immédiatement, tout le monde tira à travers le sang qui giclait du cou de Steven. FLAM!!!!!!!!!!!!!!!!!! BLAM!!!!!!!!!!!!!!!!! PAN!!!!!!!!!!!!!!!!!! Le M79 projeta la créature dix mètres plus loin! Keith et William ratèrent donc leur premier coup de feu mais se rattrapèrent par la suite et le monstre explosa!
-”Tous au car! Go! Go! Go!” hurla Ken.
Ils se dirigèrent vers la sortie. Tap!tap!tap!tap!tap!tap! Le faux plafond devant eux s’écroula et deux autre créature leur firent face! William, qui était le plus près des portes,n’eu pas le temps d’ajuster son arme et un des monstre lui lacéra le visage pendant que l’autre était déjà mort grâce au M79 de Ken et au Desert Eagle de Keith. William hurla:
-”Mes yeux!!!!!!!!! Je suis aveugle!!!!!”
Et Keith eu juste le temps de tuer la créature alors que celle-ci s’apprêtait à redonner un coup à William. Ce dernier continuait de crier:
-”Saloperie! Mes yeux! Je ne vois rien!”
Les deux autre policier s’approchèrent et Ken dit:
-”Calme toi! Tu es saint et sauf maintenant et...”
-”JE NE VOIS RIEN!!!!!!!!!”
Ken et Keith remarquèrent alors avec quelle atrocité le visage de leur collègue avait été mutilé. Ken continua:
-”Allez viens... On va te ramener. Le temps presse!”
-”N... non! Je... je suis aveugle” dit il en portant doucement la main a sa ceinture.
Ken comprit alors.
-”Nooonnnnnnn!” cria-t-il.
Mais c’était trop tard. William avait déjà son Beretta en main, il l’appuya contre sa tempe et tira! PAN!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Sa cervelle se répandit à l’opposer des deux agents, maintenant immobiles.
-”Wil... liam!” réussit à articuler Keith.
-”Viens. C’est triste mais on a une mission à finir.” dit Ken.
-”William! Ce n’est pas poss...”
-”Allez!On se casse d’ici!”
Ils se mirent à courir et arrivèrent bientôt à la hauteur du car. Mais alors que Ken s’apprêtait à ouvrir la portière, un zombie qui était resté dans l’ombre lui sauta dessus et ils tombèrent tout deux sur le sol, le zombie était sur Ken et voulait le mordre mais le policier arrivait à l’en empêcher de justesse en lui maintenant la tête avec ses mains.
-”Keith! Viens m’aider! Grouille! Je vais pas pouvoir le retenir longtemps!”
Mais Keith n’alla pas aider son collègue, il ouvrit la porte du véhicule et s’installa au volant.
-”Putain de merde! Qu’est ce que tu fous!?” cria Ken.
Le car démarra en trombe et disparut alors.
-”Salaud!”
Il l’avait abandonné! La colère le submergeait! Le zombie, qui avait une force inimaginable, était de plus en plus près de Ken! Dans un ultime effort, ce dernier chercha à dévier la tête de son ennemie sur le sol... mais échoua!
-”Aaahhhhh!”
Le zombie l’avait mordu au bras, ce qui n’était pas trop grave, pensa le policier qui se libéra et parti en courant! Il saignait beaucoup et se fit un bandage. Il n’arrivait pas à croire que Keith l’avait lâchement abandonné! Une heure passa quand Ken arriva en vue du commissariat, il avait dû faire beaucoup de détour pour éviter les zombies et était maintenant très soulagé, il serait bientôt en sécurité, pensa-t-il, et les autres pourrait sûrement faire quelque chose pour sa peau qui l’avait gratté abondamment depuis la morsure. Il vit la voiture qui avait percutée les grilles... par sa faute. Il se mit à crier en courant pour que ses collègues ne le tue pas en le confondant avec un de leurs ennemies:
-”C’est moi! Ken! Je suis de retour!Ne tirez p...”
Il s’arrêta soudainement et sa course ralentit, la tête lui tournait et sa peau le démangeait encore plus que tout à l’heure!
-”Qu’est ce que...”
Il s’écroula. Il était étendu sur le sol, à 30 mètres du commissariat. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Tout à coup, la force sembla lui revenir mais sa vue était troublée ,il se releva et se dirigea alors vers Fred et John, qui étaient sortis pour l’accueillir. Ken ne sentait plus son corps, ses yeux étaient fixés sur ses collègues. Il avait faim et ne serait satisfait qu’après les avoir mangés, pensa-t-il malgré lui!

Un kilomètre plus loin, un car était en feu. Keith, le conducteur, était mort. Il avait percuté de plein fouet un autre véhicule.


Chapitre 7

5H30. Nous sommes aux grilles du commissariat, John et moi. Ken est revenu.
-”Ken! On commençait à s’inquiéter!” dis-je.
-”Ou sont les autres hommes? Et le car?” demanda John.
Mais Ken continuait d’avancer sans répondre, ses bras légèrement levés vers nous.
-”Eh oh! Man!” fit John.
Ken était à une dizaine de mètres de nous, à présent.
-”Ça va Ken?” lui demandai-je.
Il était maintenant assez près pour que nous puissions voir son visage à la lumière du réverbère. Et John cria alors:
-”Noooonnnnnn!!!! Ken!!!”
Ses yeux étaient blancs et ses pupilles n’étaient pas visibles, des morceaux de peau commençaient à pourrir et tomber de son corps. Il s’était transformé en zombie! C’est maintenant notre ennemi, pensais-je effrayé! J’étais désemparé et tournai la tête vers John! Il avait levé son Desert Eagle et le pointait en direction de la tête de Ken.
-”Pardonne-moi!” dit John.
Et il tira! PAN!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Nous n’eûmes même pas le courage de regarder et nous étions dans le commissariat dix secondes plus tard. Tout le monde avait quitté son poste et était dans le hall (à part le capitaine Irons et les membres du S.T.A.R.S). David fut le premier à nous parler:
-”Qu’est ce que c’était? Pourquoi avez-vous tiré? Je croyais que c’était Ken qui revenait!”
John baissa la tête, il était encore très troublé et ce fut moi qui parlai:
-”Ken était contaminé! C’était un zombie! John a dû le tuer!”
Personne n’osa parler pendant un certain temps. Finalement, David dit:
-”Bon... que tout le monde retourne à son poste.”
Et chaque groupe se répartit à l’Ouest et à l’Est du commissariat. En arrivant à notre poste  (à l’Ouest) David nous dit:
-”OK!Nous allons procéder de la manière suivante:il est 5H33 du mat et nous sommes tous très fatigués,donc tout le groupe va dormir et nous aurons chacun notre tour de garde à prendre!Je prends le premier jusqu’à 6H45 puis le plus courageux d’entre vous me remplacera!A la moindre alerte,j’hurle,vous prenez votre arme et vous êtes près à combattre!Allez!Couchez-vous et essayez de dormir!”
Je me couchai,ce n’était pas très confortable mais il ne fallait pas se plaindre. J’admirais David,c’était un très bon sergent et il savait nous motiver!Si nous nous en sortions,ce serait en parti grâce à lui. Je tournai la tête vers John, il était endormi. Je ne tardai pas à l’imiter.

7H45. John me réveilla:
-”Allez!Lève toi!”
-”Mais on a dormi que deux heure!” dis-je.
-”Je sais mais à cette heure la tu es en route pour le boulot,non?”
Je me levai et vis qu’à peu près tout notre groupe était réveillé.
-”Qui a remplacé David?” demanda Phil.
-”C’est moi! dit Elliot. Et je suis trop crevé!”
Cela faisait maintenant 24 heures que nous étions dans le commissariat et le problème de la faim posait toujours problème.
-”Vous croyez que les autres vont réussir à ramener de la bouffe?” dit Clark.
-”On peut toujours espérer.” répondit David.
Mais nous nous doutions que la mission avait échouée!Si Ken était revenue tout seul,bien qu’il n’est rien pu nous dire,les autres étaient sûrement morts!En tout cas,la mission ne s’était pas déroulée comme prévue. C’était une façon de nous remonter le moral que d’espérer le retour de Steven,William et Keith avec un car remplit de nourriture.
-”Qu’est ce qu’on fait Sergent?” demanda Phil.
-”On attend notre mort.” répondit David d’un ton très calme qui mit tout le monde mal à l’aise,il paraissait désespéré, l’homme en qui nous avions total confiance et respect.
Il reprit d’un ton plus sérieux:
-”Je ne vois vraiment pas ce que nous pourrions faire à part rester ici et défendre notre peau jusqu’à ce que quelqu’un vienne nous aider.”
A peine avait-il terminé sa phrase que Jill Valentine et Barry Burton entrèrent. Deux des cinq survivants de l’accident du manoir. Deux membres du S.T.A.R.S (Special tactic and rescue service), ce groupe d’élite qui faisait honneur à notre ville.
-”Salut!” fit Jill d’un ton timide.
-”Salut! fit Barry. On est venu vous soutenir un peu! Et puis on en a marre des lamentations de Brad! Toujours en train de pleurnicher!”
Tout le monde leur rendirent leur bonjour puis ils s’assirent dans un coin, Barry alla parler à David, Elliot, Phil et Clark de la situation et Jill vint vers John et moi :
-”Alors les gars, vous vous en sortez?” dit elle.
Je remarquais pour la centième fois qu’elle était très belle et je lui répondit, un peu hésitant:
-”Euh,oui... Ou plutôt non! On a quasiment plus de munitions et on a très faim.”
Elle sourit, se passa la main dans les cheveux et dit:
-”Nous (elle parlait des membres du S.T.A.R.S) aussi c’est pareil.”
John, apparemment aussi impressionné que moi par la beauté de Jill, dit:
-”Vous avancez dans l’enquête?”
-”Eh bien, dit Jill, nous savons que c’est Umbrella les responsables mais nous ne pourrons jamais le prouver!”
-”Pourrais-tu, dis-je, enfin... si ça ne te dérange pas (elle me regarda en souriant) nous expliquer plus précisément ce qu’il s’est passé avec l’accident du manoir, Umbrella, etc?”
-”Oui, dit-elle, bien sûr! Mais c’est un peu long. Alors voila: le 23 juillet dernier, suite à d’étranges morts dans les montagnes d’Arklay,le groupe Bravo du S.T.A.R.S est intervenue. Il était composé d’Enrico Marini,le chef de mission,Richard Aiken,Edward Dewey,Kenneth J.Sullivan,Forest Speyer et Rebecca Chambers. Alors qu’ils patrouillaient tranquillement en hélicoptère,ce dernier s’écrasa, mais je le sus par la suite,et encore plus tard que c’était un sabotage. Nous n’avions plus de contact radio avec eux et notre groupe,le groupe Alpha partit à leur recherche. Il était composé d’Albert Wesker,le capitaine des S.T.A.R.S,Barry Burton,Brad Vickers,Chris Redfield,Joseph Frost et de moi même. En arrivant sur les lieux,nous nous sommes fait attaquer par des chiens zombies et ...Oui! Même les animaux peuvent être contaminés par le virus,dit elle devant notre regard étonné. Et Joseph s’est fait tuer après avoir découvert la dépouille d’Edward. Nous nous sommes réfugiés dans un manoir et plusieurs heures plus tard,qui n’ont pas été sans mal à vivre ayant découvert les cadavres d’Enrico, Richard,Kenneth et Forest,je découvrais un laboratoire au sous sol du manoir!Umbrella l’avait construit secrètement et travaillait sur le virus-T,qui envahit aujourd’hui notre ville,le virus s’était répandu à la suite d’un accident!Enfin... c’était un accident qui arrangeait les dirigeants d’Umbrella!Ces salauds nous avaient attirés jusqu’au manoir pour tester leur virus!Nous étions des cobayes ! Comment avons nous été piégés aussi facilement?Qui avait saboté l’hélicoptère?Un membre du S.T.A.R.S: Albert Wesker. Il nous avait trahis et il a été tué par Tyrant, la plus puissante des créatures d’Umbrella que j’ai moi même combattue!Après ça,nous avons réussis à nous enfuir en hélicoptère,Brad avait survolé le manoir pendant tout ce temps et lui,Chris,Barry,Rebecca et moi sommes les seuls survivants. Chris ayant activé le système d’auto destruction du labo qui a logiquement explosé,nous ne pouvons prouver qu’Umbrella est derrière tout ça! Voila. Vous connaissez toute l’histoire.”
Moi et John étions sidérés par l’histoire de Jill et comprenions beaucoup mieux ce qu’il c’était passé.
-”Merci beaucoup, dis-je.”
-”De rien, dit Jill. Et... désolée pour votre ami.”
-”Tu es au courant?” demanda John.
-”Oui, un homme du groupe Est m’en a informée tout à l’heure.”
Barry parlait toujours aux autres et nous décidâmes de nous mêler à la conversation.
-”...et ces enculés,disait Barry. Oh!Pardonne moi Jill...”
-”Pas grave. Je suis habituée.”dit celle-ci.
-”Et donc,continua Barry, ces imbéciles ont mis la ville en quarantaine et...”
-”Quoi! l’interompit John. En quarantaine?”
-”Oui,dit Jill. Les militaires sont autour de la ville et personne ne peut sortir.”
-”Ah les enc... euh... imbéciles!”
-”Parlez comme vous voulez,les gars.” dit Jill en souriant.
-”Et comment savez-vous que la ville est en quarantaine?” dis-je.
-”La radio,dit Barry. T’écoutes pas la radio locale?”
-”Euh... non. Tiens, est ce que Michael Warren, notre cher maire, dis-je d’un ton ironique, y est passé pour rendre compte de la situation?”
-”Cet enculé? fit Jill. Faut pas rêver!”
Tout le monde rit.
-”Non, c’est vrai, reprit-elle, il doit être loin à l’heure qu’il est! En plus, il avait sympathisé avec Umbrella!”
Nous continuâmes de parler pendant une heure et il était maintenant 9H00.
-”Ça fait longtemps qu’on a pas vu le capitaine Irons, dit David. Je vais aller le chercher.”
Et il sortit du couloir. Un quart d’heure plus tard,il rentra en trombe et nous dit:
-”Il est plus là! Le capitaine Irons a disparu!”


Chapitre 8

Dans ce chapitre,nous suivons d’autres personnages,le récit est à la troisième personne.


11H00.
Washington.
Pentagone.
Un hélicoptère se posa.Des militaires se groupèrent autour et escortèrent plusieurs hommes à l’intérieur du Pentagone,vaste batiment pentagonal ou siègent,depuis 1942,le secrétariat à la défense et l’état-major des armées américaines.Un quart d’heure plus tard,le président des Etats Unis et ses conseillers,qui étaient tous dans l’hélicoptère, furent près pour la réunion qui avait été décidée la veille.Elle rassemblait donc le président et ses conseillers,le général des armés(américaines bien sur) plus quelques uns de ses lieutenants,les différentes personnes conposants le secrétariat à la défense et diverses autres personnalités politique.Ils étaient tous réunis dans une vaste salle et étaient au nombre de cinquante-sept.Cette réunion était confidentielle et la presse n’en avait pas la connaissance, ou pas encore.Le général des armés, qui était au courant de la situation, se leva et prit la parôle:
-”Messieurs.Je vais aller droit au but mais sachez que nous n’avons connus pareil situation jusqu’à maintenant.”
-”Continuez.” dit le président d’un ton calme.
-”Eh bien voila!La ville de Raccoon City,située dans le middle West pour ceux qui ne la connaitraient pas,a été selon nos informations exposée à un virus!”
Les personnes présentes dans la salle se rendirent compte de la situation et se firent plus attentifs.
-”Et...quelle sorte de virus,général?” demanda le président.
-”Et bien,même si nous n’avons pas son nom et que nous ne connaissons absolument rien de lui,car c’est la première fois qu’il fait son apparition,les civils seraient mutilés et...”
-”Mutilés?” le coupa le président.
-”Oui. continua le général.Et ils seraient même sujet au...canibalisme!”
Toutes les personnes présentes paraissaient choquées par la nouvelle,ce qui était très compréhensible.Le ministre de la défense prit la parole:
-”Vous voulez donc nous dire,général,que ce virus inconnu de nos services aurait comme effet de mutiler ses victimes et de les transformer en... canibals?”
-”Exactement,monsieur le ministre.” affirma le général.
-”C’est ridicule!” dit un homme.
-”Tout simplement impossible!” dit un autre.
-”Croyez-vous vraiment que je m’amuserais à vous divulguer de fausses informations?” dit le général.
Le président pris la parole:
-”Comment se propagerait le virus,général?”
-”Et bien,comme je vous l’ai dit,nous ne savons pas grand chose,monsieur le président.”
Plusieurs voix s’élevèrent alors en même temps:
-”Mais peut-il arrivé jusqu’ici?”
-”Qui sont les responsable?”
-”Ou en est la ville?”
-”Messieurs! dit le général.Je ne peux répondre avec certitude à aucune de vos questions!”
-”Mais avez-vous prit les mesures nécessaires?” demanda le ministre de la défense.
-”Oui,monsieur le ministre,la ville à été mise en quarantaine par nos militaires!Et c’est dailleur de cette facon que nous avons pu optenir les informations à propos du virus grace à nos chercheurs.”
-”Avez-vous organisez une expédition de sauvetage?” demanda le président.
-”Sauf votre respect,monsieur,je doute fort qu’une expédition de sauvetage nous serve à grand chose si ce n’est à perdre des hommes.”
-”Bien, dit le président,c’est vous qui jugez.”
-”Mais que pouvons nous faire alors? dit le ministre de la défense.Avez-vous contacté le maire et le commissaire de la ville?”
-”Oui! répondit le général.Et ni le maire,Michael Warren,ni le commissaire,Brian Irons,ne nous ont répondus!Je suggérerais donc,messieurs,de ne rien faire tant que nous n’aurons pas de plus amples informations.”
-”Nous sommes d’accord la dessus!Général.” dit le président.
-”Mais j’ai autre chose à vous dire.”
-”Oui?Qu’y a-t-il?”
-”Eh bien, le 26 septembre au soir,nous avions repérés des hélicoptères survolants la ville, et après leur avoir lancés des appels radios,ils se sont identifiés être une unitée militaire nommée U.B.C.S.”
-”Que signifie et à qui appartient cette unitée?” demanda le président.
-”Elle signifie Umbrella Bio Hazard Countermeasure Service et elle appartient à la sociétée pharmaceutique du nom d’Umbrella Chemical Inc. .”
-”Oui,je connais cette sociétée.” dit le ministre de la défense.
-”Est-elle légale?Je veux dire,l’unitée militaire?” demanda le président.
-”Oui,reprit le général.Elle est parfaitement légale et elle constitue une force de secour propre à Umbrella.”
-”Elle a donc aidé les civils?”
-”Il semblerait.”
Il y eu un silence dans la salle qui fut rompu par le ministre de la défense:
-”Savons-nous ce qu’il s’est passé avec cette unitée?”
-”Non,monsieur.” répondit le général.
-”Nous ne savons finalement pas grand chose, affirma le président.Mais la situation est en tout cas d’une extrème gravitée!Nous nous réunirons donc quand nous en saurons un petit peu plus!Qu’en pensez-vous?”
Tout le monde fut d’accord avec le président et ce dernier ajouta:
-”Maintenez bien les positions de nos soldats et veillez à ce que personne ne sorte de la ville!Je compte aussi sur vous,messieurs, pour ne rien dévoiler à la presse!”
La totalitée des personnes approuva et sorti de la salle.Il était alors 11H30.

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