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Resident Evil - Journal de Martin Kruhger
Auteur : x1alpha
1 chapitre - Complet
Date de parution : 2004


Journal de Martin Kruhger
By x1alpha


Jamais je n'ai cru dans ma vie qu'un jour je me mettrais à écrire une sorte de "journal", mais finalement, je m'y suis mis... peut être serait-ce à cause des événements survenus. Oui, ça ne peut être que ça !
Bon, tout d'abord, comme tout journal qui se respecte, je me dois de me présenter, mais si jamais par je ne sais quel moyen, je peux en réchapper, alors, personne ne lira ce mémo, car je le détruirais.
Donc, les présentations.
Je m'appelle Martin Kruhger, j'ai 33 ans, je bossais à l'hôpital, et vis à Raccoon City, la ville de tous mes ennuis.
D'ailleurs, la seule raison pour laquelle j'écris ce journal, c'est que je vis ici.
Mais si ça se trouve, le reste du monde... non, ça ne peut être possible.
J'écris alors que dehors, il fait nuit, la nuit du 31 septembre au premier Octobre, j'inscris ces mots à la lueur d'une lampe torche, dans une armoire, sans doute voudriez-vous savoir la raison pour laquelle j'écris dans ce machin en bois, et bien je vais vous l'expliquer, mais d'abord, un récapitulatif de mon "aventure", ça risque d'être long, mais comme je l'ai dit préalablement, il y a une chance infime que vous ne lisiez pas ces mots, mais j'aimerais tant...
Trêve de bavardages, cette saleté commence à s'exciter, je ne sais pas si j'aurai le temps de tout mettre sur papier, allons-y !

23 Septembre.

C'est la journée où tous mes ennuis sont survenus, et depuis, ça n'a pas arrêté.
Après une matinée à bosser à l'hôpital de Raccoon, je suis rentré chez moi, jusque là, tout allait bien, mais après manger, une fois retourné à l'hôsto, il y avait du monde, et tous semblaient avoir attrapé le même virus.
Tout notre personnel était débordé, les portes d'entrées s'ouvrirent violemment, et deux flics nous apportèrent un type sacrément amoché, je vis que l'un des policiers était ensanglanté au niveau du bras gauche.
Il déclara avoir été mordu par l'homme qu'ils m'avaient amené.
L'homme malade se débattait comme un fou... rectification, il ÉTAIT fou.
Nous réussîmes à le maîtriser avec l'aide de deux infirmières, et le sale type en profita pour mordre une des nouvelles stagiaires, c'était son troisième jour ici, et déjà nous devions la renvoyer chez elle.
Bref, il nous donna du fil à retordre.
Tous les patients semblaient atteints des mêmes symptômes d'une maladie qu'il nous était impossible à guérir, ils étaient voués à la mort.
Si on peut dire qu'ils mourraient, d'une certaine façon, je parle de l'âme, ils étaient morts, mais physiquement, ils étaient actifs, trop, même.
Nous ne pouvions qu'abréger leurs souffrances, il était même inutile de les tuer, ils étaient déjà morts.
Toute la journée passa de la même façon, régulièrement, les flics nous apportaient des malades, ça n'arrêtait pas, et au fond je savais que ça ne stopperait pas.
Je précise que c'est la première fois qu'un tel cas survient ici, même dans le reste du monde... du moins à ce que je sache.

24 Septembre.

D'habitude, le soir, je rentrais chez moi, sauf lors des cas graves, bien entendu, cette nuit, je n'étais pas rentré, je n'avais pas dormi de la nuit, les patients affluaient, et en profitaient pour s'attaquer à nous, en MORDANT !
Les symptômes étaient systématiquement les mêmes, d'abord des migraines, ensuite, le corps changeait, des ampoules apparaissaient sur différentes partie du corps, la peau partait en lambeaux, c'était presque la décomposition avancée d'un cadavre dans sa tombe.
Sauf que là, le type est vivant, et tout se passe en quelques heures.
Le docteur Todds vint me voir en milieu d'après midi, il m'annonça que trois infirmières et deux médecins avaient été tués, et deux fois plus s'étaient enfuis, et aussi, les médicaments partaient à une vitesse incroyable, mais autre chose de plus inquiétant, certaines personnes travaillant à l'hôpital souffraient de la maladie, je réalisais que personne ne serait épargné, moi, je me sentais bien, mais je ne savais pas combien de temps ça allait durer ainsi.
Vers 18 heures, un type armé d'un fusil de chasse débarqua dans l'hôpital, et massacra de nombreuses personnes avant de se donner la mort.
Tout le monde fut choqué, nous avions perdu trois autres infirmiers, après la fusillade, Todds vint me dire que l'homme était le père de cinq gosses, tous morts, nous n'avions pas pu les sauver, et il s'était vengé.

25 Septembre.

Le 25 du mois se déroula à peu près de la même façon, mais le nombre de patients débarquant à l'hôpital diminuait lentement, durant la nuit précédente, deux infirmières s'enfuirent à leur tour.
Si ça continuait de cette façon, il était fort probable qu'il n'y ait plus personne ici, hormis les malades bien sur.
Moi, je n'avais pas grand chose à perdre, à part la vie peut être.
Je ressentis l'espoir monter en moi lorsque je croisais Todds dans les couloirs, il se plaignait constamment de se sentir malade, mais moi, c'était la grande forme, hormis le sommeil qui prenait du terrain.
Lors de ma pause d'un quart d'heure, je branchais la radio et parcourus les bandes AM/FM, ça marchais plutôt bien, mais personne ne parlait des problèmes que nous avions en ville, tout le monde l'ignorait ?
J'avais peut être une chance de fuir de Raccoon à ce moment là, car le gouvernement n'était pas au courant... mais je ne l'ais pas fait,
Je n'avais aucune idée de ce qu'il se passait dehors, j'étais toujours resté à l'intérieur du bâtiment, trois jours sans mettre le nez à l'extérieur, j'étais curieux de voir comment ça se passait, mais en même temps, ça m'effrayait de savoir, mais une chose dont j'étais sur, ce devait être le chaos.
Je sentais la faim qui me taquinait.

26 Septembre.

Todds s'est suicidé.
Les trois quart du personnel restant sont décédé.
Les flics de la ville se sont barricadés dans leur commissariat.
Les "Zombies" sont partout en ville et dans l'hôpital.
L'armée à placé des barrages tout autour de la ville, pour empêcher les survivants de fuir et tirent à vue.
Des monstres sont apparus.
JE SUIS IMMUNI
!!!

Voici un résumé de ce que j'avais appris en cinq heures de boulot.
Pour Todds, c'était une infirmière malade qui me l'apprit, il s'était pendu. Les flics, c'était notre radio locale, c'était le vrai délire ce qu'ils racontaient, le gouvernement est au courant de ce qu'il se passe à Raccoon City, mais comme il fallait s'y attendre, ils cachent tout à la "populace" en leur disant que c'est le choléra, vous imaginez un peu ?
Le choléra c'est une merde à côté de ce qui arrive !
Pour le personnel, il m'a été facile de comprendre qu'il n'y avait plus grand monde, les seules personnes que j'avais pu apercevoir durant la journée du 26, c'était Joselyne Scoot, une stagiaire, Sylvie Merton, une infirmière, Robert Stracher, un docteur, et deux autres du personnel que je ne connaissais que de vue... et tous toussaient et se sentaient mal.
Pour les Zombies, vous vous doutez que je n'ai eu aucun mal à m'en apercevoir, pour plusieurs raisons.
Si plus personne ne vient à l'hôpital dans l'espoir d'être soigné, c'est que les Zombies les empêchent de venir, toutes les personnes malades sont devenues des monstres, et il suffit de tenter un œil dans les couloirs où par la fenêtre pour voir encore et toujours la même chose: Des tas de Zombies.
Et les monstres...
Alors, leur provenance, je n'en ai aucune idée, tout ce que je sais, c'est qu'ils sont là, qu'ils haïssent les humains, qu'ils sont hideux et dangereux.
D'ailleurs, c'est l'une de ces bestioles qui...
Non, je vous raconterais ça plus tard.
Mais pour revenir aux créatures, j'ai la nette intuition que leur origine provient du virus qui sévit en ville.
J'ignore comment, mais les monstres sont arrivés, et les monstres sont toujours là.
Et le point le plus étrange, mais aussi le plus réconfortant, je ne suis pas contaminé, pourquoi, je n'en ais pas la moindre idée, mais à l'heure où je vous écrit, être atteint du virus où non ne change rien à ma destinée.
Et encore une fois, je vous expliquerait ça en dernier... si j'ai le temps.
Passons au 27 Septembre, il s'est passé pas mal de choses ce jour-là.

27 Septembre.

Alors ce jour-là, plus aucun patient ne s'était montré, mais les malades qui étaient là, étaient à leur stade terminal: La métamorphose en Zombie.
Cela devait faire deux jours que je ne guérissais plus personne, à quoi bon essayer ?
J'avais pu me réfugier dans la salle de repos du second étage au block Nord, là bas, c'était sécurisé, et j'avais pu récupérer un revolver calibre 38 en chemin, dans les mains d'un civil, il avait dû se suicider.
En jetant un œil par la fenêtre, je vis l'endroit exact où je me trouvais.
Dehors, on pouvait voir le parking de l'arrière de l'hôpital, il y avait deux ambulances stationnées sur l'aire, mais aucun signe de monstres, et de plus, je n'étais pas à plus de cinq mètres du sol.
J'eus une idée que je mis immédiatement à l'œuvre, je fis passer des meubles par la fenêtre et les faisait tomber, de cette façon, je pus me laisser descendre dehors sans me rompre les os.
Ça avait marché, mais le calvaire semblait loin d'être terminé.
Il faisait nuit, et aucun signe de vie, le parking était entouré d'un grand mur de béton, et la sortie semblait dégagée, je pris une ambulance et sortis de la zone de l'hôpital.
Dans les rues, il n'y avait plus grand monde hormis les quelques Zombies qui déambulaient.
La route était parsemée de carcasse de voitures et de cadavres, on se serait cru devant une épidémie de peste, sauf que là, les morts se relevaient.
J'avais dû rouler durant vingt minutes, mais au fur et à mesure que j'approchais de la sortie de la ville, les Zombies semblaient plus présents, il y avait même une rue où je me serais crû au marché de la ville le dimanche matin.
Sauf que les acheteurs étaient ces Zombies, et les produits de consommations, c'était moi et les éventuels rescapés.
Comme les rues étaient bloquées, j'eus la mauvaise idée de sortir, à peine avais-je le pied dehors qu'une créature rose à quatre pattes avec ses énormes griffes se précipita vers moi, j'eus le temps de m'enfermer dans une maison, je fermai à double tour et commença à tout condamner, au moment où j'allais fermer une fenêtre de l'étage supérieur, un bruit de rotors retentit dans le ciel noir et nuageux.
De nombreux hélicoptères de transport survolaient la ville, j'ai tout d'abord pensé aux militaires qui auraient décidé de sauver les survivants tel que moi, j'étais prêt à sortir dans la rue lorsque j'assistais à une scène plutôt désagréable, et décourageante.
D'autres civils, dans un immeuble en face de la maison dans laquelle je me trouvais, sortirent précipitamment, il y avait de nombreux gosses dans le groupe, et tous semblaient contents de voir les secours arriver.
Les secours, vous pouvez les appeler comme vous voulez, mais moi c'est comme ça que je les voyais, mais je m'aperçus que les hélicos restaient en vol stationnaire et des câbles furent balancés de l'appareil.
Et là je sus.
Immédiatement après, les soldats descendirent, ils descendaient en Enfer.
Je commence à avoir de plus en plus faim.
L'appareil le plus proche se trouvait à deux rues de ma position, des coups de feu et des cris retentirent, ces hommes avaient visiblement été envoyés pour le ...nettoyage, et non pour l'assistance.
Enfin si, mais qu'ils nous sauvent où non, ces types ne pourront pas nous laisser sortir de Raccoon, le gouvernement ne tiendrais pas à ce que l'épidémie se répande, si ce n'est déjà fait.
Donc, ils étaient dans les rues lorsque les hélicos repartirent.
Mon attention resta quelques instants sur les Chinooks volant au dessus de moi avant de revenir sur les civils de l'autre côté de la rue.
Je vis qu'ils étaient restés bouche bée, et certaines personnes se mirent à sangloter, tout le monde était déçu, je ressentais la même chose.
J'aurais voulu les rejoindre, mais les monstres ne m'en laissèrent pas le temps.
Je ne sais pas trop comment décrire ces choses, ce sont des espèces de "gorilles", au niveau de la silhouette seulement, à part ça, ils possèdent d'énormes griffes, leur peau est verte, leurs deux petits yeux jaunes scintillent et je pouvais les voir en action.
Les choses que j'ai retenu durant la minute qui suivit leur arrivée, c'était ces points là:
Ils décapitent très bien, ils sont très puissants, ils ne nous aiment pas, et surtout, ils ne laissent pas la moindre proie survivre.
Et une minute leur avait suffi pour tous les tuer, ces gosses, ces femmes, ces hommes, aucun d'entre eux ne réalisa ce qu'il s'était passé, ça leur aurait évité bien des cauchemars si ils en avaient réchappé...
Je n'ai jamais eu l'occasion de parler aux soldats arrivés par hélicos, mais leur intervention n'allait, je pense, pas changer quoi que ce soit ici, tout est perdu dans cette ville, même à l'heure où j'écris ces pages.
Après avoir assisté au massacre, je refermais la fenêtre, j'avais décidé de dormir un peu.
Je priais pour que mes rêves ne viennent pas me lacérer et me dévorer durant mon sommeil.

28 Septembre.

Je ne préfère pas m'attarder sur cette journée pour plusieurs raisons, tout d'abord, le temps m'est très compté, il y a de nombreuses chances que vous ne puissiez lire la fin de ce mémo, pour la simple et bonne raison qu'il ne m'en laissera probablement pas le temps...
De qui je parle ?
Je vous l'expliquerait en tout dernier point, pour l'instant, je vais faire un résumé du 28 Septembre, journée déroulée il y a deux jours.
Après avoir dormi un peu, je m'étais aventuré dehors, c'était risqué mais rester sur place ne m'aurait mené à rien...
J'ai horriblement faim !
Oui, je m'en plaint, mais j'y peux rien, je vais rester concentré !
Alors, je venais de sortir.
Je pouvais apercevoir au fond des rues de nombreux Zombies, ils étaient cependant trop loin pour présenter une menace directe.
En voyant les cadavres des civils tués le jour précédent, un frisson me parcouru tout entier.
Si j'avais une chose à craindre, c'était les monstres verts, ils pouvaient être n'importe où, et le flingue que j'avais trouvé à l'hôpital ne me serait pas très utile.
Comme si je m'apprêtais à traverser une rue pleine de voitures roulant à fond, je regardais de gauche à droite.
J'aurais tant voulu que ce soit les automobiliste fous que je devais craindre.
Je me mis à marcher en travers de route, lorsqu'il surgit d'une ruelle sombre.
Il fonça dans ma direction et je tirais à tout va sur l'agresseur. Lorsque celui ci s'effondra, je pouvais l'observer, c'était un Rotweller.
Je suis sur que vous comprendrez ce que je voulais dire, que je ne sois pas entré dans la description de ce... chien, il était bien trop horrible pour que j'en fasse une caricature détaillée.
Je détournais les yeux de la chose.
Et je peux dire que je lui dois une fière chandelle, si j'ose dire.
Car imaginez une seconde que ce canidé ne m'ait pas aperçut, je n'aurais pas regardé le cadavre et donc, n'aurais pas détourné le regard vers ma droite, dans ce cas, je n'aurais pas vu la monstrueuse créature se précipitant sur moi, en vue d'un nouveau festin.
J'eus juste le temps de me baisser, la saleté sauta au dessus de moi, toutes griffes dehors.
La bête verte fit une remarquable reprise sur elle même, et me regarda d'un air agressif, je lui fis un regard provocateur, et j'aurais pu lui dire : "Bien fait salope, tu m'as pas eu ! Viens me chercher !"
Bien entendu, je ne l'ais pas dit, mais peut être a t-elle lue dans mes pensés.
Elle hurla d'un cri strident, et me dévisagea sans pour autant s'attaquer à moi.
Ça lui coûta très cher de ne rien faire, plus particulièrement les deux petites billes jaunes lui faisant office d'yeux.
Je braquais mon arme sur le monstre et tira.
Il n'eut pas le temps de réagir.
Sur les cinq balles tirées, deux atteignirent ses yeux de tueur.
Je n'étais pas, et ne suis pas un franc tireur, mais la bête était à deux mètres de moi, sinon, jamais je n'aurais été si précis dans mes tirs.
Peut être même que jamais je ne l'aurais touché si il était à ne serait-ce que dix mètres.
Je continuais ma route en vainqueur, laissant le monstre sur le sol, hurlant à la mort, vaincu.
J'étais content de moi, c'était bien la seule fois que j'avais vraiment le sourire aux lèvres depuis le jour où tout à commencé...
En regardant, je vois que je suis passé plus de temps que prévu sur le "résumé" du 28, il s'est bien passé quelques autres trucs ensuite, mais ce n'est pas important.

Tout ce que je vais dire, c'est qu'un groupe de ces monstres m'a forcé à me réfugier dans un bureau de presse, le "Cityside" semble t-il.
Ces monstres étaient roses, avec leur langue géante.
Ils m'ont poursuivit dans les locaux, jusqu'à une pièce où se trouvait une grande armoire en bois, dedans, se trouvait ce cahier sur lequel j'écris, un stylo noir, et la lampe torche.
Bien heureusement pour moi, les monstres sont très cons, leur intelligence doit se situer entre le QI d'une huître et d'une plante verte.
Bref, voilà où j'en suis, dans cette armoire. Les créatures s'acharnent actuellement sur la porte de bois, elle est un peu abîmée, elle ne tiendra plus longtemps, surtout qu'ils n'ont pas arrêté depuis que je suis là.
J'ai faim, j'ai soif !
J'ai pu survivre avant tout contre le virus, je ne l'ai jamais attrapé, ensuite, les Zombies, les monstres en tout genre.
Et voilà, la seule chose qui m'empêche de fuir, c'est cet écorché, je dis "cet", car à entendre le rythme des coups, il n'y en à plus qu'un.
Vous devez vous dire: "Mais il a un flingue ! Pourquoi il s'en sert pas ?!"
Et bien c'est simple, le chien et le gorille, ces deux monstres ont eu l'honneur de tout recevoir dans la gueule, j'avais tout vidé sur eux, et pas d'autre chargeur...

 

Je ne veux pas mourir comme ça, pas maintenant, je n'ai jamais rien fait pour mériter ça, rien.
Pourtant, le monstre est bien là, il se jette contre l'armoire dans l'espoir qu'elle casse...
Je pourrais toujours lui ouvrir, l'accueillir dans mon refuge de fortune, oui, pourquoi pas ? Ça ne ferait qu'avancer l'échéance, de toutes façons, je suis condamné.
Non ?

Je viens de réaliser que cette armoire fait vaguement penser à un cercueil, ce serait bien plus ressemblant si un cadavre se trouvait dedans, qu'en dites-vous ?

Mais où trouver un cadavre ?
Peut être l'écorché saurait-il répondre lui, je vais ouvrir, et sans doute résoudra-t-il le problème, oui, ça ne lui posera pas d'ennuis.

Je viens d'entendre un bruit assourdissant, je ne sais pas ce que c'était, mais la terre semble trembler, et ça se rapproche......

Ma libération.

FIN