Dino Crisis - TRAT Intervention

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Dino Crisis - TRAT Intervention - Chapitre 10 à 17
Auteur : x1alpha
17 chapitres - Non finie
Date de parution : 2002

Chapitre 10

Nous avancions vers la ville, le premier bâtiment devait être à 800 mètres de moi.
Au bout de quelques minutes, nous atteignîmes une première structure, une habitation.
Je jetai un coup d'œil à l'intérieur de la salle, de la fenêtre, tout était saccagé, sur un lit, il y avait un cadavre d'une femme tuée par des morsures au cou, ce devait être assez récent.
Nous étions dans une ruelle, à dix mètres, c'était la rue principale.
Mais le chemin de la longueur entre la maison passée et la rue, de nombreux cadavres étaient appuyés contre les murs, c'était principalement des Velociraptors et deux ou trois humains, sans vie.

On atteignit enfin la grande rue, ce n'était pas très beau à voir:
Des cadavres, c'est ce qu'on apercevait à perte de vue sur la route principale, des deux côtés, nous, étions vers le milieu.
Une odeur de cadavre et de poudre se sentait, la plupart des véhicules présents ici étaient renversés ou en flamme, à l'autre bout de la rue à l'Est de nous, il y avait des barricades faites de voitures, meubles, bref, tout ce qui était susceptible de ralentir les dinosaures.
Nous marchions au milieu de la route vers le plus grand immeuble, quand une voix nous appela:
"Eh ! Vous là-bas !"
Ça venait de l'immeuble, au troisième étage, plusieurs têtes étaient penchées aux fenêtres, nous observant.
- Vite, venez là haut, les Raptors risquent de venir à tout moment, dit un autre.
- Venez Tom, montons.
- J'vous suis.
Nous franchîmes la grande porte d'entrée du haut bâtiment, c'était un immeuble pour les forces de l'ATF, je ne pensais pas que le gouvernement avait des bureaux de cette organisation dans une petite ville, mais après tout, c'était mieux comme ça…
Dans le hall principal, deux gardes étaient présents, armés de pistolets mitrailleurs, les murs avaient de nombreux impacts de balles et de nombreuses taches de sang salissaient le sol.
Des combats avaient dû se dérouler ici, mais aucune dépouille n'était présente.
Il y avait des escaliers, bancs, bureau de réception, et un ascenseur, l'un des soldats présents ici nous dit que l'ascenseur ne fonctionnait plus, nous devions prendre les marches pour atteindre les rares survivants du troisième étage.
Lors de la progression vers le haut, nous rencontrions deux cadavres de dinos, similaires à ceux qui m'avaient agressé au camp du TRAT, des Oviraptors.
Finalement, un homme habillé d'une blouse blanche, tachée de sang vint nous chercher, il se présenta comme étant le seul chercheur survivant du complexe de recherche Tri-Energie.
Il nous conduisit jusqu'aux autres dans une salle de bureaux, il n'y avait que des lits d'hôpital ici, de nombreux blessés étaient couchés, et certains étaient carrément sur le sol.
Le chercheur nous présenta à une femme d'une trentaine d'années, c'était une chirurgienne, Robert, lui, était resté en arrière pour parler au chercheur, je m'adressai à la femme.
- Bonjour, je suis Tom Redf…
- Laissez tomber, je ne retiendrai pas le nom… mais je ne vous ai jamais vu ici, vous étiez au complexe militaire ?
Elle m'observa de la tête aux pieds, mais stoppa sur mon insigne du TRAT.
- TRAT ? Qu'est-ce que c'est ?!
- Je fais partie de l'équipe de secours, envoyée par le gouvernement pour vous venir en aide.
- Ah oui, je me souviens, vous devez être avec l'autre gars… euh, je ne me souviens plus de lui, enfin bref, il m'a dit que votre équipe a été éliminée, c'est bien ça ?
D'autres membres du TRAT que moi avaient pus atteindre la ville ?!
- Quoi ?! D'autres hommes sont venus ici ?
- Oui… enfin un homme, je le définirais comme indien.
Je compris immédiatement de qui elle parlait, un seul gars du TRAT correspondait à sa description: David Ford.
- Il est toujours en ville ?
- Non, il nous avait emprunté un hélicoptère pour retrouver des hommes de son escouade, mais ces foutus Raptors nous ont attaqué, nos effectifs ont largement baissé depuis cette attaque, nous devons être une centaine grand maximum…en comptant les blessés qui sont quarante à vue d'œil.
- Et les enfants dans tout ça ?
Elle baissa la tête.
-… Cinq ou six, vous savez, depuis l'incident, beaucoup ont grandi, mais plus personne n'ose faire de gosses à présent, leur espérance de vie est extrêmement faible.
Je m'apprêtais à lui poser une dernière question, mais des cris d'alerte venant de dehors nous alerta d'une nouvelle attaque, tout le monde s'affola......

Notes: Et voilà, encore une victoire de cana… euh non, voilà juste un nouveau chapitre, bon, ici, je voulais surtout montrer à quel point les humains sont faibles face aux dinosaures, bon, j'ai promis une bataille à quelqu'un (il se reconnaîtra) mais c'est pour le prochain.
J'espère que vous n'avez pas trouvé ce chapitre trop chiant…

Chapitre 11

Les blessés commencèrent à bouger dans tous les sens, des coups de feu et hurlements résonnaient dans le grand bâtiment, les ennemis semblaient avoir pénétré l'intérieur de l'immeuble.
Je chargeai mon M-16A4, et sortis dans le couloir, une dizaine de soldats sortirent de l'armurerie et se dirigèrent vers les escaliers, équipés de fusils, AK-47 et autres armes du genre.
Je suivis le petit groupe d'hommes, et atteignis le hall d'accueil, quelqu'un tirait devant moi, mais je ne pouvais rien apercevoir de derrière les bidasses.
Rapidement, les militaires sortirent dans les rues, mais dans la grande salle, des Raptors criblés de balles étaient présents, ainsi que les deux gardes qui surveillaient, égorgés.

Alors que j'étais encore dans ce hall, dehors, les hommes se déployèrent et furent rejoints par quelques civils armés de fusils, venus du bâtiment d'en face.
Je courai dans la rue, et pris position contre le mur Nord en sortant. A l'Est, des troupes de Raptors approchaient, ils devaient être une cinquantaine facilement, face à un groupe d'hommes mal entraînés, les civils n'hésiteraient pas à s'enfuir, me dis-je, mais pour le moment, je me préparais à ouvrir le feu au signal, ce que tout le monde attendait impatiemment.
L'ordre mit du temps à être donné, les dinos étaient à 100 mètres, finalement, un homme sortit des locaux de l'ATF et nous hurla:
- FEU, FEU, FEU !!!
En même temps, toutes nos armes ouvrirent le feu et firent parler la poudre.
BAM BAM BAM TATATATATATATA PAN PAN BLAM BLAM !!!!!!!!!
Les fusils n'étaient que peu utiles vu la dispersion des projectiles, les Raptors étaient encore loin, mais dès les premiers tirs, la vague d'assaut la plus proche fut anéantie, mais il en restait suffisamment pour tous nous décimer.
Tous les chargeurs furent vides lors de la première vague, et nous mettions beaucoup de temps à recharger…
BAM BAM TATATATATATATA !!!!
Lorsque nous nous mîmes à décharger nos armes sur les Raptors une deuxième fois, je m'aperçus à quel point les sauriens étaient acharnés contre nous, ils n'étaient qu'à une vingtaine de mètres à présent.
- Nooon ! Ne courez pas !!!
Je regardai qui avait crié, c'était un soldat, je regardai vers où il tournait la tête, les tirs reprenaient de plus belle, cinq ou six civils armés prirent leurs gambes à leur cou pour s'enfuir à l'opposé des Raptors.
Je mis tellement de temps à observer la scène, que lorsque je me tournai à nouveau pour reprendre le combat, un Raptor s'écroula face au tir d'un fusil, à un mètre de moi, les monstres étaient à notre niveau, et certains s'occupaient de dévorer leurs ennemis, fraîchement tués au combat. Les premières vagues étaient neutralisées...
Mais notre joie fut de courte durée, il y en avait encore.
La bataille était perdue d'avance, d'autres dinos approchaient par trentaine, mais je repris mon fusil d'assaut en main et vidai un nouveau... et dernier chargeur.
Je n'avais plus rien, les tirs diminuaient, nos munitions étaient épuisées, et nous n'étions qu'une dizaine.

- On s'replie à l'intérieur, suivez-moi ! cria un homme.
Nous ne nous fîmes pas prier et rentrâmes à l'intérieur, je jetai sans doute mon dernier coup d'œil à l'extérieur et au ciel encore bleu, avant de me replier dans notre refuge de fortune.
Juste après que je sois entré, quelques gars clouèrent des planches aux portes, les fenêtres, elles avaient déjà été barricadées, c'était la deuxième fois que je vivais un tel cauchemar, et j'avais peu de chances de survivre ici…
Cinq hommes restèrent en bas, équipés de simples Glocks et autres armes de poing, c'était très faible comme armement face à des ennemis si puissants.
Moi et quelques militaires montèrent vers le troisième étage, nous allions à l'armurerie.
La salle était remplie d'étagères, dont la plupart était vide, presque plus de munitions, nous avions juste de quoi tuer 20 Raptors.

La sirène retentit à nouveau et un rugissement monstrueux nous fit tous sursauter, des bruits de pas identiques à ceux d'un Tyrannosaure se rapprochaient de nous, ce devait être dans la ville, peut-être même dans la rue voisine, des civils s'approchèrent des fenêtres, une femme se pencha et un bruit assourdissant retentit, une partie de l'étage fut détruite et les personnes qui étaient penchées avaient disparues, comme tout le mur fenêtré d'où elles se tenaient, quelque chose de gros, de TRÈS GROS nous menaçait......

Notes : voilà, personnellement, je trouve ce chapitre NUL à chier, il y a de l'action mais j'ai mal géré, bref, je trouve que c'est très Bof.
Je f'rais mieux la prochaine fois…

Chapitre 12

Le mur Nord était complètement détruit et on pouvait apercevoir la rue jonchée de cadavres.
Une énorme gueule se présenta devant nous, j'étais complètement terrorisé, et ne bougeai plus.
Toutes les personnes restantes s'enfuirent de la salle, le monstre me fixait, d'un air intéressé, mais avant de me happer, il fit l'erreur de pousser un rugissement qui me refit prendre raison, et fit volte-face pour retourner dans le couloir.
Juste après, le géant passa la tête dans la salle pour essayer de m'attraper, mais ne réussit pas à m'avoir, je courus vers la salle des blessés, et là, les survivants déplacèrent les souffrants.
L'un d'eux me fit signe de les aider, et j'obéis.
Je transportais un homme âgé, allongé sur une civière, un militaire m'aida à le porter.
Le blessé criait qu'il voulait partir d'ici, je m'aperçus avec horreur qu'il était unijambiste.
BOUM !!!
Le dinosaure géant s'acharnait sur l'immeuble, qui risquait de s'effondrer, soudain, dans un vacarme assourdissant, la gueule du monstre traversa le mur fenêtré de la salle médicale, happant la moitié des blessés et médecins restants, beaucoup d'autres tombèrent, car le sol s'effondrait entièrement dans la rue.
Nous n'avions malheureusement sauvé qu' une dizaine d'êtres humains.

Moi et le soldat transportions le blessé dans des escaliers menant en bas, un peu plus loin de ceux que j'avais pris pour aller dans le hall.

L'escalier devait mener au sous-sol, nous avions du mal à descendre avec le blésé, et devions être les derniers. En descendant, je vis un panneau affichant :
Sous-sol: Salle de générateur, morgue et parking souterrain.
- Où allons-nous ? demandai-je au militaire.
- J'en sais rien, je suis même pas sûr qu'ils sont en bas... Nous avions prévu de descendre en bas au cas où les dinosaures prenaient du terrain.
- D'accord.
Finalement, nous atteingnîmes le sous-sol, j'entendais encore les bruits de pas lourds du monstre gigantesque, mais nous étions en sécurité... temporairement.
- Ils doivent être à la morgue, non ?
- Ça serait étonnant, elle est remplie de cadavres et l'odeur est monstrueuse.
- Pourquoi les Raptors s'acharnent-ils sur vous ?
- Eh bien on a été téléportés non loin de leurs sites de ponte, c'est la première année que les pertes humaines ont été les plus importantes… mais on ne vous l'a pas informé ?
- Eh bien… je ne suis pas vraiment d'ici.
- Ah…
Le bidasse semblait se poser beaucoup de questions sur moi, mais ne dit rien.
- Au fait, j'ai oublié de me présenter, Tom Redford.
- Moi c'est Alexander Foley, mais mes amis m'appellent Alex, enfin, m'appelaient.
Je compris immédiatement ce qu'il voulait dire, ses amis, devaient être décédés.
Nous atteignîmes enfin le parking, les survivants étaient tous là, une trentaine.
En voyant les rescapés, Alexander m'annonça:
- Oh non, ce doit être les uniques survivants.
Je pus reconnaître le scientifique qui nous avait accueillis, moi et Robert Jones, mais aucune nouvelle de celui-ci.
Un autre militaire, vint vers nous:
- Vous êtes… les derniers ?
- Je crois, oui, on dirait bien.
- Déposez l'homme sur ces caisses.
Il nous désigna deux petites caisses près d'un pilier fendu.
Tandis que Alex se dirigeait vers le groupe, j'examinai le parking souterrain:
L'endroit était assez vaste, de nombreux véhicules étaient stationnés, la plupart étant des 4X4 noirs avec l'insigne jaune ATF, les murs avaient de grosses fissures, du lierre poussait même à certains endroits, et la grande porte en acier, qui était fermée devait mener jusqu'à la rue.
En regardant les survivants, je remarquai que moins de la moitié était debout, donc, en état de combattre.
Au moment où je m'avançais vers eux, quelqu'un m'appela par mon nom.
Je me retournais et aperçus deux silhouettes avec des uniformes familiers s'avancer vers moi, venants des escaliers......

Notes: Et voilà, encore un chapitre, c'est super, c'est génial lol, et qui dit chapitre, dit plein de morts encore.
Bon, à moins que vous n'ayez pas DC2, vous avez reconnu la grosse bestiole qui dévastait l'immeuble hein ?
Sinon, bah tant pis, et puis, j'ai prévu d'intégrer (peut-être) une nouvelle ville, je sais pas vraiment, mais une qu'on ne voit pas dans le jeu, peut-être une ville du passé ou du futur.
(vs préférez voir des hommes avec des haches contre des dinos ou des hommes avec des pistolets à proton ???)

Chapitre 13

- Qui... qui êtes-vous ?!
L'un des hommes s'avança, et je pus reconnaître son visage, c'était Swelt, le barbu, un autre membre du TRAT était derrière lui mais je ne le connaissais que de vue.
- Swelt ? Content d'vous voir… mais comment vous êtes passés ?!
- Si tu parles du T-Rex, il est parti. Tu es le seul ?
- Non, les autres sont là-bas. Je lui montrai les civils. Et puis je ne pense pas que le monstre d'en haut soit un simple REX, il est bien trop imposant…
- Mais non, je m'en fous pas mal des civils, je parle des autres, tu es le seul soldat ici ?!
- Que… Oui, ça fait un bail que je n'ai vu personne, où étiez-vous passés bon sang ?!
- Bah moi et Adrian sommes les seuls rescapés.
- Adrian… Gestoff ?!
Il s'avança.
- Oui c'est moi, d'où vous tenez mon nom ?!
- Je suis tombé sur votre journal.
- Ah ouais, nous sommes partis du camp pour retrouver Patterson et on est tombé sur cette ville, je…
Je le coupai net dans sa phrase.
- Où est Patterson ?!
- Qui ?! Ah… on l'a retrouvé, enfin, ce qu'il en reste, il avait dû faire une mauvaise rencontre.
- Génial… A présent on est que trois.
- Vous êtes armé ?
- Hum, j'ai plus grand chose, et les autres non plus.
- Pour résumer…
- ON EST DANS LA MERDE !!!
Swelt cria si fort que tous les survivants sursautèrent.
- Ouais, jusqu'au cou.
Adrian Gestoff se dirigea vers les autres, je m'apprêtais à le suivre quand Swelt me parla à nouveau.
- Le patrouilleur a disparu au fait.
- Tu veux dire qu'il ne marche plus ?! J'y suis allé et plus rien ne fonctionnait.
- Non non, il n'était plus là… tu crois que c'est les hommes en noir ?
- Ah ?! Tu les a vus toi aussi ?!
- Bah ouais, ils sont tarés.
- … C'est peut-être d'autres soldats…
- Qui ?! Je vois pas trop moi.
- Eh ! On avait une femme avec nous aussi, comment elle s'appelait…
- Régina je crois, et alors ?!
- Au moins un nom que tu retiens, ce que je veux dire, c'est qu'elle avait une tenue noire, et je n'en ai pas vu dans le camp après l'attaque.
- Une femme s'en sortirait pas dans un endroit pareil, qu'est-ce que tu crois ?!
- Elle a eu affaire aux dinos une fois déjà.
- Ouais et alors ? Donc tu crois que c'est elle qui a fait marcher le bateau ?!
- Y a des chances, de toutes façons le portail Tri-Energie ne marche plus.
- Qu'est ce que…
Je vis qu'il fixait le fond du parking, derrière moi, je me retournai, et tout ce que je pus voir, c'était une lumière blanche, suivie d'une explosion qui me souffla au sol…

- Aoutchh, oh j'ai… mal, qu'est ce que… que s'est-il passé, putain, je n'y vois plus rien, qu'est ce qui… que m'arrive t-il ?
J'essayai d'ouvrir les yeux, ils me brûlaient, et tout ce que je pouvais voir, c'était le noir, le noir complet.
Par contre je pouvais entendre. Le bruit des flammes, une alarme… des pleurs.
- Y a quelqu'un ?! Je n'y vois rien, où êtes-vous ?!
- Je… je suis là moi, merci de t'inquiéter.
- Swelt ? T'es où ? Je… je crois que j'suis aveugle, je…
J'avais les yeux ouverts, je commençai à percevoir des lueurs rouge-orange devant moi.
J'entendais aussi Swelt tousser.
- Ah putain, on va tous crever comme des rats ici, y a trop de fumée.
- Couche-toi au sol, y a de l'air frais.
Ma vue recommençait à venir, progressivement.
J'arrivais à discerner des flammes au fond du grand parking, ainsi qu'une grosse masse noire à ma gauche, à environ cinq mètres.
- Bon, reste là, je vais voir s'il y a des rescapés.
Je pouvais entendre ses bruits de pas s'éloigner devant moi, ma vue devint trouble, et au bout d'une minute, tout devint clair…
Je me demandais si c'était vraiment souhaitable de vouloir voir un tel endroit…
Des voitures étaient retournées, encore fumantes, certains piliers étaient à terre, et… du sang, il y en avait un peu partout dans le parking souterrain, il y avait de la fumée partout.
La masse noire que je voyais près de moi était en fait un 4X4 de l'ATF, qui avait certainement été soufflé par la possible explosion qui venait d'avoir lieu.
Qu'est ce qui avait pu exploser ?
Y avait-il des survivants ?
Étions-nous tous condamnés ?
Je me dirigeai vers la source de l'explosion, pour secourir les éventuels survivants, s'il y en avait, ce qui était peu probable......

Notes: Voilà la suite, pas d'action, mais bon, personne ne le remarquera vu que personne ne la lit !!! M'enfin, y en a plus pour longtemps…

Chapitre 14

Je m'avançais lentement vers la zone où l'explosion avait eu lieu, de nombreux cadavres jonchaient le sol, parmi eux, je pouvais reconnaître Gestoff, qui avait le torse et les jambes calcinées, il était mort, alors que je venais à peine de le rencontrer.
Je voyais Roland Swelt, fouillant dans les décombres, aidé d'un soldat de la ville.
Une femme ainsi que deux hommes blessés étaient allongés un peu plus loin, une autre jeune femme s'occupait à les soigner.
Je vis que celle-ci me faisait signe d'approcher. J'exécutai sa demande.
- Que voulez-vous ?
- Vous arrivez bien à marcher ?!
- Je…, oui pourquoi ?
- Ces blessés ont besoin de soins immédiatement, mais sont intransportables, et tous les équipements médicaux sont là-haut, alors, pourriez-vous y aller ?!
- Vous savez, c'est risqué maintenant… bon, très bien, j'y vais, où est-ce ?
- Une fois les escaliers montés, tournez à droite jusqu'au bout du couloir, la salle de stockage est là-bas, il devrait rester de quoi soigner ces gens.
- Okay, mais, que s'est-il passé ? Qui a fait tout sauter ?!
- Je l'ignore, dépêchez-vous, on a pas beaucoup de temps !

Je fis machine arrière et me dirigeai vers les escaliers, sur le chemin, je tombai sur une arme à feu, un Sigpro: Un revolver en plastique, très léger, je le pris avec moi.
Le pistolet était taché de sang, il avait dû appartenir à l'une des personnes mortes dans l'explosion…
Je gravis les marches et atteignit l'étage précédemment dévasté par le carnivore géant. Il n'y avait aucun bruit suspect à signaler. Je me dirigeai alors vers le bout du couloir.
Sur le chemin, une bruit sourd retentit et l'immeuble trembla légèrement.
Une nouvelle explosion venait d'avoir lieu, mais celle-ci fut tellement faible que la source de l'onde de choc semblait être à une centaine de kilomètres.
Je continuais mon chemin, j'avançais, mais je sentais comme une présence… quelqu'un où quelque chose m'observait.
Je regardai partout autour de moi.
Rien. Pas même une mouche ne volait, pourtant, j'avais un pressentiment.
"Je dois me faire des idées, reprends-toi Tom, tu as une mission à remplir."
Oui, j'avais une mission à remplir, comme celle que je devais accomplir… il y a longtemps, aller chercher de quoi soigner les blessés, je peux le faire.
Je continuai d'avancer.
BOUM !!!
A trois mètres devant moi, une porte, sur la face gauche du couloir, fut défoncée et s'écroula à terre, un dinosaure se présenta à moi. C'était une bestiole vraiment détestable, que tout le monde connaissait ici, et maudissait.
Le genre de créature qui vous pourchasse jusqu'à ce que la poursuite ne l'intéresse plus… ou qu'il vous bouffe. Une troisième option existe, qui consiste à le cribler de balles, les Raptors craignent ça.
Je décidai d'utiliser la troisième option, le dino était si prêt de moi que je pouvais voir ses yeux jaunes de chasseur, prêt à bondir sur sa proie, sauf que celui-ci allait faire les frais de mon flingue.
BAM BAM BAM BAM !!!
Les quatre balles se placèrent dans sa tête recouverte d'écailles vertes.
Il s'effondra net sur le sol.
BOUM !!!
Le bruit significatif d'une nouvelle porte ouverte par un saurien retentit dans le couloir, je me retournai, un Raptor se montra… suivi de deux autres.
Les trois monstres assoiffés de sang m'aperçurent et l'un d'eux poussa un hurlement qui devait signifier:
" Ramenez-vous ! La bouffe est servie !!!"
Je n'étais pas décidé de me soumettre, je ne mourrais pas sans combattre.
- Prenez ça dans la gueule saloperies !!!
BAM BAM BAM BAM BAM !!! Clic Clic... Le chargeur était vide.
- CHIOTTES !!!
L'un des dinos s'écroula, mais les deux autres couraient vers moi, dix mètres me séparaient de leur mâchoire garnie de dents tranchantes.
Je fis volte face et me dirigea vers la salle du fond, j'entendais les pattes griffues de mes agresseurs sur le sol.
J'atteignis la poignée de la porte métallique, qui, heureusement pour moi, s'ouvrit.
Je la refermai aussitôt.
Quelque chose cogna violemment la porte, ces idiots n'avaient pas dû ralentir.
Seulement, une porte ne ralentit jamais un monstre. Ils trouveraient un passage tôt ou tard, et ils pourraient goûter à du Redford.
Pourtant, depuis l'attaque du camp principal, je n'éprouvais plus la peur d'être dévoré, juste de la haine et de la colère.
J'ai échappé à l'enfer il y a douze ans, je n'y échapperai peut-être pas une seconde fois......

Notes: RIEN A DIRE !

Chapitre 15

BOUM ! BOUM ! BOUM !
Les dinosaures s'acharnaient sur la porte métallique, c'était la seule chose qui me séparait de leurs griffes tranchantes. Il n'y avait aucun autre accès dans cette petite salle.
Il y avait des étagères, des cartons, et aussi le matériel médical qu'on m'avait envoyé chercher.
Si je ne trouvais pas une quelconque solution dans les minutes qui suivaient, j'étais fait comme un rat.
Je me mis à fouiller dans les cartons, je remarquai en même temps que les monstres ne s'acharnaient plus sur la porte.
Avaient-ils abandonné ?!
Toutes les boites en carton étaient vides. Une longue barre de fer était posée au sol, je la saisis et me mis contre le mur, prêt à les recevoir…
Je savais que ce n'était pas un simple tuyau rouillé qui pouvait les retenir, mais c'était mieux que rien.
BOUM !
Les dinosaures se remettaient à foncer sur la porte, ils s'arrêtèrent à nouveau et je pus entendre vaguement une voix masculine derrière la porte, qui disait:
- Poussez-vous de la porte ! Mettez-vous sur le côté !!!
Je fis immédiatement ce que la voix m'ordonna et me plaquai sur l'un des côtés.
TATATATATATATATATATATATATATATATATATA !!!!!!
Ce devait être une mitrailleuse vu la cadence des tirs, les balles passaient à travers la porte grise, faisant des trous d'un centimètre environ.
Je réentendis la voix.
- C'est bon, le voie est libre, vous pouvez sortir !
Je tournai la poignée, la porte trouée s'ouvrit et je faisais face à un homme armé d'une Gatling Gun, arme extrêmement puissante.
Il était assez grand, barbu, et portait l'insigne du TRAT.
- Swelt, tu tombes vraiment bien, quelques secondes trop tard et j'étais en morceau.
- Ouais bah te réjouis pas trop vite mon gars, c'est loin d'être fini, très loin.
- Hum, j'en suis conscient. Mais que fais-tu là au fait ?
- Une femme m'a dit qu'elle t'avait envoyé ici, alors suis v'nu.
- Okay. Je fixais son imposante arme. D'où tu tiens ce petit bijou ?
- Bah chercher un peu partout peut rapporter gros.
- Ouais mais tout de même… une sulfateuse ici, c'est étonnant.
- Tu peux pas savoir comme je m'en fous. Bon, on redescend ?
- Oui, attends. Je pris tout le matériel médical. On y va.
Nous descendîmes à nouveau les escaliers gris en béton.
Je vis que les quelques personnes encore debout déplaçaient les blessés près du portail en acier, destiné au passage des voitures.
- Mais, ils veulent sortir ?!
- Aucune idée.
A peine Swelt avait-il fini sa phrase que la grande porte s'ouvrit à l'air libre, dans la rue.
Ce fut une grossière erreur d'actionner l'ouverture car dans cette rue, une troupe entière de Vélociraptors s'occupaient à dévorer les cadavres humains étendus dehors.
Certains nous aperçurent, mais ne semblaient pas vraiment se préoccuper de nous.
Malheureusement pour nous, un blessé se réveilla à ce moment précis. A la vue des sauriens, il poussa un cri d'effroi, et tous les Raptors se tournèrent vers nous.
Un homme cria:
- FERME CETTE PORTE !!!!!! VITE !!!
L'homme qui l'avait ouverte actionna le bouton de fermeture, mais c'était beaucoup trop lent.
GRROAAAR !!!
Un Vélociraptor bleu poussa un cri d'alerte, ce devait être le mâle dominant car… la totalité des lézards foncèrent vers le groupe de survivants.
Les quelques hommes et femmes armés ouvrirent le feu sur nos attaquants.
TATATATATA !!! BAM BAM BAM !!! PAN PAN !!! BLAM BLAM !!! TATATATA !!!!
Les monstres n'étaient qu'à vingt mètres du groupe, Swelt et moi courûmes vers eux.
Les dinos les plus proches s'effondraient face à la pluie de balles, mais il en venait par paquets.
En quelques secondes, les carnivores se mêlèrent aux survivants qui ne savaient plus où donner de la tête.

"Attention !!! BAM BAM !!! Derrière ! Non !!! Casse-toi !!! PAN PAN TATATA Arggghhhhh !!! Nooon !!! Tuez-les tous !!! Ouvrez l'feu !!! Repliez-vous ! PAN PAN !!!"

Le pire dans tout ça, c'est que Roland possédait une arme capable d'envoyer toutes ces créatures en Enfer, mais le risque de blesser les humains était trop important.
- Ils n'ont plus aucune chance ! Prenez-vous ça bande d'enfoirés !!!
- Nooon !!!
BAMBAMBAMBAMBAMBAMBAMBAMBAMBAMBAMBAMBAM !!!
Tous les êtres vivants: Humains et dinosaures, tombaient sous les balles de la Gatling Gun.
Je n'avais pas pu l'empêcher de tirer… j'aurais pu les sauver… mais j'ai échoué.
Je pouvais voir le visage de Swelt, éclairé par les coups de feu en continu.
Il semblait content de massacrer tout ce monde, le sourire sur les lèvres, il jubilait…
J'eus une énorme envie de le tuer, il massacrait des innocents, que nous étions venus secourir, je saisis le revolver qu'il avait sur lui, et le pointai sur sa tempe, le sourire disparut immédiatement pour laisser place à un air interrogatif, et étonné.
- Mais qu'est-ce que… pose ce flingue immédiatement, je ne t'avertirai pas deux fois !
- Ah ouais ?! Sinon quoi ? Tu vas m'adresser le même sort que celui de tous ces hommes ?!
- Ils… ils n'avaient plus aucune chance, ça leur a fait éviter d'atroces souffrances, et maintenant pose ce flin… BAM !!!
Le coup de feu résonna dans le parking, Swelt s'effondra, et une mare de sang se forma au niveau de sa tête.
Il était mort… Je l'avais tué… je venais de tuer un homme, ce n'étais pas ma première fois, mais là, c'était un collègue.
Voilà à quoi avait mené la folie d'un homme.
Son action venait de mener à l'extinction de l'espèce humaine dans cette dimension, j'étais peut-être le seul être humain encore debout ici, sur cette planète.
Mais il restait un objectif, la collecte des données Tri-Energie.
La Tri-Energie, cela ne représentait rien pour moi, juste un nom, le nom de la création qui avait causé la perte de plus de 10 000 personnes.
Il me restait pourtant quelque chose à faire, ma seule mission à présent était de rentrer chez moi, retrouver le complexe inconnu mentionné dans le dossier que j'avais lu, il était en aval du fleuve, je me mis en route......

Chapitre 16

Je pris l'arme imposante de Swelt dans mes mains, elle pesait vraiment lourd, je gardai également l'arme de poing qui m'avait permis d'envoyer cet enfoiré en Enfer, ainsi que deux grenades sur son corps. Je marchais maintenant vers le grand portail métallique, qui était descendu à moitié, mais s'était bloqué.
J'arrivai à l'air libre, j'observai les deux côtés de la rue, rien d'hostile n'était présent, hormis les quelques compsognatus se régalant de cadavres d'humains et dinosaures.
Des bruits de pas lourds se rapprochaient lentement, dans un rythme régulier.
Je restai en plein milieu de la rue principale dévastée par les combats, cherchant de tous côtés, la créature qui se rapprochait.
Au bout d'une minute interminable, à l'Est, trois dinos avec des cornes entrèrent en ville, se dirigeant vers moi, ils marchaient lentement, me laissant le temps de prendre par le Nord.
En quelques minutes, je pus atteindre la sortie de la ville, devant, des hautes herbes recouvraient le chemin de terre, Edward City étant placée sur une colline, je pouvais apercevoir le fleuve, où un petit port était placé… le seul problème apparent, c'était que ces zones étaient le site de ponte des Raptors et que jamais je ne passerais vivant tout seul, un hélico aurait été le bienvenue, mais il n'y en avait pas.
Je regardais mes arrières pour repérer un véhicule en état, la plupart était calcinée, je n'avais plus aucune chance de partir d'ici, moi, le seul membre du TRAT à avoir réchappé au massacre.
Les bruits de pas des Triceratops s'entendaient toujours, en fait, ils se dirigeaient vers moi, j'eus une idée.
Je me mis sur le côté de la route et m'assis sur le toit d'une vieille voiture, attendant que les imposants animaux passent devant moi.
Finalement, après de nombreuses minutes, ils me dépassèrent et s'arrêtèrent dans les hautes herbes, pour se reposer et manger.
Je préférai ne pas attendre qu'ils dorment, et me mis derrière le groupe, ils me dévisageaient mais avaient dû voir tant d'humains ici qu'ils ne s'en préoccupaient pas, je dégoupillai une grenade à fragmentation et la balançai à quelques mètres derrière moi et me protégea.
BOUUUM!!!
La grenade explosa, faisant un bruit sourd, les trois géants, ne comprenant rien à ce qu'il se passait, prirent peur et foncèrent droit devant eux dans les herbes.
Je les suivis de prêt, heureusement pour moi, ils étaient lents.
Avec de la chance, ils iraient jusqu'au port, me permettant de passer les Raptors en toute sécurité.
Mais au bout de nombreuses minutes, alors nous n'étions qu'à environ 200 mètres du fleuve, les dinos s'arrêtèrent. Bizarrement, aucun Velociraptor ne s'était montré durant le trajet.
Immédiatement, je pensais que la dernière attaque des monstres était vraiment la dernière, qu'ils avaient tous été tués dans la zone… mais rapidement, cette idée s'effaça lorsque des bruissements dans l'herbe et des grognements s'entendaient, mais ils n'oseraient jamais s'attaquer aux Triceratops adultes, surtout qu'eux étaient sur leurs gardes.
Ma dernière chance était le port, je pris ma dernière grenade, la lançai.
Celle-ci explosa aussi et mes trois protecteurs foncèrent vers le port, mais étaient bien plus rapides que tout à l'heure, rapidement, ils me distancèrent, je continuai à courir, je jetai un bref coup d'œil derrière, les chasseurs m'avaient pris en chasse, ils prenaient rapidement du terrain.
Je courais à perdre haleine, je ne savais même plus vers où je courais, ce que je savais, c'est qu'une armée entière de dinos voulaient m'avoir, je n'étais que de la bouffe mobile à leurs yeux, je détalais, j'entendais les grognements de tueurs…
- AAAAHHH !!!
Quelque chose me fit trébucher, je tombais à terre sur… du goudron.
Je regardai devant moi, c'était le port, j'y étais arrivé.
Je me relevai et me remis à courir, j'entendis un grognement, et une masse sombre sauta au dessus de moi, c'était un Raptor bleu.
Je braquai mon arme de poing sur lui et tirai dans sa gueule remplie de dents tranchantes.
Il poussa un hurlement de douleur, et s'écroula, bien que toujours vivant, derrière moi, rien ne bougeait.
Je me remis au pas de course vers le port, les trois Tricés étaient en train de se rafraîchir dans l'eau, ils m'observaient.
Les poursuivants avaient dû arrêter la course, aucun animal hostile n'était présent. J'observai les lieux. Le port était assez petit, la route de goudron était usée, elle partait d'ici vers la gauche, dans la forêt un peu plus loin.
Dans ce port, quelques bateaux étaient dans l'eau, beaucoup d'inutilisables, ainsi que des pneumatiques et Hors-bords. Un bâtiment recouvert de lianes était à moitié détruit, il était impossible d'entrer. En m'approchant de cette habitation, je pouvais apercevoir, affichée sur le mur, une carte de la zone, je pris ma machette et coupa les lianes la recouvrant.
Heureusement, une vitre de verre fendue la protégeait du temps, je pris la carte et la posa sur le comptoir.
Elle indiquait l'endroit où je me trouvais, au Sud, Edward City, à l'amont du fleuve, le silo à missiles, donc, le bâtiment inconnu se trouvait en l'aval.
Je repérai une moto des mers encore intacte, mais si je prenais ça, je serais forcé d'abandonner ma Gatling, ce que je ne pouvais me permettre.
L'un des bateaux pneumatiques était utilisable, identique à celui que j'avais pris pour aller à Edward City.
Je me mis dessus et fit démarrer le moteur, qui ne broncha pas, il marcha du premier coup.
Je me plaçai en milieu du fleuve et me mis en route vers le mystérieux bâtiment.
L'eau était incroyablement claire ici, de gros poissons se déplaçaient au fond du fleuve, je pouvais voir dans le ciel d'imposants Ptéranodons, certains volaient au-dessus de l'eau et y plongeaient la tête pour attraper des poissons.
Enfin, après un quart d'heure, sur la droite du fleuve, un chemin était visible, je m'approchai du bord et descendis.
Je n'eus pas le temps de l'attacher, que mon bateau fut emporté au loin par le courant.
Je regardai devant moi, il y avait quelques cadavres d'Oviraptors, tués au fusil de combat, je ramassai l'une des douilles rouges, il y avait un logo "TRAT" inscrit, des hommes de ma section étaient forcément passés par là, en touchant le cadavre de l'un des Oviraptors, je m'aperçus que celui-ci était froid, la mort remontait à quelques heures.
Je me mis en marche, espérant retrouver le moindre rescapé.
Dans le ciel, je pouvais voir un fumée noire, quelque chose brûlait, je pressai le pas.
Après avoir croisé d'autres cadavres, j'arrivai devant un petit mur fait de métal et de béton, je passai par dessus pour me retrouver devant une espèce de cercle, où des textes étaient écrits.
Ils parlaient de choses étranges comme le créateur de la Tri-Energie, un certain Kirk, de la fin du règne des dinosaures, du succès de l'opération "Arche de Noé"…
Je ne comprenais pas ce qu'il se passait, mais la façon dont étaient construits ces murs et bâtiments étaient étranges, et à part les corps de dinos, rien n'était à signaler, je m'avançai vers une porte étrange pour me retrouver dans un couloir, toujours en plein air, cependant, un grand bâtiment était tout devant......

Notes: Désolé, c'était pas la fin, sans doute le prochain sera un chap final à moins que je ne décide de continuer...

Chapitre 17

Le bâtiment était imposant et l'architecture m'était étrangère, ce devait certainement être le repaire des types en noir.
Des bruissements de feuilles attirèrent mon attention de la droite, mais le mur de pierre empêchait de voir, et il faisait aisément 2 mètres de haut.
Le bruit s'arrêta subitement, je préférai avancer.
Après quelques dizaines de mètres, j'arrivais face au bâtiment, et il y avait fort à parier qu'il était du futur.
L'entrée était visiblement bloquée par un éboulement de pierres, vu la fumée du haut du bâtiment, une forte explosion devait avoir eu lieu.
J'aurais espéré en savoir plus sur l'origine des hommes en noir, de quelle époque étaient-ils, mais surtout, quel était leur objectif ici, à l'ère du Crétacé.
Je n'eus pas le temps d'y réfléchir qu'une forte lumière bleue éclaira le ciel durant de nombreuses secondes, je me mis à la contempler.
Elle devait être à un kilomètre d'altitude, sa taille variait, elle changeait souvent de forme, mais une chose inattendue se produisit.
Une masse sombre sortit de la chose lumineuse, et celle-ci disparu. Je pus reconnaître au bruit un avion, en regardant attentivement, je reconnus un avion de chasse... datant de la guerre de 39-45. J'avais vu des photos de tels appareils dans les livres d'histoire, le chasseur fumait et semblait sur le point de s'écraser, il baissa d'altitude rapidement et arriva à la hauteur des plus grands arbres de la jungle pour m'être hors de portée de vue.
Un bruit de crash retentit mais aucune explosion n'eut lieu, peut-être le pilote avait-il survécu, mais il était beaucoup trop loin, et il aurait vite fait d'être tué par un quelconque carnivore.
"Pauvre gars, il n'aura pas le temps de comprendre où il est qu'il se fera déchiqueter et dévorer par ces sales bêtes."
C'est du moins ce que je me disais, peut être survivra-t-il, peut être pas, moi-même, j'ai pu faire face à beaucoup de ces sacs à main ambulants, et m'en sortir sans égratignure, alors que des soldats de la TRAT, des civils et autres soldats ont péri...
Mais je devais à présent vers mon objectif principal, Survivre.
Bien que je sois venu chercher les données de la Tri-Energie et les survivants d'Edward City, il est facile de comprendre que c'est irréalisable, les civils étant morts, la Tri-Energie, elle, devait rester ici, pour éviter une nouvelle catastrophe dans les temps à venir.
Quand je pense qu'il n'y a qu'une journée que je suis ici, mais ça a largement suffi pour causer la mort à tous ces gens, des milliers de personnes tuées par ces effroyables lézards nous massacrant avec leurs griffes et dents tranchantes, ignorant les cris de douleur et de souffrance de leurs victimes dévorées vivantes… nous en l'occurrence.
Une balle en pleine tête serait évidemment la meilleure solution, mais bien la dernière. Lorsque les monstres m'auront encerclé et mis à terre, commençant à me déchiqueter le thorax, là ce sera le moment, et là seulement, mais s'ils ont le temps de me désarmer ?
Le bâtiment de devant étant inaccessible, je devais faire marche arrière pour retourner à Edward City.
Mais ça voulait dire traverser la forêt...
Et quand j'aurai atteint cette ville, que ferais-je ?
Je devrais me réfugier à l'abri au moindre bruit étranger ?
Attendre les secours qui mettront autant de temps à venir ici que nous l'avions fait ?
Ce qui signifiait dix ans d'attente interminable, dix ans de combats, de souffrance...
Seul.
Mais j'ai de la patience après tout, peut-être les secours viendront-ils me sauver, ou bien leur sort sera identique à mon équipe: La mort.
Pourtant, je me refuse de mourir, pas ici, pas maintenant, une fois que j'aurai atteint la ville, je me réfugierai dans un supermarché et attendrai.

Finalement, après mon départ du "bâtiment du futur", j'ai atteint Edward City, mais toutes mes balles ont été consommées.
Bref, j'ai atteint cette foutue "City", et me suis réfugié dans un grand immeuble voisin de l'ATF. J'ai trouvé une réserve de boîtes de conserve, de quoi tenir durant un siècle.
Non, tout de même pas un siècle, mais les secours peuvent prendre leur temps pour venir, si l'envie de venir les démange bien sûr.
J'ai lu pratiquement tous les livres de la TRÈS grande bibliothèque de ce bâtiment, la plupart de ces bouquins est ennuyeuse, et c'est peu dire.
Mais ça passe bien le temps, et tourner les pages de la main gauche est chiant, normal, j'étais droitier… avant de faire une mauvaise rencontre.
Le plus "drôle", c'est que je ne sais même plus quel jour nous sommes, dimanche, mardi, jeudi…
Aucune idée, ah oui, au fait, il y a huit ans, Calhoun, l'homme qui était parti en éclaireur avec moi, Patterson et Zwelt, est venu à Edward City. A l'époque, ça remontait à trois jours depuis notre arrivée.
Donc, il m'avait rejoint, et est resté avec moi durant un mois.
Jusqu'au jour où il s'est aventuré dans le bâtiment ATF.
Depuis, je ne l'ai jamais revu.
Son cadavre ne doit plus être qu'un squelette parmi tant d'autres, mais il me reste toujours mon arme de poing, cette arme, je ne pensais pas m'en servir contre moi-même, mais il faut se rendre à l'évidence, la bande de Raptors frappant à la porte métallique sont affamés, et ne s'arrêteront pas avant que cette porte ne cède.
Et quand la porte sera enfoncée sous leur incroyable force, la seule chose qu'ils verront, sera le cadavre d'un homme, suicidé d'une balle dans la tempe, et ensuite, ils se jetteront dessus.
Mais le cadavre de cet homme sera celui de Tom Redford, soldat de l'organisation TRAT, âgé de 31 ans, dernier membre de l'espèce humaine, à cette époque.
J'attends, l'un des verrous vient de céder, l'autre ne tiendra pas 10 minutes de plus.
J'ose espérer qu'un miracle intervienne, même infime, bien qu'il n'y en ait pas eu le moindre depuis mon arrivée, il y a 8 ans.

Mais pour l'instant, ils frappent, ils frappent......

Je me remémore la question que j'ai posée à mon père, étant jeune.
"Papa, si les dinos existaient en même temps que nous, on serait morts ?"
Il me répondit: "Avec notre technologie et nos armes, nous les aurions vaincus sans mal."
Je l'ai cru à cette époque.

J'aimerais le croire encore...

FIN