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Resident Evil -
L'ascenseur
Auteur : Double X
Minus
1 chapitre - Complet
Date de parution : 2002
Disclamer : Tous les
lieux, monstres et personnages présents dans cette histoire ayant un quelconque
rapport avec Resident Evil, sont la propriété exclusive de Capcom.
Bonne lecture !
Infos : Cette fanfic,
largement inspirée par la nouvelle de Thomas Day se déroule au début de « RESIDENT
EVIL THE MOVIE » et met en scène quelques-uns des personnages du long métrage de
Paul W. Anderson.
L'ascenseur
By Double X
Minus
Je
m’appelle Valérie Black et j’ai vingt cinq ans. Depuis ma plus tendre enfance,
je voue une passion débordante pour l’informatique au point d’en avoir fait mon
métier. C’est ainsi que je passe la majeure partie de mes journées et de mon
temps libre à pianoter sur des claviers d’ordinateurs. Vous allez peut-être me
dire qu’une jeune femme de mon âge devrait essayer de se trouver d’autres
centres d’intérêts ou du moins un petit ami. Vous aurez probablement raison,
mais je suis tellement absorbée par cette lubie que je n’ai pas vraiment le
temps de penser à autre chose.
Mon domaine de prédilection est la création d’interface de système et la mise en
conformité de leurs programmes internes. Depuis près de deux ans, je suis
détachée au service « problèmes de fiabilité » dans l’un des centres de
recherches de la grande multinationale qui m’emploie.
Je passe mes journées entières à tester les nouveaux systèmes informatiques de
cette grande compagnie et à les planter de toutes les façons possibles et
inimaginables. Je rédige ensuite des rapports sur les problèmes que j’ai pu
rencontrer lors de mes essais accompagnés des différentes façons que j’ai
trouvées pour les résoudre. Cependant, et aussi étrange que cela puisse
paraître, aucun de mes supérieurs directs ne se fatiguent à les lire. Ces
derniers ne tiennent d’ailleurs généralement pas compte de mes remarques ou de
mes observations et commercialisent parfois même les logiciels avant qu’ils ne
soient passés entre mes mains.
Dans ces conditions, on peut se demander à quoi sert réellement mon job. Je me
suis posée cette question de nombreuses fois sans pour autant y trouver de
réponse. Et puis après tout, je n’ai vraiment aucune raison de m’en plaindre.
Mon boulot n’est certes pas très intéressant, mais la paye est plus que correcte
et les avantages liés à ce poste sont assez nombreux.
Outre l’appartement et la voiture de fonction qui sont « gracieusement » mis à
ma disposition – du moins tant que je travaille pour la compagnie, on m’autorise
de temps à autre à tester les défenses de Red Queen, et même si cette dernière
trouve que je suis une piètre adversaire, je dois avouer que pour moi ce genre
de challenge est toujours très excitant…
Red Queen est l’intelligence artificielle ultra perfectionnée et totalement
autonome qui dirige le centre de recherches dans lequel je travaille. Ou plutôt
devrais-je dire le « hive » comme l’ont ainsi baptisé les ingénieurs à l’origine
de sa conception, en raison de son architecture si particulière en forme de
ruche. Ce vaste complexe high-tech est situé à huit cents mètres sous la surface
de la Terre, enfoui à l’abri des regards indiscrets sous une grande ville du
middle West américain appelée Raccoon City.
Red Queen y règne sur cinq cent trente-trois sujets qu’elle peut surveiller à
loisir et à n’importe quel moment. Et ce où qu’ils aillent dans chaque salle et
chaque couloir de son royaume. On trouve parmi ces derniers une majorité
d’informaticiens et de chercheurs en biologie, quelques secrétaires et
bureaucrates, et une minorité de techniciens chargés d’assurer l’entretien et le
nettoyage du complexe – pour la plupart noirs ou d’origine sud-américaine.
Elle a tout les droits sur son territoire, y compris celui de le gouverner comme
bon lui semble. Le dieu bienfaiteur qui l’a couronné – et qui est également mon
employeur est invisible. Il n’a pas réellement d’identité précise ni de limites
physiques, mais il possède tout de même un nom : Umbrella Corporation.
En ce début de XXIème siècle, ce géant domine les secteurs de la recherche
biologique et de la création de logiciels évolutifs. L’entité Umbrella
Corporation est imperceptible dans sa totalité et pourtant elle est omniprésente
autour de vous.
Vous prenez un café à un distributeur équipé d’un programme de synthèse vocale,
sans le savoir vous discuter avec un logiciel conçu et commercialisé par
Umbrella. Vous voulez réserver sur Internet, un billet aller-retour Paris/Pékin,
vous l’ignorez sans doute, mais le moteur de recherche qui va consulter pour
vous toutes les compagnies d’aviations desservant la Chine a était conçu par
Umbrella. Votre mari ou votre femme a eu les deux bras arrachés par une
machine-outil sur son lieu de travail ? Vous pouvez être certain que les
prothèses nervosensibles qui vont être greffées sur ses moignons ont étaient
conçues par Umbrella – tout comme le logiciel qui contrôlait la machine à
l’origine de sa double amputation ou celui qui va assister le chirurgien durant
l’opération…
Vous l’ignorez, sans aucun doute, mais Umbrella Corporation contamine et domine
votre quotidien depuis plus de vingt ans. Et cela risque de durer encore
longtemps. Car avec la conjoncture mondiale actuelle, je ne vois pas ce qui
pourrait la faire descendre de son piédestal.
Vous vous demandez certainement pourquoi est-ce que je vous raconte tout ça ?
Franchement, je n’en ai pas la moindre idée. C’est peut-être une façon pour moi
de me déstresser ou de me changer les idées. A moins bien sûr que cela ne soit
dû au fait que nous sommes vendredi et que dans quelques heures, je pourrai
enfin regagner la surface pour me passer un petit week-end tranquille dans le
confort non négligeable de mon appartement…
Bien que purement fonctionnels, les bureaux et les accessoires qui meublent la
pièce sont très élégants. Leur design high-tech et leur ligne épurée se fondent
parfaitement avec le reste du décor de cette vaste salle de saisie du troisième
niveau du hive. Valérie occupe l’un des box se situant au fond de celle-ci.
Comme toujours, elle a les yeux rivés sur l’écran de son ordinateur.
Elle s’accorde une courte pause pour réprimer un bâillement, avant de consulter
sa montre. Treize heures neuf. Ses collègues ne vont pas tardés à revenir.
L’informaticienne est l’une des rares personnes à se trouver encore à son poste.
Ce qui est plutôt normal à cette heure de la journée (soixante-seize pour cent
du personnel du complexe souterrain partent déjeuner entre 12h50 et 13h15. Les
vingt quatre pour cent restant y vont entre 13h15 et 13h50 ou comme c’est le cas
pour la jeune femme aujourd’hui, sautent leur repas.)
- Ce n’est pas vrai, ne me dis pas que tu as encore sauté ta pause déjeuner pour
finir de tester ce stupide logiciel !
Valérie relève un instant la tête du moniteur pour se tourner vers la jolie
jeune femme qui vient de la rejoindre : Lisa Addison. Cette dernière lui fait
face, les poings posés sur les hanches, et la regarde avec une moue
désapprobatrice.
Lisa est l’une des nouvelles employées du hive. Elle s’est faite engager comme
secrétaire administrative il y a peu de temps et occupe le box juste à côté du
sien. Les deux jeunes femmes ne se connaissaient que depuis quelques semaines,
mais avaient immédiatement sympathisées pour devenir aujourd’hui les meilleures
amies du monde.
- Si je te réponds oui, il y a une chance pour que tu ne me fasses pas la
morale ?
- Pas la moindre.
- Même si je te dis que j’ai quand même mangé quelque chose ce midi ?
- Tu oses comparer cette cochonnerie à de la nourriture ? Demande son
interlocutrice en haussant les sourcils devant la barre chocolatée à moitié
entamée que lui montre son amie.
- Personne n’est jamais mort en mangeant un mars, plaisante l’informaticienne
tout en se replongeant dans son écran.
Lisa ignore sa dernière remarque pour s’asseoir avec grâce derrière son bureau,
tout en pointant un doigt accusateur vers elle.
- Écoute ma grande, il te reste plus d’une demi-heure avant que ne ferme le
réfectoire. C’est amplement suffisant pour te permettre d’y aller et de prendre
un vrai repas équilibré.
- J’irai un autre jour. J’aimerais pouvoir terminer ce truc avant de partir ce
soir.
- Oui, comme cela tu pourras passer ton week-end enfermée chez toi pour rédiger
ton rapport.
Valérie esquisse un sourire :
- Tu me connais trop bien.
- Tu sais que le dîner est le repas le plus important de la journée ? Insiste
Lisa.
- C’est bizarre, mes parents m’ont toujours dit que c’était le petit déjeuner…
S’en suit une courte période de silence pendant laquelle Lisa dévisage son amie
avec la tête renfrogné qu’aurait une mère envers un enfant désobéissant.
Valérie qui l’observe du coin de l’œil comprend tout à coup la véritable raison
pour laquelle son amie lui demande de partir. A coup sûr cette dernière attend
encore un appel de l’un de ses innombrables amants, et elle ne veut pas que
quelqu’un puisse entendre leur conversation…
- C’est bon, fait cette dernière. T’as gagné.
L’informaticienne sauvegarde son travail et éteint son ordinateur. Puis elle
récupère sa veste de tailleur sur le dossier de son fauteuil avant de se diriger
vers la sortie.
- Je ne serai pas longue, promet-elle, à tout à l’heure.
Quelques instants plus
tard, la jeune femme et quelques-uns de ses collègues patientent devant les
trois ascenseurs installés dans le hall d’entrée du niveau 3. Les portes de
l’une d’entre elles ne tarde pas à s’ouvrir laissant échapper un homme qui en
sort au petit trot. L’individu bouscule sans ménagement l’homme qui se tient
juste à côté de l’informaticienne. Le malappris a les cheveux noirs, des
vêtements sombres et un encombrant sac de sport en bandoulière.
- Merci ! S’exclame le malheureux dont la chemise blanche et la veste ont été
aspergées par le café qu’il venait de se prendre dans un distributeur.
L’homme au sac de sport se dirige vers les laboratoires médicaux comme si de
rien n’était. Il ne prend même pas la peine de se retourner pour s’excuser.
Valérie regarde avec compassion le pauvre type qui essaie péniblement de se
débarbouiller. A en croire le badge aggravé sur sa chemise trempée, il s’appelle
Damon Grey. Elle ne l’a encore jamais vu auparavant. Il fait sans doute partie
des nouveaux employés qui ont intégré le centre de recherche en même temps que
Lisa.
- Les gens sont d’un sans-gêne, commente la jeune femme en lui tendant un
mouchoir en papier.
- Elle était toute neuve ! Se plaint Damon en s’apitoyant sur la tâche énorme
qui vient de bousiller sa veste tout en montant dans l’ascenseur.
Il regarde avec consternation le café en train de sécher sur sa chemise.
L’énorme tâche lui rappelle furieusement une photo prise par satellite qu’il
avait vu un jour à la télévision. Il l’abandonne pour reporter son attention sur
la jolie jeune femme qui vient de lui adresser la parole avant de monter dans
l’ascenseur, tout en cherchant mentalement un moyen de poursuivre leur
conversation. Il a lu sur son badge qu’elle se prénommait Valérie. Il a aussi
noté qu’elle ne portait pas d’alliance.
Cette dernière
se tient à côté de lui, vraiment près. Pourtant la cabine est loin d’être
bondée… Alors qu’il profite amplement des effluves de son parfum fleuri et d’une
vue plongeante sur un décolleté qui n’a rien de généreux, tout en en laissant
voir bien assez, Damon sent monter en lui une certaine excitation. Au moment où
il se décide enfin à l’aborder, l’ascenseur s’arrête brusquement au niveau 10 en
laissant échapper un « clang » de mauvais augure. Le plafonnier vacille un
instant, comme un néon qui peine à s’allumer. Les passagers peuvent entendre une
alarme qui retentit à l’extérieur de la cabine. Lointaine, oppressante.
- Qu’est-ce qui ce passe ? Demande Damon avec une pointe d’anxiété dans la voix.
- C’est un exercice d’incendie, lui explique gentiment Valérie. Il n’y a pas de
quoi s’inquiéter, nous allons simplement devoir prendre les escaliers.
- Fait chier, c’est vraiment pas mon jour !
La jeune femme le regarde et lui sourit. Où peut-être pas, songe ce dernier en
lui rendant son sourire.
Toujours prisonnier de
l’ascenseur bloqué au dixième niveau, Damon se gratte la joue.
- Les portes ne sont-elles pas censées s’ouvrir ?
- Le problème c’est que nous sommes coincés entre deux niveaux, lui répond Red
Jensen, l’un de ses compagnons d’infortune.
- Ouais, et bien j’espère qu’ils ne vont pas mettre trois heures pour nous
récupérer !
La lumière s’éteint. Damon en profite pour passer son bras autour des épaules de
Valérie, mais la jeune femme se dégage brusquement pour s’éloigner de lui. La
lumière revient, rougeoyante. Les lampes de secours viennent de s’activer.
Valérie se fraye un chemin jusqu’au téléphone d’urgence.
- Et merde, fait-elle en raccrochant le combiné, il n’y a pas de tonalité.
- Mais qu’est-ce qui se passe bordel, s’exclame Damon, cela vous est déjà
arriver un truc pareil ?
Personne ne lui répond.
- Ils vont venir nous chercher quand même, n’est-ce pas ?
- Taisez-vous, le coupe Valérie.
- Quoi ?
- Écoutez bon sang !
La jeune femme se met aux aguets et écoute avec attention le silence qui les
entoure. Les autres passagers font de même et tendent l’oreille en retenant leur
souffle. Un grondement enfle au-dessus d’eux. Un bruit de roulement semblable à
un train fantôme fou furieux. Le gémissement métallique d’un ascenseur lancé à
grande vitesse en plein freinage d’urgence.
- Qu’est-ce que ?
Le grondement approche. Dans ce vacarme, Damon distingue nettement les cris des
gens conscients de leur mort prochaine – il ne le reste que quelques secondes à
vivre peut-être même moins.
Valérie se blottit dans un des coins de la cabine en enfouissant son visage
entre ses mains.
- Oh mon dieu, s’exclame-t-elle au bord des larmes.
Un bruit de collision retentit neuf étages plus bas, précédant d’une
microseconde la chute de leur propre ascenseur. Valérie hurle. L’homme d’âge mûr
qui se tient à sa gauche s’est uriné dessus, et l’odeur acide qui se dégage de
son liquide corporel a envahi toute la cabine. Damon ferme les yeux et prie un
dieu auquel il ne croit pas vraiment et pour lequel il n’a même jamais assisté à
la moindre cérémonie religieuse.
L’entrée en action des freins d’urgence fait gémir l’ascenseur et taire tous
ceux qui s’y trouvent. Une violente secousse parcourt la cabine quand celle-ci
stoppe enfin sa course folle, jetant à terre par la même occasion ses passagers.
Ces derniers se mettent pratiquement tous à pleurer de soulagement.
Valérie essuie ses larmes. Elle se redresse et tire sur les portes pour les
entrouvrir. Le bas de la cabine, quarante centimètres tout au plus, donne sur le
niveau trois où ils se sont arrêtés. Derrière les baies vitrées du hall, le sol
est jonché de corps inanimés. Depuis sa position, il est impossible pour la
jeune informaticienne de déterminer si leur poitrine bouge ou non. Choquée, elle
recule et laisse les portes se refermer. Aussitôt, Grey et Jensen prennent sa
place.
- Il faut sortir d’ici, il fait ce barrer de ce putain d’immeuble, fait Damon
complètement paniqué.
Sur ce il tente d’élargir l’ouverture entre les portes.
- Donnez-moi un coup de main bon sang !
- Inutile de vous fatiguer, proteste Jensen, elles ne s’ouvriront pas
davantage !
- On dirait quelles sont retenues par quelque chose… On ne pourra jamais passer
à travers cette foutue ouverture !
- C’est bien assez large pour moi.
Les deux hommes se retournent vers Valérie qui est en train de retirer sa veste
de tailleur.
- Je crois pouvoir me faufiler à travers.
Elle se ramasse sur elle-même pour s’introduire dans l’ouverture. A sa gauche et
à sa droite, les deux hommes forcent sur les portes pour les maintenir écartées
le plus possible. La jeune femme passe sa tête hors de la cabine.
- Je vois des tas de gens inconscients derrière les baies vitrées.
- Est-ce que vous pouvez passer ? Demande anxieusement Damon.
- Je crois…
Valérie force sur ses bras. Si ses épaules passent, le reste suivra et il ne lui
restera plus qu’à se laisser tomber sur le sol en essayant de ne pas se faire
trop mal.
- Je suis coincée… Essayez de me pousser.
Ses compagnons lui obéissent, et elle parvient tant bien que mal à dégager le
haut de ses épaules.
- C’est ça, j’y suis presque. Poussez encore.
CRACK !
Un bruit métallique se répercute sur toute la cabine.
- Qu’est-ce que c’était que ça ? Fait la jeune femme en tendant l’oreille.
Sur le toit de l’ascenseur, l’un des freins d’urgence vient de lâcher prise.
CRACK !
Un autre frein se dégrafe à son tour. La cabine penche maintenant d’un côté. Les
deux hommes relâchent un instant leur effort, laissant les mâchoires gainées de
caoutchouc broyer le ventre de Valérie qui en a le souffle coupé.
- Mais qu’est-ce qui se passe encore ? Fait Damon en observant le plafond de
l’ascenseur.
- Oh mon dieu, gémit Jensen qui comprend enfin ce qui se passe, les freins sont
en train de lâcher !
La jeune femme sent la pression des portes diminuer et elle peut à nouveau
respirer normalement mais elle est toujours coincée.
- Il faut vous dégager de là en vitesse ! Hurle Damon.
- Je ne peux pas bouger ! Je suis coincée !
- Aidez-moi à la tirer de là !
Quelqu’un se rue sur son postérieur pour la pousser vigoureusement. La moitié de
son corps et dehors, mais l’autre moitié est toujours à l’intérieur de
l’ascenseur.
- Je vous en supplie, hurle-t-elle les larmes aux yeux, sortez-moi de là !
La jeune femme est sur
le point de se dégager complètement lorsqu’un autre frein se dégrafe. La cabine
se remet lentement en mouvement. L’ascenseur prend peu à peu de la vitesse et la
pauvre femme hurle à pleins poumons en voyant le sol se rapprocher
dangereusement d’elle. Elle va être coupée en deux, si elle ne parvient pas à se
dégager à temps. Tirant toujours vigoureusement pour la sortir de ce mauvais
pas, Grey réussit à décoincer le buste de Valérie. Mais c’est trop peu, trop
tard.
La tête de la jeune informaticienne est toujours en dehors de la cabine et dans
un dernier cri, elle est décapitée par l’ascenseur en mouvement. Sa tête
proprement tranchée roule sur le sol avant de venir s’écraser nonchalamment
contre la baie vitrée. Puis tout devient noir…
La mort de la jeune
informaticienne n’est qu’une mort de plus à mettre à l’actif de la puissante
compagnie Umbrella Corporation. Et dans le carnage qui causa la perte de Raccoon
City, celle-ci sera loin d’être la dernière…
FIN
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